Longuede 213 km, elle se clĂŽture au bord de l’ocĂ©an Atlantique. Vojo s’est empressĂ© de dĂ©couvrir l’une des plus belles et des plus engagĂ©es traversĂ©es Ă  VTT de France. La route fut interminable. Le Pays basque, situĂ© aux confins de la France, se mĂ©rite. A Bayonne, il faut encore entrer Ă  l’intĂ©rieur du pays pour atteindre

ActivitĂ©s Ă  faire en famille au Pays Basque on vous livre toutes nos idĂ©es ! Vous cherchez des idĂ©es d’activitĂ©s Ă  faire en famille le temps d’un week-end ou pendant vos vacances dans le Pays Basque ? Vous ĂȘtes au bon endroit ! Avec ses grandes plages de sable, ses plaines sauvages, son ocĂ©an sans limite et ses nombreux villages, le Pays Basque ne manque pas de ressources. Au cƓur des terres ou sur la cĂŽte, il y en a pour tous les goĂ»ts
 On vous livre notre sĂ©lection juste ici. Sur la cĂŽte Basque nos idĂ©es d’activitĂ©s Ă  faire en famille ! Si vous cherchez une activitĂ© Ă  faire au bord de l’OcĂ©an ou simplement prĂšs de la cĂŽte dans le Pays Basque, il y a de quoi faire ! Entre Bayonne et Hendaye, vous trouverez Ă  coup sĂ»r votre occupation du jour voici nos idĂ©es
 Explorer le Parc Ecologique Izadia Ă  Anglet On commence notre sĂ©lection en bordure de mer, Ă  Anglet, avec le Parc Ecologique d’Izadia. Ce site naturel unique situĂ© Ă  l’embouchure de l’Adour est l’activitĂ© idĂ©ale pour une aprĂšs-midi en famille. Son but est de faire dĂ©couvrir, aux enfants comme aux adultes, la nature et l’écologie. Le Parc prĂ©serve un Ă©cosystĂšme spĂ©cifique composĂ© d’un cordon dunaire et de sa lagune. Avec ses prĂ©s salĂ©s, ses marais, ou encore sa faune et sa flore, le littoral Basque n’aura plus aucun secret pour vous ! Sur place, l’équipe passionnĂ©e vous guidera jusqu’au point d’observation des oiseaux et animaux qui peuplent les 14 hectares d’espace protĂ©gĂ©. Cette activitĂ© pĂ©dagogique et originale plaira aux enfants. De plus, animations et ateliers en famille y sont proposĂ©s pour apprendre tout en s’amusant. Bonne visite ! alaincayeux S’aventurer Ă  Oihana le plus grand parc d’aventure du Pays Basque Envie de faire le plein de sensations fortes ? Rendez-vous au Parc d’aventures et de Paintball Oihana Ă  Urrugne ! SituĂ© au Sud de Saint-Jean-De-Luz, ce parc accessible dĂšs trois ans est composĂ© de 120 ateliers rĂ©partis sur 7 niveaux diffĂ©rents. Accrobranche, tyroliennes, et mĂȘme Quick Jump, le nouveau simulateur de chute libre vous aurez toutes les cartes en main pour vous Ă©clater ! Une Ă©quipe de professionnels sera lĂ  pour vous encadrer en toute sĂ©curitĂ© et vous aider Ă  passer un agrĂ©able moment. Cette activitĂ© sportive conviviale est aussi une activitĂ© originale pour fĂȘter un anniversaire. Et si vous souhaitez tester votre cohĂ©sion de famille, on vous conseille une partie de Paintball en forĂȘt. Un petit peu de stratĂ©gie et beaucoup de rigolade seront vos alliĂ©s pour vivre un instant magique ! Visiter l’Aquarium de Biarritz Est-ce que vous nous croyez si on vous dit qu’il est possible de voir nager des tortues Ă  Biarritz ? Eh oui, l’Aquarium de Biarritz situĂ© en face du Rocher de la Vierge est un vĂ©ritable musĂ©e de la mer ! Il abrite plus de 150 espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales marines. DĂšs le dĂ©but, vous pourrez y croiser des hippocampes, des poulpes, et mĂȘme des mĂ©duses. Les aquariums du Golfe de Gascogne permettent de dĂ©couvrir les fonds marins de notre cĂŽte Atlantique de façon attractive. Les enfants seront Ă©merveillĂ©s ! La galerie des cĂ©tacĂ©s et l’histoire de la pĂȘche au Pays Basque fera d’eux des petits gĂ©nies ! AprĂšs avoir fait travailler leurs neurones, ils pourront aller dire bonjour aux tortues et aux raies dans un joli dĂ©cor. Les plus sages auront mĂȘme le droit d’assister aux repas des phoques sur la terrasse panoramique
 N’hĂ©sitez plus ! Embarquer Ă  bord de l’Hermione au port de Bayonne Et maintenant, cap Ă  l’Est vers Anglet ! L’Hermione est en escale au port de Bayonne pour quelques mois, alors pourquoi ne pas en profiter ? Ce navire est la rĂ©plique d’une frĂ©gate de l’arsenal de Rochefort datant de la fin du XVIII Ăšme siĂšcle. Cette reconstitution est Ă  l’initiative de l’association Hermione Lafayette, un groupe de passionnĂ©s de navires et d’histoires maritimes. Le trois-mĂąts est Ă  quai depuis le 16 septembre 2021, et y restera jusqu’à fin 2022. C’est le moment d’en profiter pour aller y faire un tour ! L’équipe propose des visites guidĂ©es du voilier, ainsi que de son musĂ©e. Vous vous transformerez en vĂ©ritables matelots et vous en garderez de merveilleux souvenirs. Profitez en en famille avant que l’Hermione hisse les voiles Ă  nouveau ! Essayer le surf dans le Pays Basque Toujours sur la cĂŽte Atlantique, nous vous emmenons maintenant glisser ! Que ce soit dans les magazines, Ă  la tĂ©lĂ©, ou sur nos plages, vous connaissez tous dĂ©jĂ  le surf. Mais avez-vous dĂ©jĂ  sautĂ© le pas ? Pour une premiĂšre fois, une session encadrĂ©e en famille sera une bonne façon de savoir si c’est votre tasse de thĂ© ou si au contraire, vous ĂȘtes meilleurs pour une partie de foot sur le sable. Dans tous les cas, les moments de rigolades sont garantis ! Les Ă©coles de surf sur la cĂŽte Basque sont nombreuses et sauront vous accueillir de la meilleure des façons pour passer une aprĂšs-midi magique sous le soleil. Entre Anglet et Hendaye, Ă  vous de choisir la plage que vous prĂ©fĂ©rez ! Les adultes, nous vous mettons au dĂ©fi de vous mettre debout avant les enfants
 Bon courage ! Au cƓur du Pays Basque nos idĂ©es d’activitĂ©s Ă  faire en famille ! On s’éloigne Ă  prĂ©sent de la cĂŽte et de l’OcĂ©an. NĂ©anmoins, le territoire nous rĂ©serve toujours autant de belles surprises. Voici nos idĂ©es d’activitĂ©s Ă  faire en famille au cƓur du Pays Basque ! Visiter l’Atelier du piment Ă  Espelette La plupart d’entre vous connaĂźt la ville d’Espelette pour son piment ! Mais derriĂšre cet aliment au goĂ»t bien relevĂ© se cache toute une histoire. Pour en apprendre davantage, l’Atelier du Piment vous ouvre ses portes de fĂ©vrier Ă  dĂ©cembre. AprĂšs avoir arpentĂ© les rues d’Espelette et observĂ© les lignes de piments suspendues aux façades des maisons, vous n’aurez qu’à y faire une halte. SituĂ© Ă  500 mĂštres du centre ville d’Espelette, l’atelier vous fera bĂ©nĂ©ficier d’une immersion au cƓur d’une tradition basque. Vous y apprendrez toutes les Ă©tapes de la production et visiterez l’exploitation. IdĂ©al en famille, des parcours dĂ©couverte ludiques y sont aussi proposĂ©s. Et pour finir en beautĂ©, la visite se poursuivra par une dĂ©gustation de piments et de produits du terroir. Vous pourrez mĂȘme rapporter de quoi pimenter vos plats, sans en abuser bien sĂ»r
 Bon appĂ©tit ! DĂ©guster du chocolat Ă  la chocolaterie Puyodebat Pour le plus grand bonheur des enfants, nous partons
 manger du chocolat ! Direction la chocolaterie Puyodebat Ă  Cambo-les-Bains. Cette chocolaterie installĂ©e depuis plus de 16 ans en France est rĂ©putĂ©e aussi bien dans le pays qu’à l’étranger. Ses spĂ©cialitĂ©s et crĂ©ations originales la rendent unique. La chocolaterie de Puyodebat est surtout connue pour son musĂ©e qui met en avant la fabrication du chocolat et la culture du cacao. Son personnel saura vous transmettre sa passion et ses connaissances. Les visites sont libres et gratuites les aprĂšs-midi de 14h Ă  17h, d’avril Ă  fin octobre, exceptĂ© le dimanche. Et on sait que vous attendiez tous ça
 vous pourrez bien sĂ»r dĂ©guster les produits aprĂšs votre visite. Si vous ĂȘtes un jour en rupture de stock, vous les retrouverez aussi dans leurs boutiques Ă  Bayonne et Biarritz ! chococlats_puyodebat Faire du Canyoning Ă  SĂ©vignacq Meyracq avec Kathaayatraa Canyoning Vous avez trop chaud Ă  flĂąner dans les rues et vous souhaitez vous rafraichir ? On vous recommande d’aller essayer le Canyoning Ă  SĂ©vignacq Meyracq dans la VallĂ©e d’Ossau. A la demi-journĂ©e ou Ă  la journĂ©e, vous ĂȘtes certains de faire un plein de sensations ! Sauts, toboggans, descentes en rappel tous les ingrĂ©dients sont rĂ©unis pour un maximum de plaisir ! EquipĂ© d’une combinaison nĂ©oprĂšne, d’un casque et d’un baudrier, vous n’aurez plus qu’à vous laisser guider par l’expert des canyons. Pour les plus tĂ©mĂ©raires, il vous sera aussi possible d’en faire l’hiver, entourĂ©s de stalactites ! Pas de panique, vous aurez le droit de mettre une combinaison Ă©tanche. Peu importe la saison, le canyoning est l’activitĂ© idĂ©ale pour profiter des magnifiques paysages en famille. A vous la nature et les frissons ! S’éclater Ă  la Base d’activitĂ©s nautiques de Pop Ă  Guiche Quitte Ă  ĂȘtre mouillĂ©, autant rester dans l’eau. Alors en avant sur le lac de Guiche oĂč se trouve la base d’activitĂ©s nautiques de Pop ! Cette grande rĂ©serve d’eau de source offre une zone de baignade surveillĂ©e pour tous publics. Plusieurs activitĂ©s y sont proposĂ©es, pour petits et grands. L’Accr’eaupark est un parcours aquatique gonflable disposant de toboggans ventriglisse, de tyroliennes ou encore de trampolines flottants. Mais attention, il faudra s’accrocher plus encore pour le WaterJump
 A plat ventre sur une bouĂ©e, vous n’aurez qu’à vous Ă©lancer sur des tremplins avant de retomber dans l’eau. L’adrĂ©naline se fera sentir ! Des zones de baignade ensablĂ©es, des pistes de luges et des balançoires sont Ă  la disposition des parents avec leurs enfants ne sachant pas encore nager. Pas de jaloux, tout le monde pourra s’amuser ! Un endroit rĂȘvĂ© pour partager un bon moment avec toute la famille. Voyager Ă  bord du train de la Rhune Pour notre derniĂšre idĂ©e d’activitĂ© Ă  faire en famille, on vous propose de vous Ă©vader un instant. Rendez-vous Ă  Sare, Ă  une dizaine de kilomĂštres de Biarritz et Saint-Jean-De Luz pour escalader la Rhune et ses 900 mĂštres de dĂ©nivelĂ©. Ne vous en faites pas, vous n’aurez pas besoin de fournir beaucoup d’efforts pour atteindre le sommet ! Vous n’aurez qu’à grimper dans le train de la Rhune pour vivre une expĂ©rience unique au rythme de la nature. Face Ă  l’OcĂ©an, entre ravins, forĂȘts et montagnes, le panorama devant vous sera Ă  couper le souffle. Une fois en haut, vous croiserez sur votre chemin des Pottok, les poneys vivants principalement Ă  l’Ouest du Pays Basque Français. Vous aurez aussi la chance d’y voir des brebis et des vautours fauves, de quoi Ă©merveiller les enfants
 On vous le promet, le dĂ©tour en vaut la peine, n’hĂ©sitez plus ! sylvain_thiollier On espĂšre que notre sĂ©lection d’activitĂ©s Ă  faire en famille au Pays Basque vous a plu. Et vous, quelles sont vos idĂ©es ? N’hĂ©sitez pas Ă  nous les partager ! Que faire au Pays Basque de l’actu, des idĂ©es balades, des restos, des hĂ©bergements et des activitĂ©s sportives et culturelles ! Notre page Facebook et notre compte Instagram regorgent de jeux-concours, de superbes photographies et vidĂ©os ainsi que de nombreux autres articles. C’est une publication quotidienne qui vous donne de bonnes idĂ©es ou simplement le sourire
Deuxfemmes jouent aux jeux de l'amour, au travers d'interviews, références sociologiques et cinématographiques, récit d'expériences personnelles détournées, et une bonne note d'humour sur un fonds de tragédie. Quizàs est un acte poétique radical. InterprÚtes et coautrices : Maeva Lambert et Amandine Vandroth Mise en scÚne collective : Maeva Lambert, Amandine
Ah le Pays Basque
 Un territoire au fort caractĂšre, riche en culture, traditions et patrimoines d’exception. Pour se dĂ©payser sans aller trop loin, c’est la destination rĂȘvĂ©e ! Entre sentiers littoraux sauvages, ocĂ©an Atlantique et montagnes des PyrĂ©nĂ©es, la cĂŽte basque offre une diversitĂ© de paysages et regorge de trĂ©sors naturels prĂ©servĂ©s. Mais que visiter au Pays Basque ? Pour ne rien manquer de votre sĂ©jour et ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© de la beautĂ© de cette rĂ©gion, voici notre sĂ©lection de sites pour visiter le Pays Basque ! â€ïžđŸ’š 1. La Rhune le cĂ©lĂšbre sommet Ă  voir sur la cĂŽte basque Partez Ă  la dĂ©couverte du mythique sommet basque La Rhune ! SituĂ© Ă  905 m d’altitude Ă  la frontiĂšre entre la France et l’Espagne, le massif domine la chaĂźne de montagnes des PyrĂ©nĂ©es, l’ocĂ©an Atlantique ainsi que la cĂŽte landaise. Admirez un panorama complet Ă  360° Ă  couper le souffle ! Empruntez l’authentique train Ă  crĂ©maillĂšre ou randonnez jusqu’au sommet. Durant le chemin, vous rencontrerez des brebis manech, des pottoks sauvages petits chevaux de la rĂ©gion, des vautours ainsi que de sublimes plantes carnivores une faune et une flore remarquables ! 🐮🌿 2. Villa Arnaga un domaine incontournable dans le Pays Basque Plongez au cƓur de l’histoire du cĂ©lĂšbre Edmond Rostand, auteur de la piĂšce de théùtre Cyrano de Bergerac ». Un monument historique situĂ© au sud de Bayonne. Il a construit la maison de ses rĂȘves dans un Ă©crin de verdure une immense villa inspirĂ©e des fermes basques et entourĂ©e de superbes jardins Ă  la française et Ă  l’anglaise sur plus de 15 ha. À l’intĂ©rieur, vous pourrez admirer de nombreuses Ɠuvres d’art dessins, peintures, photographies et objets de collection. đŸ–Œïž 3. Les plus beaux villages de France du Pays Basque Ă  visiter Que vous sĂ©journiez 3 jours ou une semaine au Pays Basque, vous ne pouvez pas passer Ă  cĂŽtĂ© des villages pittoresques de la rĂ©gion ! Ainhoa, Sare, Saint-Jean-Pied-de-Port et La Bastide-Clairence ont Ă©tĂ© labellisĂ©s plus beaux villages de France ». Promenez-vous dans les rues pour contempler les maisons basques typiques, les architectures navarraises, les colombages de style labourdin, les façades colorĂ©es en pierres apparentes ainsi que les ponts mĂ©diĂ©vaux. 🏠 Partez Ă©galement Ă  la dĂ©couverte de villes de caractĂšre Espelette, Itxassou, Saint-Jean-de-Luz ou encore Bayonne. Profitez-en pour faire du shopping et ramener quelques souvenirs comme le cĂ©lĂšbre Ezpeletako biperra piment d’Espelette ou des espadrilles ! đŸ›ïž Si vous passez Ă  proximitĂ© de Pau, venez nous rendre visite pour dĂ©nicher de jolies piĂšces de mode ! 4. La Corniche basque un espace naturel protĂ©gĂ© Prenez-en plein la vue en vous baladant sur la Corniche basque un site Ă  visiter dans le Pays Basque ! Entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, elle vous offre un panorama imprenable sur les falaises les plus remarquables des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Empruntez le sentier du littoral au pied de La Rhune pour dĂ©buter le circuit. N’oubliez pas votre accessoire de voyage fĂ©tiche l’appareil photo ! đŸ“· Capturez les paysages naturels et sauvages de l’arriĂšre-pays. Les plus beaux points de vue du Pays Basque se trouvent ici ! La Corniche basque est l’une des meilleures choses Ă  voir dans la rĂ©gion ! 5. Les grottes d’Isturitz et d'Oxocelhaya un site spectaculaire et prĂ©historique Vous souhaitez faire du tourisme culturel au Pays Basque ? VĂ©ritable trĂ©sor archĂ©ologique et gĂ©ologique, les grottes d'Isturitz et d'Oxocelhaya Ă©merveilleront les passionnĂ©s d’Histoire et de spĂ©lĂ©ologie ! Explorez ces spectaculaires vestiges de la prĂ©histoire et dĂ©couvrez des gravures, des concrĂ©tions calcaires, des stalagmites et stalactites ou encore des plaquettes et constructions d’argile datant de l’ùre palĂ©olithique un retour dans le temps prĂ©historique ! Une visite guidĂ©e vous permettra d’en savoir plus sur ces joyaux du Pays Basque. 6. Les gorges de Kakuetta et la passerelle suspendue d’Holzarte des sites d’exception grandeur nature Amatrice d’aventures, de sensations fortes et d’expĂ©riences uniques ? Offrez-vous une virĂ©e riche en adrĂ©naline ! Mettez le cap sur le territoire de la Soule, Ă©quipez-vous de bonnes chaussures ainsi que de casque et partez randonner toute une journĂ©e. Un long parcours vous conduira au cƓur de la montagne basque, puis vers d’incroyables falaises et cascades. Clou de la balade, vous dĂ©couvrirez les majestueuses gorges de Kakuetta. Les plus courageuses traverseront la passerelle suspendue d’Holzarte Ă  180 m de haut surplombant les gorges d’Olhadubi un lieu grandiose ! 7. Le chĂąteau d'Abbadia un lieu d’intĂ©rĂȘt Ă  visiter dans le Pays Basque Visitez un site remarquable du Pays Basque le chĂąteau d’Abbadia ! 🏰 Ce lieu d'intĂ©rĂȘt surplombe la Corniche basque et les falaises abruptes d’Hendaye. Cet Ă©difice d’architecture nĂ©o-gothique est classĂ© comme monument historique et Maison des illustres. Il doit son nom Ă  son propriĂ©taire Antoine Abbadie, savant, ethnologue, astronome, voyageur et dĂ©fenseur de la culture basque ! Baladez-vous dans son chĂąteau richement dĂ©corĂ© au cƓur des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Cette somptueuse demeure ainsi que son immense parc vous offriront une expĂ©rience architecturale unique et un panorama Ă©poustouflant sur la cĂŽte basque. 8. Aspe, Ossau et BarĂ©tous 3 vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes À proximitĂ© du Pays Basque, dĂ©couvrez les paysages romantiques de 3 sublimes vallĂ©es Aspe, Ossau et BarĂ©tous. Faites un arrĂȘt au BĂ©arn, toujours dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques 64, car ces zones naturelles protĂ©gĂ©es en valent le dĂ©tour ! Vous serez Ă©blouie par ce patrimoine remarquable entre prairies, lacs, cirques et gorges. Profitez-en pour faire des randonnĂ©es Ă  pied ou Ă  cheval, du trek, du VTT ou du canyoning durant la saison estivale. Ces vallĂ©es sont idĂ©ales pour pratiquer des activitĂ©s sportives et dĂ©couvrir la rĂ©gion. Vous connaissez Ă  prĂ©sent les 8 endroits Ă  visiter au Pays Basque ! Entre dĂ©couverte de la culture, des traditions, de l’histoire, des paysages cĂŽtiers et des villages typiques, le Pays Basque vous surprendra ! đŸ€© ANIMAUXDes fermiers ont vu plusieurs de leurs animaux tuĂ©s ces derniers jours par des attaques de vautours, prĂšs d'Hasparren au Pays basque MickaĂ«l Bosredon PubliĂ© le 09/04/18 Ă  12h09 - Informations GĂ©nĂ©rales sur les Vautours Fauves DĂ©couvrez les caractĂ©ristiques du Vautour Fauve Le Vautour Fauve dans le Parc National des PyrĂ©nĂ©es Le Parc National des PyrĂ©nĂ©es Bague de jeunes Vautours VidĂ©o Effarouchement des Vautours Fauves solution stupide - 9 septembre 2014 Cohabitation Vautour fauve et Elevage dans les PyrĂ©nĂ©es - DĂ©pliant de recommandations de l' - Institutions et Associations s'intĂ©ressant au Vautour Fauve L'observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Une association au Pays Basque RĂ©union de l'observatoire des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques du 29 juin 2007 sur les Vautours. Partie 1 *.ppt Partie 2 *.ppt Des ornithologues contestent le fait que des Vautours fauves s'attaquent Ă  des bĂȘtes vivantes ? - Les Ecologistes et le Vautour Fauve La mauvaise foi Ă©cologiste au sujet des Vautours A propos des Rapaces Vautours Info n°11 de mai 2006 Les Vautours espagnols vont-ils leur faire fermer le bec? - Le problĂšme existe Ă©galement dans les Monts Cantabrique et dans les Asturies LPO de la dĂ©sinformation Ă  la manipulation Les Vautours fauves vus par les Ă©cologistes Le Docteur Claude Guiraud un inconnu bien connu Le Vautour Fauve et les Mensonges et manipulations Ă©cologistes Vautours et chantier collectif Ă  La Rhune surprenante mĂ©diatisation - OĂč trouver des Vautours Fauves dans les PyrĂ©nĂ©es La Falaise aux Vautours MusĂ©e, Observations, Visites Espace touristique en vallĂ©e d'Ossau - Droit et LĂ©gislation La Directive EuropĂ©enne Oiseaux version 2009 Nourissage d'Oiseaux NĂ©crophages RĂ©glement UE Version 2003 DĂ©cret Royal Espagnol 2007 - DĂ©rogation Ă  la directive UE - L'Homme et le Vautour Fauve Vautours et hommes cohabitation difficile Constat 2006 - Attaques de Vautours ActualitĂ©s et Rumeurs des Attaques Constats des dĂ©gĂąt Le Vautour fauve ennemi public n°1 - Liberation aoĂ»t 2005 Le Parc National des PyrĂ©nĂ©es fait le point sur les attaques de Vautours fauve Ă  la mi novembre 2007 CA du 21-11-2007 ActualitĂ©s et rumeurs des attaques de Vautours fauves Pays basque Les Vautours attaquent RĂ©capitulation des tĂ©moignages transmis Ă  l'observatoire dĂ©partemental de l' CommuniquĂ© de presse du 8 aoĂ»t 2007 de la PrĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques repris par les Hautes-PyrĂ©nĂ©es Les Vautours fauves, nouveaux prĂ©dateurs des PyrĂ©nĂ©es - Attaques contre les troupeaux 15 mai 2007 - Les rapaces se repaissent Ă  Arudy La RĂ©publique Mai 2012 - Les Vautours fauves s'attaquent Ă  l'AriĂšge-PyrĂ©nĂ©es Bilan des attaques de Vautours dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en 2013 27 avril 2013 - Les Vautours Fauves poursuivent leurs mĂ©faits dans les PyrĂ©nĂ©es 24 mai 2014 - Les Vautours n'attaquent pas que les moutons dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques 29 mai 2013 - Les Vautours attaquent toujours le bĂ©tail 17 avril 2014 - Les Vautours poursuivent le massacre dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Mai 2015 - Les Vautours fauves poursuivent leurs attaques dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es 9 juin 2014 - Saint-FĂ©lix-de-Rieutord. Une brebis attaquĂ©e par des Vautours 19 juin 2014 - Mission interministĂ©rielle pour les Vautours en AriĂšges-PyrĂ©nĂ©es 11 juillet 2015 - Hautes-PyrĂ©nĂ©es – Les Vautours fauves attaquent dans la plaine
 Et d’autres dĂ©gĂąts - Attaques contre l'Homme 1 octobre 2011 - Les Vautours s'attaquent au corps d'un accidentĂ© en montagne au Pic du Midi d'Ossau Les Vautours fauves s’attaquent aux cadavres humains 14 et 30 avril 2013 - Les Vautours s'attaquent au corps d'une accidentĂ©e en montagne dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques 11 juillet 2015 - Une randonneuse poursuivie par 40 Vautours dans les PyrĂ©nĂ©es - Contestations contre les Vautours Fauves Les attaques rĂ©pĂ©tĂ©es des Vautours fauves contre des Ovins et Bovins provoquent des contestations de toute part La dĂ©putĂ©e Chantal Robin-Rodrigo interpelle le Ministre de l'Agriculture 17 juin 2009 - Compte rendu de la commission interdĂ©partementale Vautours Halte aux Vautours d'Ă©levage - CommuniquĂ© de presse de l' 65 Du Vautour au menu de la soirĂ©e 18 aout 2010 - Les Ă©leveurs veulent la peau des Vautours 25 aoĂ»t 2008 - L'exaspĂ©ration pousse au pire.... dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales un Vautour pendu vivant L'enquĂȘte de Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es tombe Ă  l'eau 28 juin 2014 - Mobilisation contre la prĂ©dation sur les Ă©levages Ă  Foix L'Association des bergers et Ă©leveurs transhumants des 3 vallĂ©es - Motion sur les Vautours Fauves 25 agneaux et 4 brebis tuĂ©s en vallĂ©e d'Aure chez Daniel Verdot Motion Vautours fauves de l' - 18 juillet 2014 - Vous ĂȘtes tĂ©moin d'une attaque sur animal vivant.... Contacter prioritairement l'Ă©leveur si vous le connaissez mais aussi, dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail Ă  l' - Tel 05 59 39 21 26 et dans les autres dĂ©partements les associations membres de l' en indiquant le lieu prĂ©cis. Prenez des photos ou mieux filmez si vous le pouvez mĂȘme avec un tĂ©lĂ©phone portable. Au Pays Basque, contacter l'Association pour la SĂ©rĂ©nitĂ© Ă  la Campagne au Pays Basque - Alimentation des Vautours Fauves N'oublions pas que les Vautours sont des Charognards. Encore faut-il qu'il y ait des carcasses en montagne pour qu'ils puissent de nourrir - Alimentation Naturelle Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es / FNE enquĂȘte sur l'Ă©quarrissage gratuit par les Vautours fauves - Nourrissage artificiel des Vautours Fauves Charognards ou assassins? L'attaque des Vautours mutants 21 dĂ©cembre 2012 - Vautours Une placette d'Ă©quarrissage pour le tourisme La tente d'imposer des placettes de nourrissage des Vautours fauves, et autres rapaces qui peuvent en profiter, alors que les Ă©leveurs et les syndicats manifestent une opposition. Ces nourrissages poussent les rapaces Ă  une habituation Ă  l'intervention humaine et ne peut qu'accentuer les prĂ©dations. - L'ArrĂȘt du Nourissage Artificiel, Cause des Attaques? Le changement de comportement des Vautours fauves, ses origines, ses consĂ©quences en France et Espagne - Maladie des Vautours Fauves Le Nourrissage artificiel avec des carcasses destinĂ©es Ă  l'Ă©carissage peuvent rendre les Vautours malades Les Vautours rendus malades par les antibiotiques - Vautours dans les autres massifs et rĂ©gions de France Alpes Massif Central Autres rĂ©gions Un Vautour en Normandie "Un Vautour de 2,50 m recherchĂ© Ă  Cherbourg" mai 2004 - Vautours en Europe Espagne Belgique Suisse - Des Vautours baladeurs GrĂące aux actions de rĂ©introduction des associations de protection de la nature, des Vautours sont depuis quelques annĂ©es de nouveau prĂ©sent ailleurs que dans les PyrĂ©nĂ©es. Si ces grands rapaces sont capables d'effectuer des dĂ©placements sur des distances considĂ©rables, en se laissant planer, les observateurs de la ligue de protection des oiseaux, LPO, et d'associations naturalistes françaises et Ă©trangĂšres observent de plus en plus couramment des Vautours se dĂ©plaçant vers le nord, loin de leurs rĂ©gions de nidification. Ainsi certains Vautours ont Ă©tĂ© observĂ©s en Alsace, Loire-Atlantique, Picardie et mĂȘme Belgique, Pays-Bas et Pologne. Un cas identifiĂ©, nĂ© en mai 1998, a Ă©tĂ© observĂ© en Lettonie en juillet et aoĂ»t 2000, puis ultĂ©rieurement en Finlande, soit Ă  plus de 2000 km de ses CĂ©vennes natales Si l'erratisme du Vautour fauve vers l'Afrique est connu une petite partie de la population europĂ©enne semble migrer vers le continent africain, vers le nord le phĂ©nomĂšne est bien moins connu. Pour l'heure, il n'y a pas de rĂ©ponse Ă  ces dĂ©placements, mais plusieurs hypothĂšses sont avancĂ©es 50% des observations ont Ă©tĂ© faites entre les mois d'avril et juin. Il y a Ă  cette Ă©poque plus de courants ascendants qu'en automne ou en hiver, de plus les vents porteurs de secteur sud sont assez frĂ©quents. la disparition de charniers dans les PyrĂ©nĂ©es en 1997, peut avoir poussĂ© les Vautours Ă  aller prospecter plus loin de nouveaux sites d'alimentation. On sait que, par le passĂ©, les Vautours suivaient la transhumance du bĂ©tail. Mais pourquoi pratiquer des dĂ©placements d'une telle ampleur? enfin s'agit-il d'une stratĂ©gie Ă©volutive ayant pour intĂ©rĂȘt d'Ă©tablir des Ă©changes gĂ©nĂ©tiques entre populations? Source Univers Nature du 30 aoĂ»t 2001 - Haro sur les Vautours Gourette. Un Ă©leveur accuse les Vautours d'avoir tuĂ© sa vache. Les charognards ont-ils changĂ© de comportement? La question est Ă©tudiĂ©e Les Vautours se nourrissent normalement de bĂȘtes mortes. Ces charognards ont-ils modifiĂ© leur comportement, faute d'un nombre suffisant de carcasses dans les montagnes? Attaquent-ils dĂ©sormais les animaux vivants? Ces questions, dĂ©jĂ  mises sur le devant de la scĂšne Ă  plusieurs reprise par les Ă©leveurs, est relancĂ©e depuis qu'Alain Arripe, des Eaux-Bonnes, a fait connaĂźtre ce qu'il a vu vendredi alors que son troupeau de vaches - vingt-cinq tĂȘtes au total - Ă©tait en estive au-dessus de Gourette, en haut d'une piste de ski. VĂȘlage difficile. Un veau est nĂ© jeudi Ă  20 heures et ça s'est mal passĂ©. Il est mort-nĂ©. C'Ă©tait sur l'estive, comme cela arrive de façon habituelle, et le berger, alors sur place, n'a rien pu faire. La vache, a-t-il expliquĂ©, avait besoin d'un peu de temps pour se remettre, une quinzaine de jours, comme c'est le cas d'ordinaire. Elle Ă©tait allongĂ©e sur le flanc. Le lendemain lorsque le berger s'est rendu sur les lieux, vers 19 heures environ, il aperçoit un attroupement de Vautours en train de tuer sa vache Ă  coups de bec. A ce moment, ont affirmĂ© l'Ă©leveur et son Ă©pouse sur les ondes locales, la vache "Ă©tait encore vivante". D'ailleurs, a prĂ©cisĂ© Alain Arripe lorsqu'il a racontĂ© l'histoire, le sang coulait. Samedi, il ne restait plus de la bĂȘte que la peau sur les os. De quoi provoquer sa colĂšre. RĂ©voltĂ©, il a appelĂ© nombre d'Ă©lus. Plumes. Sur les lieux, hier, des plumes parsemaient encore l'herbe autour du cadavre. Les entrailles et les yeux de la vache avaient Ă©tĂ© vidĂ©s par les charognards. CouchĂ©e sur un bout de rocher, sur le flanc, la bĂȘte a gardĂ© une de ses pattes arriĂšre repliĂ©e sous elle. Sa tĂȘte s'est figĂ©e sur le cĂŽtĂ©, une des cornes lĂ©gĂšrement enfoncĂ©e dans la terre. L'affaire a provoquĂ© "beaucoup d'Ă©motion", a confiĂ© hier le maire des Eaux-Bonnes, Marcel Lascurettes, "solidaire" de ses administrĂ©s. Certains Ă©leveurs considĂšrent qu'il y a trop de Vautours dans les montagnes au point qu'ils se jettent dĂ©sormais sur les animaux vivants. Et sont donc devenus des prĂ©dateurs. - Inventaire. Cette question d'un changement de comportement des rapaces, qui passerait dans la catĂ©gorie "nuisible", a Ă©tĂ© soulevĂ©e Ă  plusieurs reprises dĂ©jĂ  cette annĂ©e. En avril 2005, quatre attaques de Vautours avaient Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans le dĂ©partement. L'Observatoire des dommages sur le bĂ©tail, lancĂ© par l'IPHB Institut Patrimonial du Haut-BĂ©arn, a justement pour objet d'enregistrer les dossiers de ce type 35 pour l'annĂ©e 2004. Il doit aussi mettre en place un inventaire de ces attaques et un suivi du comportement des animaux. "Cet observatoire est lĂ  pour Ă©valuer le phĂ©nomĂšne; il rendra ses conclusions dĂšs l'an prochain et elles seront lourdes de consĂ©quences", rappelle le maire des Eaux-Bonnes. L'instauration d'un rĂ©gime d'indemnisation en dĂ©pendra. Marcel Lascurettes considĂšre qu'il faudrait, en plus, que soit Ă©laborĂ© "une politique de gestion des populations de Vautours". Et d'insiter "les Pouvoirs Publics, le MinistĂšre de l'Environnement, doivent bouger." Auteur et Source Sud-Ouest du 5 septembre 2005 Nota l'Observatoire DĂ©partemental des Dommages au BĂ©tail a Ă©tĂ© créé en 2002 et non en 2005 comme indiquĂ© dans l'article de Sud-Ouest. - Les Vautours ont Faim Vautour fauve sur une maison du Pays Basque Ph. Benat Auriol Michel Terrasse, Vice-PrĂ©sident LPO/ BirdLife France Mission Rapaces/LPO Ă©crivait sur une liste ornithologique la rĂ©ponse ci-dessous Ă  un internaute. Depuis quelques mois des informations rĂ©pĂ©tĂ©es rĂ©vĂšlent des changements drastiques dans la gestion des dĂ©charges et des charniers indispensables Ă  la survie des rapaces nĂ©crophages en Espagne. PoussĂ©s par la faim, des groupes importants de Vautours fauves, espĂšce se tenant traditionnellement Ă  distance des zones"habitĂ©es", font des incursions de plus en plus frĂ©quentes dans les exploitations d'Ă©levage ou prĂšs des charniers abandonnĂ©s. Des aires de nourrissage situĂ©es sur le versant oriental des PyrĂ©nĂ©es Françaises, Aude voire au-delĂ , jusqu'au Massif central, accueillent un nombre accru de Vautours fauves en quĂȘte de subsistance, manifestement en provenance de colonies espagnoles. Un nombre croissant d'Ă©leveurs fait Ă©tat "d'attaques"de Vautours sur certaines de leurs bĂȘtes blessĂ©es, malades ou pendant la mise bas. Certaines colonies de reproduction suivies annuellement en Espagne Aragon, Rioja montrent une diminution trĂšs spectaculaire du nombre de couples et du succĂšs de reproduction, les poussins n'Ă©tant plus nourris par des parents affamĂ©s. Plus loin en Europe, des observations insolites de Vautours Fauves en grand nombre jusqu'en Allemagne, ces derniĂšres semaines, sont trĂšs certainement la consĂ©quence de la famine qui rĂšgne en Espagne. Mouvements d'autant plus Ă©tonnants qu'ils mettent en jeu des oiseaux adultes, connus habituellement pour ĂȘtre strictement sĂ©dentaires. Un rĂ©cent cas d'empoisonnement 23 Vautours fauves morts en Aragon le 30 juin dernier, est la consĂ©quence directe de la fermeture des "muladares", dans une rĂ©gion oĂč sont dĂ©posĂ©s intentionnellement des appĂąts contenant des pesticides. - Historique - En Espagne GrĂące Ă  la protection de l'espĂšce et Ă  l'abondance de nourriture disponible, la population de Vautours fauves a crĂ» considĂ©rablement au cours des 30 derniĂšres annĂ©es, reprĂ©sentant un dĂ©cuplement des populations initiales avec couples recensĂ©s en 1999 del Moral & Marti, 2001. Durant cette pĂ©riode, les carcasses d'animaux Ă©taient dĂ©posĂ©es par les fermiers sur des dĂ©charges ou sites de nourrissages appelĂ©s "muladares". Bien qu'illĂ©gale cette pratique, admise dans les faits, constituait un moyen pratique pour les Ă©leveurs de se dĂ©barrasser de leurs bĂȘtes mortes tout en assurant un apport apprĂ©ciable de nourriture aux Vautours. Il ne faut pas sous-estimer le dĂ©veloppement intense des porcheries industrielles qui depuis 20 ans a profitĂ© du recyclage gratuit des carcasses porcines par les Vautours expliquant en grande partie leur croissance dĂ©mographique. A partir de 2003, en application de la DĂ©cision 322/2003 de l'Union EuropĂ©enne, dictĂ©e par la crainte de propagation de l'encĂ©phalite spongiforme bovine, la collecte d'animaux morts pour le ravitaillement des aires de nourrissage est dĂ©sormais conditionnĂ©e - par la rĂ©alisation systĂ©matique de tests de dĂ©pistage des EncĂ©phalopathies Spongiformes Transmissibles EST sur les carcasses de bovins ĂągĂ©s de plus de 24 mois et les carcasses d'ovins et de caprins ĂągĂ©s de plus de 18 mois, et l'obtention de rĂ©sultat nĂ©gatif. Il Ă©tait donc fait obligation aux Ă©leveurs de faire procĂ©der Ă  l'enlĂšvement des carcasses d'animaux morts en exploitation par le service public de l'Ă©quarrissage SPE. Ces animaux concĂ©dĂ©s au SPE n'Ă©taient donc plus disponibles pour les rapaces nĂ©crophages. Face Ă  cette mesure rendant impossible toute alimentation de Vautours, la LPO/BirdLife se mobilise en concertation avec la Sociedad Española de Ornitologia,SEO/BirdLife et joue un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans l'obtention d'une dĂ©rogation la DĂ©cision 2005/830/CE qui amende la DĂ©cision 2003/322/CE. Cet amendement est applicable dĂšs le 1er dĂ©cembre 2005 Ă  tous les Ă©tats membres concernĂ©s notamment la GrĂšce, l'Espagne, la France, l'Italie, Chypre et le Portugal. Cette nouvelle DĂ©cision ne prĂ©voit plus un prĂ©lĂšvement et un dĂ©pistage systĂ©matique de tous les ovins et caprins mais elle prĂ©voit qu'au moins 4 % des carcasses d'ovins et de caprins, destinĂ©es Ă  ĂȘtre utilisĂ©es pour l'alimentation des rapaces, soient soumises, avant utilisation, Ă  un dĂ©pistage rĂ©alisĂ© dans le cadre du programme de surveillance des EST et obtiennent un rĂ©sultat nĂ©gatif. La France a aussitĂŽt utilisĂ© cette rĂ©glementation pour officialiser ses anciens charniers et crĂ©er de nouvelles "placettes d'alimentation". L'Espagne s'est adaptĂ©e de façon trĂšs variable Ă  ces rĂ©glementations. On peut hĂ©las constater que la plupart des autonomies espagnoles, Ă  quelques exceptions prĂšs cas de la Rioja, de Castilla La Mancha, de Navarra par ex. se sont livrĂ©es Ă  la fermeture accĂ©lĂ©rĂ©e de leurs "muladares" dans les derniers mois. L'enlĂšvement de toutes les carcasses y compris celles d'animaux comme les porcs non visĂ©es par le rĂšglement europĂ©en a Ă©tĂ© encouragĂ©, sans crĂ©ation, sauf exception de points de nourrissages de remplacement en nombre suffisant. Des dizaines voire des centaines de milliers de bĂȘtes mortes ont ainsi Ă©tĂ© retirĂ©es du milieu naturel cas des Asturies par exemple oĂč elles servaient de nourriture aux charognards mais aussi aux carnivores ours, loups. On imagine le coĂ»t environnemental de l'enlĂšvement et de la crĂ©mation de ces carcasses acheminĂ©es ensuite vers les usines d'incinĂ©ration. Aragon, Asturies, Castille, Extremadura, Madrid.. Le pire vient en ce moment d'Aragon. Le dĂ©cret 207 d'octobre 2005 a pris en compte la dĂ©rogation europĂ©enne, mais avec une rĂ©serve d'importance quant Ă  la distance minimale de entre les sites de nourrissage et les habitations. Celle-ci n'est que 500 m en France. Cette distance trop grande rendant difficile la crĂ©ation de ces charniers, seuls trois points de nourrissage officiels sont venus tenter de remĂ©dier Ă  la situation catastrophique causĂ©e par l'enlĂšvement des animaux morts pratiquĂ© systĂ©matiquement depuis ces derniers mois. Sur une ligne de piĂ©mont des sierras extĂ©rieures aragonaises d'environ 150Km, regroupant les plus fameux sites de nidification de ces espĂšces Riglos en est le symbole, il ne subsiste plus en ce printemps 2006 aucun site de dĂ©pĂŽt officiel de carcasses. La rarĂ©faction des sources de nourriture intervient en plein printemps dans une des rĂ©gions les plus riches en rapaces nĂ©crophages d'Espagne et d'Europe couples de Vautours fauves, 270 couples de Vautour percnoptĂšre, 62 couples de GypaĂšte barbu et des milliers de Milans royaux nicheurs ou hivernants. Lors de la Green Week Ă  Bruxelles Avril 2006 A. Camiña a rappelĂ© Ă  la Commission la gravitĂ© de la situation. Il lui a Ă©tĂ© rĂ©pondu qu'il incombait Ă  l'Etat espagnol de transposer dans sa propre rĂ©glementation les possibilitĂ©s de nourrir les rapaces nĂ©crophages telles que reconnues par l'Union EuropĂ©enne. ConsĂ©quences La premiĂšre consĂ©quence, visible Ă  l'oeil nu par les observateurs, est un changement dans les comportements des Vautours Fauves observĂ©s. En l'absence de leurs sources d'alimentation traditionnelles et poussĂ©s par la faim, les Vautours adoptent des comportements inĂ©dits Ils se groupent dans des endroits inhabituels, au sol, dans des arbres ou sur les toits d'habitations contiguĂ«s Ă  d'anciens sites d'alimentation. Les rares donnĂ©es de suivi de colonies sont contradictoires selon les rĂ©gions Alors que les effectifs des colonies du Rio Duraton et Riaza Castilla Leon ou de la Province de Madrid sont apparemment stables, on assiste Ă  un effondrement dans le nombre de couples nicheurs de Vautours Fauves de certaines colonies aragonaises. Une colonie trĂšs importante plus de 100 couples en 1998 du massif du Guara Aragon a chutĂ© Ă  20 seulement en juin 2006. Une rĂ©cente Ă©tude montre des tendances semblables dans la vallĂ©e de l'Ebre Aragon, oĂč 98 % des dĂ©pĂŽts de carcasses ont Ă©tĂ© supprimĂ©s depuis un an Alvaro Camiña Acta Ornitologica Vol. 41, 2006. Des chutes aussi spectaculaires dans le succĂšs de reproduction sont observĂ©es. Pour le Vautour PercnoptĂšre, la fermeture de ces charniers est systĂ©matiquement suivie par l'abandon des dortoirs, si importants pour la survie de cette espĂšce. Enfin, signalons que cette annĂ©e 2006, sera la plus mauvaise pour la reproduction du GypaĂšte Barbu en Aragon, avec seulement une douzaine de jeunes sur un total de 62 couples nicheurs! Nous avons vu que les Vautours affamĂ©s se rapprochent de façon systĂ©matique des habitations humaines, attirĂ©s lĂ  par d'anciens charniers ou par la prĂ©sence de troupeaux. Les cas de Vautours cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  rĂ©cupĂ©rer les carcasses voire de petits dĂ©chets, lors de leur chargement dans des camions, Ă  moitiĂ© cachĂ©s sous des bĂąches sont courants. Les autres attendent, massĂ©s sur les toits des habitations offrant un spectacle inquiĂ©tant et triste. La moindre mise bas est l'occasion d'un maigre festin et les arrachements de placentas avec panique Ă  la clĂ©, sont frĂ©quents et interprĂ©tĂ©s comme autant d'agressions. Face Ă  ces comportements, la majoritĂ© des Ă©leveurs a compris que ces Vautours n'Ă©taient pas responsables. Il n'en reste pas moins que les titres "les Vautours attaquent".abondent dans les journaux. Face Ă  ces campagnes de presse, des actions ont Ă©tĂ© entreprises par certains responsables Fondo "Los Amigos del Buitre" en Aragon ou l'association FAPAS en Asturies pour se rapprocher des Ă©leveurs et tenter une analyse concertĂ©e de ce drame oĂč les Ă©leveurs assistent impuissants Ă  l'Ă©volution d'une situation causĂ©e par les lacunes de l'administration. De rĂ©centes confĂ©rences de presse ou colloques organisĂ©s sur ce thĂšme ont montrĂ© que les Ă©leveurs eux-mĂȘmes sont les premiers conscients que les "attaques" dont sont victimes certaines de leurs bĂȘtes affaiblies ne remettent pas en cause le caractĂšre intrinsĂšquement pacifique et utile des Vautours - En dehors de l'Espagne L'arrivĂ©e trĂšs spectaculaire de contingents de Vautours fauves affamĂ©s en France Aude, Massif Central mais aussi sur le littoral atlantique n'a pas Ă©chappĂ© au rĂ©seau français de suivi de ces espĂšces. Sur certains sites Aude les craintes de voir des chevaux se faire attaquer par ces Vautours a dĂ©clenchĂ© une campagne de presse dont l'impact est Ă  prendre au sĂ©rieux. La LPO va prĂ©parer un dossier de presse, valorisant le rĂŽle jouĂ© par les Vautours Ă©quarrissage, Ă©cotourisme... afin de se prĂ©parer Ă  de nouvelles campagnes de dĂ©nigrement. Les rĂ©centes observations en Allemagne 14 observations en un mois totalisant 230 oiseaux, dont au moins 71 ensemble avec identification d'adultes en nombre non nĂ©gligeable sont trĂšs vraisemblablement la consĂ©quence de la situation espagnole. - En guise de Conclusion. AprĂšs la disparition des Vautours en Inde et la rĂ©gression sans prĂ©cĂ©dent constatĂ©e actuellement dans l'ensemble du continent africain pour toutes les espĂšces de Vautours, sommes-nous Ă  la veille d'une nouvelle catastrophe mettant en pĂ©ril l'avenir des derniĂšres populations saines de Vautours de l'Ancien Monde? L'Espagne a jouĂ© et joue un rĂŽle majeur dans l'avenir des rapaces nĂ©crophages, avec respectivement 92 %, 98 %, 83 % et 84 % des populations europĂ©ennes de Vautours Fauves, de Vautours Moines, de Vautours PercnoptĂšres et de GypaĂštes Barbus!... A cela il faut ajouter environ 30% de l'effectif mondial du Milans Royaux. Aux risques liĂ©s Ă  l'usage trĂšs prĂ©sent du poison et maintenant Ă  l'installation de multiples fermes d'Ă©oliennes, les rapaces nĂ©crophages de ce pays n'avaient pas besoin de cette nouvelle menace, cette fois fondamentale, qu'est la suppression d'une grande partie de leurs ressources alimentaires. La gravitĂ© de la situation commande que soient prises dans les meilleurs dĂ©lais des actions Ă©nergiques et concertĂ©es entre les diverses parties prenantes que sont les Gouvernements des CommunautĂ©s, les DĂ©partements de l'Agriculture et de l'Elevage, les Responsables de l'Environnement, les Instances scientifiques et les Commissions spĂ©cialisĂ©es de l'Union EuropĂ©enne ainsi bien sĂ»r que les Associations de DĂ©fense de l'Environnement et d'Ornithologie pour prendre les mesures qui s'imposent, Ă  savoir la crĂ©ation d'urgence d'un rĂ©seau de charniers, rĂ©pondant aux besoins de chaque espĂšce et aux spĂ©cificitĂ©s de chaque rĂ©gion. A l'heure oĂč Ă  grands frais, les principales Instances Internationales Black Vulture Conservation Fondation, Fondation for the Conservation of the Bearded Vulture, Frankfurt Zoological Society, Royal Society for the Protection of Birds, BirdLife International. tentent Ă  travers un Plan d'Action pour les Vautours dans les Balkans de reconstituer les populations de Vautours de ces pays, il est urgent d'agir et ainsi ne pas laisser pourrir une situation en Espagne avec des effets incalculables sur l'avenir de la biodiversitĂ© en Europe. A l'heure enfin oĂč l'avenir des rapaces nĂ©crophages est gravement menacĂ©, il est temps de reconnaĂźtre le rĂŽle des Vautours dans l'Ă©limination des dĂ©chets, contribuant ainsi aux objectifs de SantĂ© Publique affichĂ©s par les Etats pour garantir un certain niveau de SĂ©curitĂ© Sanitaire. La LPO/BirdLife, en tant que gestionnaire de programmes de conservation franco-espagnols dans les PyrĂ©nĂ©es sur le thĂšme des Vautours, souhaite apporter son appui et ses compĂ©tences aux initiatives et aux efforts des instances de conservation d'Espagne pour parvenir Ă  une solution satisfaisante. Elle assure la SEO/ BirdLife de son soutien total dans ce combat. Finalement Jean-Claude, il n'y avait peut-ĂȘtre aucune raison de se rĂ©jouir de ces contacts rĂ©cents de Vautours notamment en Dordogne... mais peut-ĂȘtre que l'on pourrait lancer l'idĂ©e un peu folle de fixer les Vautours ailleurs en Aquitaine en Sarladais par exemple pour prendre le relais? Sachant qu'a priori çà trotte dĂ©jĂ  dans la tĂȘte de quelques personnes notamment en Auvergne... Source communication sur une liste Ornithologique en mai 2006 en rĂ©ponse Ă  des questions d'un listaire. Michel Terrasse Vice-PrĂ©sident LPO/ BirdLife France Mission Rapaces/LPO 42, Rue Mederic 92250 La Garenne-Colombes France Tel 00 33 1 47 82 63 11 - Observations Le propos ne semble pas trĂšs cohĂ©rent avec celui du communiquĂ© du 15 mai 2007 Michel Terrasse se contredit sur Europe 1 Voir communiquĂ© de l'ASPP 65 CommuniquĂ© de presse du 8 aoĂ»t 2007 de la PrĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques repris par les Hautes-PyrĂ©nĂ©es - Des Vautours inquiĂštent les Ă©leveurs de Cerdagne Suite Ă  la dĂ©couverte d'un cadavre de jument, la question de la rĂ©gulation de certaines espĂšces se pose Triste spectacle ce samedi de juin 2006 pour un Ă©leveur. Alors qu'il se promĂšne dans son exploitation, il aperçoit une jument au sol, blessĂ©e et complĂštement stressĂ©e. Il croit tout de suite en la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs quand non loin de lĂ , il dĂ©couvre une autre jument, morte celle-ci, entourĂ©e de 150 Vautours fauves. C'est la premiĂšre fois qu'un tel phĂ©nomĂšne est constatĂ© dans la rĂ©gion qui compte pas moins de oiseaux de la sorte. Les Ă©leveurs admettent que "chacun a droit de vivre" mais il pense qu'il va falloir songer Ă  rĂ©guler cette population de Vautours qui pourrait, Ă  terme, atteindre les spĂ©cimens. Au delĂ  du prĂ©judice estimĂ© Ă  euros pour l'Ă©leveur concernĂ©, chacun vit, dorĂ©navant, dans la peur que cela se reproduise. Auteur Claude Stephane Source France 3 Sud du 13 juin 2006 - Les Vautours mangent aussi les vivants Qu'est-ce qui a bien traversĂ© l'esprit des Vautours, habituellement nĂ©crophages? Plusieurs d'entre eux ont attaquĂ© des animaux de ferme au Pays basque, dans le canton de Bidache PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. "Une vache adulte d'environ six ans Ă©tĂ© attaquĂ©e et tuĂ©e vendredi par plusieurs dizaines de Vautours affamĂ©s Ă  Ilharre", a indiquĂ© Didier HervĂ©, directeur de l'Institution Patrimoniale du Haut-BĂ©arn IPHB, citant des "tĂ©moignages dont la crĂ©dibilitĂ© ne fait pas de doute". D'autres faits, "inquiĂ©tants", ont Ă©tĂ© rĂ©cemment observĂ©s par des fermiers dans la rĂ©gion, notamment Ă  Bergouey, autre commune du Pays basque proche de Bidache, Ă  30km environ Ă  l'est de Bayonne. Les attaques signalĂ©es ont concernĂ© un poulain, une jument et une Ăąnesse. - Des oiseaux affamĂ©s Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'Ă©limination des dĂ©chets animaux dans les abattoirs. L'attaque d'une vache vivante le 11 mai a fait l'objet d'un rapport de la gendarmerie de Saint-Palais. "Les gendarmes alertĂ©s par des tĂ©moins ont vu 100 Ă  150 Vautours qui Ă©taient encore dans les alentours", a prĂ©cisĂ© un responsable de cette gendarmerie, ajoutant que des fermiers assuraient en avoir vu "environ 400". Selon l'IPBH, la population totale de Vautours a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  environ 500 couples dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de couples de Vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon. Source Ă©ditions du 14/05/2007 - Attention Ă  l'information Ă  sensation sur les Vautours Chaque annĂ©e, la question des "attaques" de Vautours ressurgit. Hier, quelques mĂ©dias locaux et nationaux ont repris une information extrĂȘmement accusatrice sans vĂ©ritable travail d'investigation. La LPO demande un droit de rĂ©ponse pour expliquer la rĂ©alitĂ© de la situation des Vautours en France. Un certain nombre de journaux, de radios et une tĂ©lĂ©vision ont publiĂ© hier 14 mai 2007, sans contacter les organismes responsables de la protection des Vautours en France Parc National des PyrĂ©nĂ©es, LPO, etc., des titres comme "Les Vautours attaquent le Pays basque", sans aucune analyse de la situation ou investigation poussĂ©e concernant les faits. Ces informations, livrĂ©es brutes et sans recul au grand public, sont dĂ©vastatrices pour tout l'effort de conservation de cette espĂšce rare et menacĂ©e menĂ© en France et en Europe depuis plus de trente ans. Or en Espagne, Navarre et Gipuzkoa, oĂč les mĂȘmes Ă©vĂšnements ont Ă©tĂ© rapportĂ©s, on constate que dans 90 % des cas, les Vautours Ă©taient accusĂ©s bien trop vite. Dans seulement 10% des cas annoncĂ©s, il y avait effectivement eu un dĂ©gĂąt sur le bĂ©tail mais il s'agissait de cas prĂ©cis et isolĂ©s de bĂȘtes laissĂ©es seules en difficultĂ© malades, coincĂ©es ou lors de mises bas difficiles. En effet, la majoritĂ© des tĂ©moignages fait par les Ă©leveurs concerne des cas de mortalitĂ©s constatĂ©s avec des Vautours prĂ©sents mais les attaques ne sont pas observĂ©es directement. Il existe presque toujours un doute sur ce qu'il s'est rĂ©ellement passĂ©, en particulier lors des mises bas, mĂȘme si les Ă©leveurs sont de bonne foi et si leur douleur doit ĂȘtre prise en compte. La prĂ©sence de Vautours, toujours impressionnante visuellement, est la premiĂšre chose qui saute aux yeux et les Vautours sont systĂ©matiquement incriminĂ©s. L'imaginaire collectif nĂ©gatif autour de cet animal a tĂŽt fait de ressurgir, et il est accusĂ© systĂ©matiquement de tous les mĂ©faits, comme par le passĂ©. Ce que l'on dit moins, parce que c'est moins sensationnel, c'est que les Vautours gĂ©nĂšrent des centaines de milliers d'euros d'Ă©conomie dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques 64 tant sur le plan touristique qu'en jouant le rĂŽle d'Ă©quarrisseur naturel brebis en extensif dans le dĂ©partement et donc en nettoyant les montagnes et les collines des carcasses qui sinon poseraient un rĂ©el problĂšme sanitaire pour les populations humaines. Et que dire de l'Ă©conomie de COÂČ rĂ©alisĂ© par l'Ă©quarrissage naturel et gratuit effectuĂ© par les Vautours, en Ă©vitant le transport par camion et le brĂ»lage des carcasses en usine? A l'heure actuelle, tous les cas sont enregistrĂ©s par l'Observatoire des dommages au bĂ©tail Ă  la suite des constats rĂ©alisĂ©s par des gardes. Or les cas dĂ©noncĂ©s ne sont pas encore analysĂ©s et il n'est donc pas possible de dĂ©terminer la part de cas certains, incertains ou douteux concernant ces tĂ©moignages. En 2005 et 2006, une trentaine de cas par an au total a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©. Mais combien d'entre eux concernent un rĂ©el accident, puisqu'en Espagne seul 1 cas sur 10 s'avĂšre rĂ©el? Enfin, il faut noter un fait trĂšs important les assurances agricoles ne remboursent pas les mortalitĂ©s par retournement de matrice mise bas se passant mal, avec retournement de l'utĂ©rus Ă  l'extĂ©rieur du corps lors de la mise bas, alors qu'il s'agit de la premiĂšre cause de mortalitĂ© des vaches. Et c'est essentiellement dans ces cas que des accusations contre les Vautours sont portĂ©es. Or ce retournement peut intervenir jusqu'Ă  une semaine aprĂšs la mise bas! Lorsqu'il advient, un Ă©leveur peut ou non sauver sa vache, s'il arrive avant les Vautours. Dans la plupart des cas, les vaches ne sont pas surveillĂ©es les Vautours sont alors dĂ©couverts sur la vache et accusĂ©s de l'avoir tuĂ©e, alors qu'elle a pu mourir d'un retournement de matrice. La LPO demande Ă  ce qu'un vrai travail d'investigation soit fait avant d'annoncer de telles informations, dont les consĂ©quences sont dramatiques. CommuniquĂ© de presse de la LPO du mardi 15 mai 2007 - Commentaires Le problĂšme n'est pas nouveau puisqu'un observatoire a Ă©tĂ© mis en place avec l'IPHB en 2005. Mais le sujet dĂ©range le milieu Ă©cologiste dont, une fois encore, le seul objectif soit le mensonge en vue de dĂ©nigrer et faire disparaĂźtre le pastoralisme pyrĂ©nĂ©en. De plus, ce communiquĂ© ne semble pas trĂšs cohĂ©rent avec les propos tenus par Michel Terrasse, Vice-PrĂ©sident de la LPO, il y a un an. Par ailleurs, ce communiquĂ© est d'une approximation dĂ©concertante. La problĂ©matique soulevĂ©e aujourd'hui concerne des bovins, au pire des Ă©quidĂ©s. Or la LPO parle d'ovins. Mais quant Ă  parler d'ovins, donnons des chiffres justes. Il n'y a pas " brebis en extensif dans le dĂ©partement" des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques comme l'affirme la LPO mais environ, en pĂ©riode estivale, brebis dont en transhumance. Ce qui est assez diffĂ©rent et signifie qu'aujourd'hui il y a environ brebis sur place qui ne sont pas toutes en estive mais le plus souvent parquĂ©es Ă  proximitĂ© des fermes. Doit-on voir dans ces propos de la LPO, de la mauvaise foi, de la propagande mensongĂšre, le dĂ©veloppement d'une doctrine sectaire comme nous l'avons vu avec d'autres pour l'ours ou bien un manque d'informations ou une prĂ©cipitation mĂ©diatique Ă  se manifester pour se faire voir et exister? Ce ne sont que des questions. A chacun d'y trouver une rĂ©ponse. Si l'Ă©quarrissage naturel participe incontestablement au maintien de la biodiversitĂ©, encore faut-il remplir plusieurs conditions pour que la thĂ©orie et la littĂ©rature soient une rĂ©alitĂ©. Parmi ces conditions citons Disposer d'une lĂ©gislation de part et d'autre de la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es permettant de laisser sur place ou dans des lieux dĂ©finis des carcasses d'animaux morts naturellement. Le parler vrai, c'est Ă  dire la vĂ©ritĂ© publiquement et Ă  tout le monde pour ne pas crĂ©er un climat hostile au Vautour. Accepter les observations des Ă©leveurs et leur faire confiance. Ce sont les principaux acteurs du terrain. Faire des rĂ©unions d'information acceptant les points de vue de toutes les parties. Accepter l'expertise de toutes les parties incluant autant l'IPHB que les organisations d'Ă©leveurs mais surtout les chambres consulaires Chambre d'agriculture. Exclure, par principe, les avis, connaissances et compĂ©tences des acteurs du terrain c'est favoriser le conflit. Fournir publiquement toutes les preuves des propos et en particulier les rĂ©fĂ©rences des expertises et Ă©tudes auxquelles le mouvement Ă©cologiste, notamment la LPO, fait rĂ©fĂ©rence afin d'Ă©viter toutes ambiguĂŻtĂ©s et suspicion des uns envers les autres. Sans le respect de ces conditions, il y a fort Ă  parier que nous allons vers le conflit entre 2 parties celle du terrain et celle des thĂ©oriciens Ă©cologistes dont on ne peut pas nier le caractĂšre idĂ©ologique et sectaire de certains d'entre eux qui ne conduira qu'Ă  crĂ©er des conditions dĂ©favorables aux Vautours. A suivre.... mais difficile de prendre les propos de la LPO au sĂ©rieux. Leur sectarisme Ă©idĂ©ologique et surtout leur grand besoin de mĂ©diatisation semble les aveugler.... Ce n'est pas nouveau. Louis Dollo, le 16 mai 2007 La rĂ©action des Ă©cologistes français - Les Vautours passent Ă  l'attaque Il y a quelques jours, des Vautours ont attaquĂ© et souvent tuĂ©, en diffĂ©rents endroits, des juments, une vache, une Ăąnesse et un poulain dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. De plus en plus nombreux, ces oiseaux protĂ©gĂ©s qui chassent en groupes rencontreraient des difficultĂ©s pour trouver leur alimentation. Cela pourrait expliquer la raison pour laquelle ces rapaces, habituellement charognards, s'en prennent dĂ©sormais aux animaux vivants. Dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, plusieurs attaques de ce type ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© constatĂ©es. Certaines ont eu lieu dans le secteur d'Arrens-Marsous. Des vaches et des juments qui mettaient ou venaient juste de mettre bas ont vu leurs petits littĂ©ralement massacrĂ©s par des hordes de Vautours. Ă  l'Ă©poque, ces attaques avaient Ă©tonnĂ©, et parfois mĂȘme Ă©tĂ© rĂ©futĂ©es par des spĂ©cialistes de la vie animale qui, finalement, devant les preuves matĂ©rielles avaient dĂ» prendre note du bien fondĂ© des tĂ©moignages rapportĂ©s par des observateurs de ces carnages. - Agressifs avec les Hommes Sans vouloir donner dans le sensationnel, certains jurent mĂȘme que ces oiseaux se sont montrĂ©s agressifs avec l'homme. C'est le cas de StĂ©phane Bordachar, un Ă©leveur de brebis de Tardets qui a assistĂ©, dimanche 6 mai, Ă  l'attaque de deux juments. "J'amenais mes bĂȘtes au prĂ© quand je les ai vus tournoyer au-dessus du bois. Soudain, ils ont plongĂ© sur les juments. Ils Ă©taient une vingtaine sur "Lila" qui Ă©tait en train de pouliner". AprĂšs avoir rĂ©ussi Ă  faire fuir les Vautours, ce dernier est immĂ©diatement allĂ© tĂ©lĂ©phoner au propriĂ©taire des chevaux et au vĂ©tĂ©rinaire du secteur pour les avertir de ce qui se passait. "Je suis alors remontĂ© au bois, poursuit StĂ©phane Bordachar. Cette fois, il y avait une cinquantaine d'oiseaux autour de la jument. Je me suis approchĂ© et l'un d'eux a aussitĂŽt essayĂ© de me donner un coup de bec. J'ai vu qu'ils avaient tuĂ© le poulain". Ce jour-lĂ , il a interdit Ă  ses jeunes enfants de sortir. Vendredi, ces inquiĂ©tantes prĂ©dations ont Ă©tĂ© abordĂ©es lors d'une rĂ©union qui s'est tenue Ă  la prĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Jean-Marc Delcasso, le prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale de la chasse des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, est conscient de ce problĂšme "Cela fait 4 Ă  5 ans que nous sommes confrontĂ©s Ă  ces questions. Les populations se sont dĂ©veloppĂ©es. Comme elles ne trouvent plus de quoi manger, ces oiseaux ont changĂ© de moeurs. Aujourd'hui, il faut les rĂ©guler ou les nourrir. De plus, il en arrive d'Espagne oĂč les aires d'Ă©quarrissages Ă  ciel ouvert ont Ă©tĂ© fermĂ©es. Comme dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, beaucoup dĂ©fendent "qu'il est dĂ©sormais plus que temps que de rĂ©guler cette espĂšce". Certains craignent qu'ils puissent un jour "s'en prendre, par exemple, Ă  un randonneur blessĂ©". A l'heure oĂč l'ours commet de nouvelles attaques, celles de ces rapaces ne font qu'inquiĂ©ter encore un peu plus les Ă©leveurs Ă  un mois de la montĂ©e des troupeaux dans les estives. Source La DĂ©pĂȘche du Midi du 15 mai 2007 - Les Vautours s'attaquent aux Vaches Divers cas d'attaques d'animaux de ferme par des Vautours ont Ă©tĂ© signalĂ©s au Pays basque. Une vache a Ă©tĂ© tuĂ©e par ces rapaces vendredi dans le canton de Bidache PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. "Une vache adulte d'environ six ans Ă©tĂ© attaquĂ©e et tuĂ©e par plusieurs dizaines de Vautours affamĂ©s Ă  Ilharre", indique Ă  l'AFP Didier HervĂ©, directeur de l'Institution Patrimoniale du Haut-BĂ©arn IPHB. D'autres faits inquiĂ©tants ont Ă©tĂ© rĂ©cemment observĂ©s par des fermiers dans la rĂ©gion, notamment Ă  Bergouey, autre commune du Pays basque proche de Bidache, Ă  30km Ă  l'est de Bayonne. Les attaques signalĂ©es auraient concernĂ© un poulain, une jument et une Ăąnesse. Les Vautours, une espĂšce nĂ©crophage protĂ©gĂ©e depuis des dĂ©cennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repĂ©rĂ©s dans la montagne. Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'Ă©limination des dĂ©chets animaux dans les abattoirs. La population totale de Vautours a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e Ă  environ 500 couples dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de couples de Vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon. Source AFP / Plein champ du 15 mai 2007 - Onze attaques attribuĂ©es aux rapaces Depuis mars 2007, l'observatoire dĂ©partemental a relevĂ© onze cas de dommages au bĂ©tail La polĂ©mique enfle dans les vallĂ©es du BĂ©arn et du Pays basque. Depuis le 5 mars 2007, onze Ă©leveurs ont tĂ©moignĂ© de dĂ©cĂšs de vaches, de veaux, d'Ăąnesses, d'Ăąnons, de juments, de poulains, de brebis et d'agneaux. Soit une perte de seize bĂȘtes et une blessĂ©e. Ils attribuent ces dommages Ă  des "attaques" de Vautours fauves qu'ils ont vu tournoyer autour de leur bĂ©tail. Les dommages les plus rĂ©cents ont amenĂ© la prĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Ă  demander "au MinistĂšre de l'Ecologie, la mise en place d'un protocole d'intervention en cas d'attaque prĂ©voyant la participation d'un vĂ©tĂ©rinaire". Une requĂȘte formulĂ©e depuis 2002 par les membres de l'Observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail que coprĂ©side Augustin MĂ©devielle, maire d'Aste-BĂ©on. "On nous a souvent promis des moyens financiers pour rĂ©aliser des analyses vĂ©tĂ©rinaires. Elles sont indispensables. Elles permettraient de clarifier les choses afin de mettre en place une indemnisation pour les cas avĂ©rĂ©s". ProtĂ©gĂ©s. ProtĂ©gĂ©e par l'Ă©tat, en raison de sa quasi-disparition dans les annĂ©es 70, la population de Vautours fauves a bien augmentĂ© depuis. En 2006, on dĂ©nombrait plus de 500 couples en BĂ©arn et au Pays basque et prĂšs de en Espagne. Depuis 1997, le plus grand nombre de dommages rĂ©pertoriĂ©s est de 41, l'an dernier. "Il ne faut pas nier les tĂ©moignages des Ă©leveurs", explique Didier HervĂ©, directeur de l'Institution Patrimoniale du Haut BĂ©arn, qui centralise les donnĂ©es de l'Observatoire. "Mais on assiste Ă  une radicalisation des esprits alors qu'il faut agir dans la concertation. L'observatoire compte des Ă©leveurs, des techniciens et des membres du rĂ©seau PyrĂ©nĂ©es vivantes". La prochaine rĂ©union de l'observatoire n'est pas fixĂ©e. Dans le contexte politique actuel, il faudra sans doute attendre l'aprĂšs-lĂ©gislatives. Auteur Odile Faure Source Sud-Ouest du 16 mai 2007 - Quand les Vautours se transforment en fauves Les Vautours tuent dans les PyrĂ©nĂ©es, assombrissant un peu plus la rĂ©putation de ce charognard dont Lucky Luke nous a dressĂ© un portrait peu flatteur. Ces jours-ci, plusieurs attaques d'animaux de ferme par des Vautours ont Ă©tĂ© signalĂ©es au Pays basque. Une vache a mĂȘme Ă©tĂ© tuĂ©e dans le canton de Bidache 64. Personne n'aurait imaginĂ© que les rapaces s'en prennent au bĂ©tail vivant, Ă©tant plutĂŽt assimilĂ©s Ă  une espĂšce nĂ©crophage qui ne se repaĂźt que de cadavres repĂ©rĂ©s dans la montagne. Une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e auprĂšs de la gendarmerie de Saint-Palais. "Certains fermiers ont vu prĂšs de 400 Vautours", raconte un responsable de la gendarmerie. - Mais aussi des Chevaux Mais la vache n'est pas la seule Ă  avoir pĂ©ri sous le bec crochu et les serres de l'oiseau. Un poulain, une jument et une Ăąnesse ont subi le mĂȘme sort. Selon l'Institut Patrimonial du Haut-BĂ©arn IPHPB, des dizaines de morts suspectes d'animaux de ferme sont signalĂ©es chaque annĂ©e dans la rĂ©gion. L'an passĂ©, une trentaine de cas ont Ă©tĂ© examinĂ©s par l'Observatoire des dommages au bĂ©tail, un organisme pilotĂ© par le sous-prĂ©fet d'Oloron-Sainte-Marie. "Ces plaintes concernent tous les cas, qu'il s'agisse d'attaques directes ou de prĂ©lĂšvements d'animaux, souvent des veaux mort-nĂ©s ou le placenta de femelles qui ont mis bas", souligne Martine Razin, de la Ligue de protection des oiseaux, mission rapaces. Mais, Ă  l'Ă©gal de l'ours, autre prĂ©dateur protĂ©gĂ©, le Vautour fauve peut-il ĂȘtre dangereux pour l'homme"? Il en existe des milliers dans le monde, des tonnes de pages de rĂ©cits lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©es. Jamais une quelconque agression n'a Ă©tĂ© relatĂ©e. De toute façon, l'oiseau n'est pas armĂ© pour ça", prĂ©cise Philippe Serres qui, travaillant sur le programme "PyrĂ©nĂ©es vivantes", voit dĂ©jĂ  se dĂ©velopper une phobie autour du Vautour. Pourquoi alors ces attaques brutales? Pour manger, l'oiseau est capable de voler 250 km par jour, surtout s'il ne niche pas. Il s'agit souvent de Vautours espagnols qui, en l'absence de neige, sĂ©journent du cĂŽtĂ© français, le versant le plus ensoleillĂ©. CĂŽtĂ© Espagne, ils n'ont plus rien Ă  manger car la plupart des provinces espagnoles ont accĂ©lĂ©rĂ© la fermeture de leurs "muladares". Dans ces points de nourrissage prĂ©sents dans chaque village, les Ă©leveurs abandonnaient aux Vautours leurs animaux morts. De fait, les Vautours ont changĂ© de comportement. PoussĂ©s par la faim, ils se sont regroupĂ©s dans des endroits inhabituels, au sol, dans des arbres ou sur les maisons situĂ©es prĂšs d'anciens sites d'alimentation. Pour les riverains, cette prĂ©sence n'a rien de franchement rassurant. Une autre version des "Oiseaux"? Auteur Jean-Marie Decorse Source La DĂ©pĂȘche du Midi du 16 mai 2007 - Profession Ă©quarrisseur VoilĂ  quelques annĂ©es que le Vautour est Ă  l'origine d'une rĂ©flexion Ă©conomique. "A combien s'Ă©lĂšverait le coĂ»t de l'Ă©quarrissage du bĂ©tail mort si le Vautour n'existait pas? GrĂące au rapace, on Ă©conomise des millions d'euros chaque annĂ©e", argumente la Ligue de protection des oiseaux. Le prix de l'Ă©quarrissage a mĂȘme fait l'objet d'une Ă©tude du CNRS. Le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques possĂšde un cheptel de moutons. Or, la mortalitĂ© chez des ovins est estimĂ©e de 3 Ă  5 %, soit ovins par an. Si on considĂšre que le prix de l'Ă©quarrissage est de 21€ par ovin ou caprin, auxquels il faut ajouter 66 Ă  96€ la tonne pour la transformation industrielle crĂ©mation, recyclage, on devine le niveau de dĂ©penses gĂ©nĂ©rĂ© par le traitement des bĂȘtes, qui plus est rĂ©putĂ©es impropres Ă  la consommation. De plus, ajoutent les dĂ©fenseurs du Vautour, l'Ă©quarrissage naturel favorise le maintien de la biodiversitĂ©. C'est Ă  ce titre aussi que l'Europe a voulu protĂ©ger cet oiseau qui nettoie intĂ©gralement les carcasses et ne laisse que les os abandonnĂ©s aux GypaĂštes Barbus. Auteur Jean-Marie Decorse Source La DĂ©pĂȘche du Midi du 16 mai 2007 - Observations du Webmaster Le cheptel des PyrĂ©nĂ©es est de environ brebis dont prĂ©s de la moitiĂ© dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques BĂ©arn et Pays-Basque Les estimations de 3 Ă  5% de mortalitĂ© ne reposent sur aucune rĂ©fĂ©rence scientifique. A partir des 2 points ci-dessus, nous avons une idĂ©e du sĂ©rieux de l'article. - Respecter les tĂ©moignages des Ă©leveurs "L'inquiĂ©tude monte". Didier HervĂ©, le directeur de l'Institution patrimoniale du haut BĂ©arn a pu le constater, jeudi soir, Ă  l'occasion de la rĂ©union qu'il organisait Ă  Oloron. On y croisait des agriculteurs, les reprĂ©sentants du centre ovin et d'un groupement de vĂ©tĂ©rinaires, le prĂ©sident de la Chambre d'agriculture et des Ă©lus locaux. Une trentaine d'Ă©leveurs ont des dĂ©gĂąts imputĂ©s aux Vautours. Le secteur le plus touchĂ© se situe entre Saint-Palais, Bidache et Saint-Jean-Pied-de-Port. Les cas sont moins nombreux en zone de montagne. "Les Ă©leveurs prĂ©sents souhaitaient des mesures. Et avant tout qu'on respecte leurs tĂ©moignages. Puis l'organisation d'une surveillance et la mise en place d'expertises. Ils sont favorables Ă  une gestion de la population. La question est de savoir si le statut de cette espĂšce protĂ©gĂ©e depuis 1976 doit ĂȘtre adaptĂ©. Mais ils se montrent prudents face aux indemnisations. Nous sommes un peu dans la mĂȘme problĂ©matique que l'ours." Source Sud Ouest du 2 juin 2007 - Le test "Vautour" Des vĂ©tĂ©rinaires proposent leur mĂ©thode pour Ă©tablir qu'une bĂȘte est morte ou non du fait des Vautours "L'analyse nous dit si l'animal Ă©tait vivant ou mort quand il a Ă©tĂ© mordu par les Vautours" VĂ©ronique ZĂ©noni, du Groupement technique vĂ©tĂ©rinaire des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, a dĂ©taillĂ© jeudi soir, Ă  la Maison des vallĂ©es d'Oloron, Ă  la demande de l'IPHB lire ci-contre, le protocole qui permet de rĂ©pondre Ă  la question cruciale, au centre de la polĂ©mique entre Ă©leveurs et environnementalistes, ces derniers soutenant formellement que les Vautours ne s'attaquent qu'Ă  des bĂȘtes mortes. Fiable, cette autopsie in situ l'est sous certaines conditions "L'idĂ©al est que le vĂ©tĂ©rinaire intervienne le jour mĂȘme, sur un cadavre non dĂ©placĂ© et protĂ©gĂ©, "souligne le Dr ZĂ©noni. Cette mĂ©thode proposĂ©e depuis deux ans par les "vĂ©tos" du Groupement reprend celle utilisĂ©e sur les animaux tuĂ©s par la foudre. Elle fait procĂ©der Ă  une analyse des tissus examen histologique "Il faut bien cerner l'endroit du corps de l'animal que les Vautours ont attaquĂ© en premier. Si la bĂȘte Ă©tait encore vivante, on le verra au microscope, car le sang circulait encore Ă  ce moment-lĂ ." - La part du Vautour Le Groupement propose une convention, et sur le plan pratique un numĂ©ro d'appel unique "On pourrait ainsi faire la part de ce qui est rĂ©ellement dĂ» aux attaques des Vautours." Pour Didier HervĂ©, directeur de l'IPHB, l'Ă©tude de rentabilitĂ© est vite faite "Avec le dĂ©placement du vĂ©to, chaque intervention coĂ»terait entre 200 et 250 euros. Ce n'est pas rien, mais quand un Ă©leveur perd une vache ou un veau, il perd euros!" SystĂ©matisĂ©es aux cas de l'annĂ©e derniĂšre, ces analyses auraient coĂ»tĂ© euros, extrapole M. HervĂ©. Plus en fonction des attaques avĂ©rĂ©es 60 Ă  70 % selon lui et sur la base du barĂšme d'indemnisation des dĂ©gĂąts d'ours, il aurait fallu payer aux Ă©leveurs 20 000 euros. Serait-ce si cher payĂ© pour la paix des vallĂ©es bĂ©arnaises et des pacages du Pays basque? On en est Ă  ce jour Ă  27 tĂ©moignages de dommages, en 2007. Auteur Thomas LonguĂ© Source Sud Ouest du 2 juin 2007 - Historique des prĂ©dations et situation au 7 juin 2007 Les chiffres les plus fantaisistes circulent sur certaines listes de dialogue et certains forums quand au nombre de dossier ouvert liĂ©s aux sinistres occasionnĂ©es par des Vautours. Selon l'IPHB qui gĂšre l'observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail la situation officielle est la suivante Les tĂ©moignages transmis Ă  l'IPHB sont 2002 19 dossiers 2003 7 2004 34 2005 25 2006 41 2007 L'Observatoire va se rĂ©unir Ă  la fin du mois juin. Tous les dossiers ne sont pas encore parvenus. A ce jour l'IPHB a eu connaissance de 31 cas mais ces dossiers doivent ĂȘtre validĂ©s et complĂ©tĂ©s lors de la prochaine rĂ©union de l'Oservatoire DĂ©partemental des dommages au bĂ©tail le 29 juin 2007. Source des chiffres IPHB, le 7 juin 2007 - Vautour contre planeur Le Vautour qui a fondu sur nous Vautour contre planeur en 2003 InstallĂ© dans la rĂ©gion paloise, un pilote de planeur n'a jamais oubliĂ© le jour oĂč, en 2003, un Vautour a percutĂ© son appareil, brisant la verriĂšre du cockpit et blessant son passager Les Vautours changent-ils de comportement? Bernard, un pilote de planeur installĂ© dans l'agglomĂ©ration paloise, n'a pas la rĂ©ponse Ă  cette question. Mais le dĂ©bat engagĂ© rĂ©cemment autour de ces rapaces a ravivĂ© chez lui un souvenir qu'il n'oubliera jamais. La scĂšne qu'il garde encore trĂšs prĂ©cisĂ©ment en mĂ©moire s'est dĂ©roulĂ©e le 30 juillet 2003, Ă  mĂštres d'altitude, dans les PyrĂ©nĂ©es ariĂ©geoises. Instructeur d'un stage de vol Ă  voile, Bernard survolait le Mont Valier Ă  bord d'un planeur Centrair 201 oĂč avait Ă©galement pris place l'un de ses Ă©lĂšves. "La verriĂšre a explosĂ©". "Nous effectuions une spirale Ă  gauche, dans une ascendance, Ă  cinquante mĂštres du sol"raconte-t-il. "Je m'apprĂȘtais Ă  rentrer au terrain lorsque j'ai aperçu un Vautour au-dessus de nous. J'avais l'habitude de voler Ă  proximitĂ© de ces oiseaux. Mais, tout d'un coup, celui-lĂ  a foncĂ© vers le planeur, ailes repliĂ©es, pattes en avant, comme une pierre qui tombe". "Il a explosĂ© toute la verriĂšre avant du cockpit, et mon passager s'est retrouvĂ© dans les choux, Ă©vanoui, un bras pendant Ă  l'extĂ©rieur de l'appareil, et avec l'oiseau sur lui. Il saignait de partout". "J'ai tout de suite plongĂ© vers la vallĂ©e, et rĂ©alisĂ© que - malgrĂ© le choc - le planeur Ă©tait pilotable". L'appareil s'est posĂ© Ă  Saint-Girons. Le passager avant ayant encore sur lui le cadavre du Vautour. Victime d'un traumatisme crĂąnien, le jeune homme est restĂ© trois jours Ă  l'hĂŽpital. Et le Bureau enquĂȘte accidents a conclu Ă  une mĂ©connaissance du pĂ©ril aviaire de la part de l'instructeur. L'avis d'un fauconnier Des conclusions qui n'ont pas vraiment satisfait le pilote du planeur accidentĂ©. D'autant plus qu'une longue discussion engagĂ©e par la suite avec un fauconnier n'a pas manquĂ© de le troubler. "Il m'a expliquĂ© que les Vautours accompagnent leurs petits pendant une certaine pĂ©riode, Ă  un endroit Ă©loignĂ© de leur territoire, et qu'ils leur apprennent Ă  coloniser ce secteur. En leur montrant aussi comment chasser". "Je lui ai confiĂ© mon Ă©tonnement de voir un oiseau s'en prendre Ă  un planeur ayant une envergure de vingt mĂštres. Il m'a rĂ©pondu qu'en fait, les rapaces n'avaient aucune notion de la dimension ou du danger". "Selon lui, ce genre de comportement allait d'ailleurs se reproduire. Car les colonies de Vautours se dĂ©veloppent, et cherchent de la nourriture. Les charniers mis Ă  leur intention dans la nature disparaissant, ces animaux - qui sont Ă  l'origine des charognards peuvent adopter un comportement de prĂ©dateur". La LPO sceptique Un rĂ©cit qui laisse dubitatif Pascal Orabi, coordonnateur d'un Plan National de Restauration du Vautour sur le Sud-Est et les PyrĂ©nĂ©es pour la Ligue Protectrice des Oiseaux LPO. Sans mettre en cause la bonne foi du pilote, ce spĂ©cialiste - qui est aussi un adepte du deltaplane rappelle qu'un Vautour, animal essentiellement nĂ©crophage, "n'est pas un aigle" et n'a par ailleurs pas le rĂ©flexe de dĂ©fendre sa progĂ©niture. Tout comme il souligne la rapiditĂ© avec laquelle les jeunes rapaces prennent leur indĂ©pendance vis-Ă -vis de leurs gĂ©niteurs. Par contre, estime-t-il, le risque de collision peut ĂȘtre grand lorsqu'un planeur, en montĂ©e dans une thermique Ă  plus de 100 km/h, vole au-dessus de crĂȘtes, Ă  peu de distance des lieux de reproduction des Vautours, qui nichent dans les parois rocheuses. La LPO expliquant par ailleurs dans un rapport sur l'accident, diffusĂ© sur Internet composer F-CGTN que "le rĂ©flexe d'un oiseau voulant Ă©viter un intrus ou se sentant agressĂ©, est de plier une ou les deux ailes et de plonger". "Je ne suis pas contre ces oiseaux et j'ai plutĂŽt la fibre Ă©cologique" estime pour sa part Bernard. "Mais je sais bien ce qui m'est arrivĂ©. Et une chose est sĂ»re. Je ne suis pas allĂ© jouer avec le Vautour qui a fondu sur nous". Auteur N Source Sud-Ouest du 16 juin 2007 - Commentaire et rapport du BEA Le BEA Bureau d'EnquĂȘtes et d'Analyses pour la SĂ©curitĂ© AĂ©rienne Civile a Ă©tabli un rapport d'enquĂȘte sur cette accident survenu le 30 juillet 2003 dans le secteur du Mont Valier 09 au Centrair 201 B"Marianne"immatriculĂ© F-CGTN. Il prĂ©cise Circonstances Le vol se dĂ©roule dans le cadre d'un stage de dĂ©couverte du vol Ă  voile. L'instructeur indique qu'alors que le planeur est en spirale Ă  gauche dans une ascendance prĂšs du relief, un des Vautours Ă©voluant au-dessus de l'aĂ©ronef replie brusquement ses ailes et plonge. L'oiseau voir photographie ci-dessous heurte la verriĂšre, pĂ©nĂštre dans le cockpit, blessant ainsi l'Ă©lĂšve en place avant qui s'Ă©vanouit. L'instructeur s'assure que le planeur peut poursuivre le vol. Il contacte par radio le personnel au sol afin de prĂ©venir les secours et revient atterrir sur l'aĂ©rodrome de Saint-Girons. Le passager reste inconscient jusqu'Ă  l'atterrissage. L'instructeur ajoute qu'il n'avait jamais observĂ© de telles rĂ©actions chez ces rapaces. Des pilotes habituĂ©s Ă  voler sur le versant espagnol, oĂč les colonies de Vautours sont trĂšs importantes, prĂ©cisent qu'ils Ă©vitent de voler sous les rapaces. La Ligue pour la Protection des Oiseaux recommande de ne pas trop s'approcher des Vautours pour chercher des ascendances thermiques ou pour les photographier et en aucun cas par dessous. En effet, le rĂ©flexe d'un oiseau voulant Ă©viter un intrus ou se sentant agressĂ© est de plier une ou les deux ailes et de plonger. Source BEA Il n'est pas fait mention d'une erreur de pilotage mais de simples recommandations de pilotes ayant l'habitude de voler dans des lieux oĂč la prĂ©sence des Vautours est importante. Par ailleurs, la LPO donne une indication mais il est parfois d'ifficile d'apprĂ©cier le bon et le mauvais avec cet organisme. Il serait peut-ĂȘtre souhaitbale que des rĂšgles de pilotage au milieu des rapaces soient clairement dictĂ©es, ce qui ne semble pas ĂȘtre le cas. Toute fois, les rapaces Ă©tant partout dans les PyrĂ©nĂ©es, notamment les Vautours, et arrivant de maniĂšre inattendue, il est difficile de prĂ©voir l'imprĂ©visible. Dans le cas du Valier il n'existe aucune colonie importante de Vautours concentrĂ©es en un lieu surtout en 2003. Louis Dollo, le 4 septembre 2007 - Alors le chasseur fit feu sur l'Epouvantable BĂȘte En 1949, Pierre Poussimour tua de deux coups de fusil de chasse un Vautour qui s'en prenait Ă  une vieille femme isolĂ©e "Radar", un journal de l'Ă©poque, en fit sa"une"pleine page, le 25 septembre 1949 sous le titre "J'ai vu le Vautour s'abattre sur moi", un dessin montre le rapace fondant toutes serres dehors sur une vieille femme Ă©pouvantĂ©e par "l'Ă©pouvantable bĂȘte" sic. Ă  gauche de la scĂšne, un chasseur Ă©paule son fusil. C'est Pierre Poussimour. Qui devint le hĂ©ros de Bruges, pour avoir tuĂ© le rapace de deux cartouches de chevrotines. En pages intĂ©rieures du journal, une photo de groupe montre le chasseur aux cĂŽtĂ©s du maire de Bruges de l'Ă©poque, l'instituteur RĂ©mi Rey, derriĂšre la dĂ©pouille du rapace aux ailes dĂ©ployĂ©es dans toute leur envergure. Pierre Poussimour, qui Ă©tait facteur Ă  Asson aprĂšs avoir fait carriĂšre jusqu'au grade d'adjudant au 18e RI de Pau, est mort en 1975, Ă  l'Ăąge de 72 ans. Mais l'histoire est restĂ©e dans la mĂ©moire familiale. D'autant que l'original de la photo, prise en 1949 donc, et manifestement par un professionnel, a Ă©tĂ© retrouvĂ© chez les Naude, autre vieille famille de Bruges, dont est issue BĂ©atrice, l'Ă©pouse de Gilles Poussimour, 46 ans, petit-fils du chasseur. - PĂšre taiseux. Fernand Poussimour, 74 ans, pĂšre du prĂ©cĂ©dent, aurait Ă©tĂ© le seul susceptible d'ĂȘtre sur la vieille photo "Je n'y suis mĂȘme pas, car Ă  l'Ă©poque j'Ă©tais apprenti Ă  TurbomĂ©ca". De l'histoire, il n'en sait guĂšre plus que ce qu'en rapporte le journal Ă  sensations "Mon pĂšre chassait la caille quand il a entendu les cris de la vieille dame, Mme Majourau 74 ans, qui vivait avec sa fille, dans une maison isolĂ©e, Ă  Poueyssus, sur la route de Mifaget. Il ne m'en a jamais parlĂ©. C'est qu'attendez! Ă  l'Ă©poque, on ne discutait pas avec son pĂšre comme je le fais moi-mĂȘme aujourd'hui avec mon fils ou mon petit-fils". Un petit-fils, Ludovic, 22 ans, qui, question chasse, et contrairement Ă  Fernand, tient furieusement de son arriĂšre-grand-pĂšre Source Sud-Ouest du 16 juin 2007 - Est-ce encore les Vautours? Les brebis ont roulĂ© dans ce couloir sous le Pic Laguerre. Une est restĂ©e dans le gave - Ph. L. Dollo Hier aprĂšs midi, alors que les Vautours tournoyaient au-dessus d'Estaing sur la montagne du Paret et que la fĂȘte battait son plein au lac avec Eolo Tempo, Jean-Christophe, le berger qui vient de Berrogain-Laruns prĂšs de MaulĂ©on PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques constate la perte de 7 brebis de race manesch tĂȘtes rousses et noires. "Elles ont roulĂ© dans la pente. Il y en a encore une dans le gave". Ont-elles Ă©tĂ© tuĂ©es vives par les Vautours? Personne ne peut le dire. Mais alors pourquoi sont elle tombĂ©es? "L'an dernier j'avais eu le cas sur une seule mais cette annĂ©e cela fait dĂ©jĂ  7" s'inquiĂšte le berger. Ce matin, avec les gardes du Parc National, il montera sous le Pic Laguerre pour essayer de comprendre mais aussi pour en rĂ©cupĂ©rer 4 qui se sont rĂ©fugiĂ©es sur une vire et n'en bougent plus depuis hier. Auteur Louis Dollo Source Lourdes-Infos - Mis en ligne samedi 16 juin 2007-10h47 C'Ă©tait bien des Vautours... ils ont recommencĂ©... - RĂ©action d'une internaute Bonjour! Je vous assure, je n'ai rien bu, ni rien fumĂ©!!!!!! Je viens de voir 3 Vautours Fauves Ă  Bauvin, dĂ©partement du Nord de la France!!!!!!!! SurrĂ©aliste!!!! J'en reviens toujours pas!!!!! Ils se dirigeaient vers Billy Berclau Pas de Calais, d'Est en Ouest!!!!! Un truc dĂ©mentiel!!!! Vous imaginez pas!!!! J'en tremble encore!!!!! 3 Vautours Fauves!!!!! EspĂ©rons qu'ils regagnent vite leur territoire d'origine, parce que pas grand chose Ă  manger ici.... A vos jumelles!!!! Muriel - Commentaires Ce qui est surrĂ©aliste c'est d'avoir une telle rĂ©action. Si vous en tremblez encore de voir 3 Vautours fauves en vol, imaginez ce qu'il en est lorsque vous en avez 100 Ă  200 dans votre prairie autour de votre troupeau. C'est ce qui se vit au Pays Basque et une partie du BĂ©arn. En moins grande quantitĂ© sur les autres rĂ©gions des PyrĂ©nĂ©es. Et en plus il y a des ours... MĂȘme sur les toits de maison comme sur une de ces photos ci-dessus! Les Vautours n'ont plus Ă  manger. Ils vont se rĂ©pandre un peu partout. Inutile d'en Ă©lever pour en relĂącher comme fait la LPO Louis Dollo, le 20 juin 2007 - Vautours 30 000 € pour des expertises vĂ©tĂ©rinaires Une phase d'expĂ©rimentation est en cours pour apporter des Ă©lĂ©ments scientifiques face aux attaques dont font l'objet le bĂ©tail L'observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail a annoncĂ© hier Ă  Oloron le lancement d'une phase d'expĂ©rimentation afin d'approcher de maniĂšre plus scientifique les dĂ©gĂąts causĂ©s au bĂ©tail par les Vautours. Ces derniĂšres semaines, les tĂ©moignages d'attaques de rapaces sur des animaux de ferme se sont multipliĂ©s en Pays Basque. Hier les pouvoirs publics ont fait savoir qu'une enveloppe de allait accompagner le dispositif. Jusqu'Ă  prĂ©sent, l'observatoire des dĂ©gĂąts au bĂ©tail permettait de recueillir les tĂ©moignages mais ceux-ci ne donnaient pas lieu Ă  des vĂ©rifications ou Ă  des expertises se prononçant sur la responsabilitĂ© rĂ©elle du Vautour. "Ce qu'il manque, c'est une expertise scientifique basĂ©e sur une mĂ©thode. L'octroi des crĂ©dits spĂ©cifiques de la Diren va permettre de l'organiser grĂące Ă  un rĂ©seau de vĂ©tĂ©rinaires", a dĂ©clarĂ© hier la prĂ©fecture. Une image plus prĂ©cise de l'Ă©tat de santĂ© du bĂ©tail et du rĂŽle des Vautours dans les dĂ©cĂšs permettra de mieux comprendre les circonstances dans lesquelles les dommages surviennent. Aucune participation ne sera demandĂ©e aux Ă©leveurs. L'Observatoire a indiquĂ© hier que le nombre de dommages dĂ©clarĂ©s "est en forte augmentation pour le dĂ©but 2007". Le service de l'Office de la chasse et de la faune sauvage a enregistrĂ© 34 tĂ©moignages au 19 juin contre 33 pour toute l'annĂ©e 2006. "L'Ă©lĂ©ment nouveau en 2006 et 2007 rĂ©side dans la localisation des sinistres, Ă  savoir Ă  proximitĂ© des fermes et des habitations dans le piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en et au Pays Basque", explique l'observatoire. Il ajoute qu'il convient toutefois de prĂ©ciser que "l'intervention des Vautours est souvent consĂ©cutive Ă  d'autres phĂ©nomĂšnes qu'ils masquent", comme des prĂ©dations causĂ©es par d'autres animaux chiens, corbeaux, renards, des pathologies infections, prolapsus utĂ©rins ou des accidents fractures, immobilisations dans les barbelĂ©s. L'observatoire a enfin indiquĂ© sans plus de dĂ©tails que l'expĂ©rience menĂ©e en Espagne pour indemniser les Ă©leveurs "peut servir de base de rĂ©flexion" de ce cĂŽtĂ© des PyrĂ©nĂ©es aussi. Source Le Journal du Pays Basque du 30 juin 2007 - Vautours L'Ă©tat pilotera L'explication a Ă©tĂ© "franche", hier Ă  Oloron, entre le prĂ©fet Cabane et Jean Lassalle, au siĂšge de l' Emanation de l'Institution patrimoniale du Haut-BĂ©arn IPHB, l'Observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail, quelles que soient les"limites scientifiques"que lui voit le prĂ©fet Marc Cabane, est apparu hier Ă  Oloron comme le creuset oĂč l'Ă©tat d'un cĂŽtĂ©, les Ă©lus et reprĂ©sentants des Ă©leveurs locaux de l'autre, ont plus qu'intĂ©rĂȘt Ă  s'entendre. Face Ă  l'ampleur que prend le phĂ©nomĂšne des attaques de Vautours sur le bĂ©tail. Car, constat de l'Observatoire elles sont en augmentation" trĂšs significative" depuis deux ans, et elles sont apparues prĂ©cocement cette annĂ©e, dĂšs le mois de mai. - L'Ă©tat aux commandes Le prĂ©fet l'a clairement rĂ©affirmĂ© hier c'est lui qui gĂ©rera directement les crĂ©dits consentis par le ministĂšre de l'Ă©cologie, pour financer les examens nĂ©cropsiques autopsies, sur les bĂȘtes attaquĂ©es, ou prĂ©sumĂ©es l'avoir Ă©tĂ© par les charognards. Ils se feront sous la responsabilitĂ© des vĂ©tĂ©rinaires du rĂ©seau mis en place par le GTV Groupement technique vĂ©tĂ©rinaire Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement et ne coĂ»teront rien aux Ă©leveurs. Quant aux indemnisations, c'est autre chose. "On va mettre en place le dispositif d'intervention de ce rĂ©seau de telle maniĂšre qu'il puisse intervenir le plus rapidement possible", a dit Marc Cabane. Sans omettre de "saluer le travail de commission des vallĂ©es, qui continuera". - Ambiance "Lucky Luke". L' ne saurait rester que la chambre d'Ă©cho d'une "ambiance Ă  la Lucky Luke" - le mot est du prĂ©fet Cabane. Et dont Jean Lassalle serait le Averell Dalton en mille fois plus intelligent? Au reste, "l'Observatoire" que coprĂ©side Augustin MĂ©devielle, "l'inventeur" de la Falaise aux Vautours, Ă  Aste-BĂ©on du temps oĂč le rapace Ă©tait en voie de disparition, donne tous les gages de son intĂ©rĂȘt pour lui. La problĂ©matique est transpyrĂ©nĂ©enne - le sous-prĂ©fet d'ArgelĂšs-Gazost Hautes-PyrĂ©nĂ©es, Emile Soumbo, Ă©tait prĂ©sent, hier. Elle a sa source en Aragon et en Navarre, oĂč la fermeture des "muladares" charniers de l'industrie porcine Ă  l'automne dernier, a affamĂ© une colonie de Vautours fauves dix fois plus nombreuse qu'en BĂ©arn Vautours dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. - Le Vautour dans la campagne. Un dĂ©bat sur la politique de l'espĂšce, rappelons-le protĂ©gĂ©e, est donc indispensable avec les autoritĂ©s espagnoles. Le prĂ©fet croit savoir que celles-ci reconstitueraient des aires de nourrissage. Or, pense-t-il, "faire du Vautour un auxiliaire de l'activitĂ© agricole industrielle n'est pas convenable; il faut en faire un auxiliaire du pastoralisme traditionnel". En cela, rien de quoi froisser Jean Lassalle. Le Vautour a hantĂ© sa campagne Ă©lectorale "Je m'attendais Ă  tout sauf Ă  ça". Mais sa réélection l'a rendu magnanime, vis-Ă -vis d'un prĂ©fet trĂšs cordialement pris en otage jusqu'au dernier des chants bĂ©arnais, basques et bigourdans de fin de repas "L' c'est lĂ  oĂč l'on se rend quand on ne peut plus rien ailleurs". Auteur Thomas LonguĂ© Source Sud-Ouest du 30 juin 2007 - Comment l'Etat pilotera-t-il? Actuellement la nition de"pilotage"par l'Etat est une forme de nĂ©buleuse complĂ©te. Qui fait quoi? Pour qui? A qui s'adresser? Qui va bĂ©nĂ©ficier des expertises"vĂ©to"? Etc.... autant de questions sans rĂ©ponse. La volontĂ© de vouloir dĂ©saisir l' de cette mission qu'il mĂ©ne sans problĂšme depuis 5 ans existe toujours. Comportement revenchard totalement idĂ©ologique dont seuls les Ă©leveurs en feront les frais. L' dont on connait les limites et certains comportements excessifs au sujet de l'ours ne semble pas le mieux placĂ© pour appaiser les craintes... Le Parc National semble sur les rangs, mais dans quel Ă©tat d'esprit? Les propos et le comportement rĂ©cent d'un de ses "spĂ©cialistes" fait froid dans le dos et diverge avec la volontĂ© apparente de son directeur qui tente de rassurer tout le monde. Au final, ce seront encore les Ă©leveurs qui en feront les frais face Ă  un mouvement Ă©cologiste absent du terrain mais toujours prĂȘt Ă  la manipulation et au lobbyisme. - Attaque de Vautours Fauves au col du Soulor Dimanche soir vers 18h, impressionnante attaque de Vautours fauves sur une gĂ©nisse saine de 9 mois appartenant Ă  Bernard AllĂšgre, de Bruges dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Venu comme d'habitude pour surveiller son troupeau de bovins qui estive sur le Col du Soulor, plus prĂ©cisĂ©ment sur le GR 10 descendant Ă  Arrens, il n'a pu que constater une attaque en rĂšgle d'environ 150 Vautours sur une bĂȘte vivante et saine. AccompagnĂ© de sa fille de 11 ans, il n'a pu rien faire face Ă  la curĂ©e sur un animal qui bougeait encore. Une heure aprĂšs, il ne restait que la peau et les os. Ce matin, les gypaĂštes pourront terminer le travail d'Ă©boueur de la montagne avec les os. Bien entendu, pas de film possible pour justifier ce qu'il a pu voir en se tenant Ă  distance pour ne pas se faire agresser. Mais les faits sont bien lĂ  la bĂȘte Ă©tait vivante et saine. Auteur Louis Dollo Source Lourdes-Infos mardi 3 juillet 2007 - 7h27 - TĂ©moignage de Rentrant d'un sĂ©jour dans les PyrĂ©nĂ©es, et plus particuliĂšrement de la vallĂ©e du Lavedan, je viens de lire votre article datĂ© du 3 juillet sur l'attaque des Vautours fauves, le lundi 2 juillet au soir au col du Soulor. Eh bien, figurez-vous que le jour mĂȘme, lundi 2 juillet 2007, aux alentours de midi, mon mari, une amie et moi-mĂȘme, aprĂšs un arrĂȘt au col du Soulor, face Ă  l'Auberge des Marmottes, au pied du Grand Gabizos, avons Ă©tĂ© surpris par, ce que je pourrais appeler, un attroupement... Ayant pris immĂ©diatement mon appareil photos en zoomant pour voir ce qu'il se passait Ă  environ 600m du col vous avez la rĂ©ponse dans les photos ci-jointes, 70 Vautours fauves Ă©taient en train de festoyer autour d'une carcasse, grosse carcasse, apparemment photo 2219 qui ne semble pas ĂȘtre une carcasse d'agneau mais plutĂŽt Ă  une carcasse de blonde d'aquitaine?........ terrifiant! Jamais vu!!! Originaire de Charente-Maritime... je parcours les PyrĂ©nĂ©es depuis plus de 30 ans.... Je me permets donc de vous adresser les photos prises ce jour lĂ , malgrĂ© le crachin qui tombait, empĂȘchant une certaine nettetĂ©. Nous constatons cependant que les charognards s'en donnent Ă  coeur joie. Je voulais tĂ©moigner par images ce que nous avons vu Ă  12 H 30, avant de nous diriger vers le lac d'Estaing par le col des BordĂšres. - TĂ©moignage d'une attaque sur une brebis Elle travaille dans une ferme du BĂ©arn et nous a communiquĂ© ce tĂ©moignage... Bien sĂ»r, il ne s'est rien passĂ©... Elle a cru voir. J'ai malheureusement assistĂ© il y Ă  4 ou 5 ans Ă  l'attaque d'une brebis. Allant voir les chevaux en estive au Merdanson au-dessus de Bruges une brebis Ă©tait coincĂ©e sur le dos entre deux cailloux. Avant que nous ayons pu intervenir, les Vautours se sont jetĂ©s sur elle. Ils lui ont crevĂ© les yeux, puis arrachĂ© la langue, elle hurlait, on voyait gicler le sang, nous n'avons pas eu le temps de la contourner pour la secourir sans nous mettre dans l'axe d'envol des oiseaux Nous Ă©tions Ă  moins de 50m, Lorsque j'ai racontĂ© cette mĂ©saventure Ă  un garde du parc national il m'a toisĂ© et m'a rĂ©pondu que j'avais "cru voir".... S. L. - Capture d'un Vautour fauve Surprise pour Bernard Benoit Godet mercredi, alors qu'il circulait en tracteur sur le chemin de La namphĂ©es, il voit ce gros volatile en train de dĂ©guster une dĂ©livrance de bovin au milieu d'un troupeau de vaches. La mĂšre du nouveau nĂ© s'Ă©tait mise Ă  l'Ă©cart mais ses congĂ©nĂšres se ruaient sur l'intrus. Bernard s'approche et le volatile n'oppose aucune rĂ©sistance Ă  sa capture. Il l'amĂšne au garage communal, oĂč il est mis dans une cage grillagĂ©e. De nombreux curieux sont venus admirer ce Vautour, un animal magnifique et de belle taille. Pierre Blanc, lieutenant de louveterie, et un agent des services vĂ©tĂ©rinaires dĂ©lĂ©guĂ©s par le du haut-Jura sont venus constater cette prise peu commune. L'oiseau a Ă©tĂ© emmenĂ© par les services vĂ©tĂ©rinaires pour identification formelle en attendant de connaĂźtre l'avenir qui lui sera destinĂ©. Source Le ProgrĂšs - Lyon du 6 juillet 2007 Malheureusement, ce Vautour trĂšs dĂ©nutri 5200g avait atteint le stade critique. MalgrĂ© perfusion, vitamine B prĂ©vention de "la tournante" liĂ©e Ă  carence en vitamine B, prĂ©sente dans les panses d'herbivores, dĂ©choquant, lampes et tapis chauffant, il avait entamĂ© un processus d'autolyse irrĂ©versible dysfonctionnement rĂ©nal et hĂ©patique, permĂ©abilitĂ© des parois intestinales et aprĂšs avoir Ă©tĂ© maintenu en vie 24h, il est mort de faiblesse et de dĂ©shydratation. Le stress de la capture 30 mn de course poursuite, parait-il s'ajoutant Ă  sans doute plusieurs semaines de quasi-jeĂ»ne ne doit pas ĂȘtre Ă©tranger Ă  cette extrĂšme faiblesse. Centre Athenas Sauvegarde de la Faune Sauvage en Franche-ComtĂ© et Bourgogne Est - Encore une attaque de Vautours Ă  Estaing 9 brebis tuĂ©es A la mi-juin, un troupeau situĂ© sous le lac d'Estaing, Ă  proximitĂ© de la route, avait fait l'objet d'attaques rĂ©pĂ©tĂ©es de Vautours sur des bĂȘtes en bonne santĂ©. Au total, 7 brebis ont Ă©tĂ© tuĂ©es. Ce matin, les rapaces - ils Ă©taient une vingtaine - ont remis ça sur le mĂȘme troupeau, pratiquement au mĂȘme endroit que la fois prĂ©cĂ©dente. Neuf brebis ont Ă©tĂ© tuĂ©es. La scĂšne aurait Ă©tĂ© filmĂ©e. Nous essayons de retrouver le film pour le mettre en ligne. Source Lourdes-Infos - Mis en ligne lundi 9 juillet 2007- 14h46 - A qui appartient ce Vautour? Maryline y va de son petit commentaire... On la comprend! Il est bien connu qu'un animal sauvage n'a pas de propriĂ©taire. Un Ă©leveur victime d'un sinistre liĂ© au Vautour ne reçoit aucune indemnisation contrairement aux dĂ©gĂąts du grand gibier animal sauvage chassable indemnisĂ©s par les fĂ©dĂ©rations de chasseurs et les sinistres d'ours ou de loup. NĂ©anmoins, certains Vautours sont baguĂ©s. Ca bagage a eu lieu, en gĂ©nĂ©ral au nid, avant l'envol. Celui-ci trouvĂ© au cours d'une attaque sur un troupeau Ă  Estaing aurait Ă©tĂ© baguĂ© Ă  la falaise aux Vautours en vallĂ©e d'Ossau. Qui peut confirmer? Quand? Vous avez dit "attaque"? Il est bien connu qu'un Vautour n'est pas un prĂ©dateur. C'est la version officielle et scientifique. C'est aussi tout ce que les ouvrages peuvent dire. PrĂ©tendre le contraire est suspect et fait l'objet de toutes les attaques notamment des ultra-environnementalistes. Et pourtant! AprĂšs plusieurs annĂ©es, les pouvoirs publics ont admis que les Vautours pouvaient s'attaquer Ă  des bĂȘtes vivantes notamment celles pouvant ĂȘtre affaiblies, malades... Cela est tout Ă  fait exact. Mais alors, comment expliquer qu'Ă  plusieurs reprises, sur plusieurs jours, de nombreuses brebis en estive Ă  Estaing aient fait l'objet d'attaques multiples entraĂźnant la disparition de 30 brebis? Doit-on croire que ce troupeau avait 30 brebis malades? Difficile Ă  admettre et probablement qu'il faudra attendre encore quelques annĂ©es pour que les pouvoirs publics admettent que le Vautour a aussi un comportement de prĂ©dateur. Mais dur pour faire tomber toutes les certitudes de la science lorsque ce ne sont pas des scientifiques qui font les observations. Vautours au cours d'une attaque le 10 juillet 2007 Ă  Estaing Hautes-PyrĂ©nĂ©es Le Vautour baguĂ© est Ă  droite, en bas. - Des Vautours attaquent une vache prĂšs du col d'Andorre Mardi 10 juillet, encore une vache saine et vivante a Ă©tĂ© attaquĂ©e par des Vautours prĂ©s du col d'Andorre dans le Val du Bergons au-dessus de Salles-ArgelĂšs. Cette vache appartenait Ă  Dominique Nograbat. Une"expertise"de l' a eu lieu le jeudi 12 juillet. Il a Ă©tĂ© invoquĂ© "une blessure Ă  une patte". Si pour une blessure Ă  une patte, une gĂ©nisse se fait dĂ©vorer par les Vautours, c'est donc bien la preuve que les Vautours s'attaquent au vivant. Mais pire encore, sur place et photo pour preuve, la vache n'a strictement aucune blessure aux pattes et elle a Ă©tĂ© attaquĂ©e par la tĂȘte et la vulve avec un trou Ă  l'abdomen situation classique. - Des Vautours pyrĂ©nĂ©ens affamĂ©s mettent le cap au nord Garanti 100 % le Vautour a pris le petit agneau dans ses griffes et s'est envolĂ© avec pour le dĂ©vorer. "Ce genre de tĂ©moignage s'est rĂ©pandu Ă  loisir ce printemps dans le BĂ©arn et au Pays Basque. Des Ă©leveurs en Soule ont Ă©galement fait Ă©tat de vols inquiĂ©tants sur leurs troupeaux, voire de rapaces menaçant des bĂȘtes isolĂ©es. Et chacun de s'interroger le Vautour est-il en train de muter, de passer de l'Ă©tat de nĂ©crophage Ă  celui de prĂ©dateur? En grand nombre dans les PyrĂ©nĂ©es, le Vautour se nourrit normalement soit de charognes d'animaux brebis ou vaches morts dans la montagne, soit de dĂ©pouilles qui lui sont abandonnĂ©es par l'homme, souvent selon des pratiques ancestrales. Ainsi existent sur le versant espagnol des "muladares", des dĂ©charges Ă  ciel ouvert oĂč l'oiseau vient se nourrir tout en nettoyant la nature. - Oiseau Transfrontalier "Pour la plupart, les histoires de ces derniĂšres semaines ne tiennent pas debout, tempĂšre Denis Vincent, responsable de la Ligue de protection des oiseaux LPO en Aquitaine. Elles sont de seconde main. Par exemple, il est impossible qu'un Vautour emporte dans des serres qu'il n'a pas un animal plus lourd que lui, a fortiori vivant." Pourtant, l'observatoire des dĂ©gĂąts au bĂ©tail des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques fait Ă©tat de dommages dĂ©clarĂ©s "en forte augmentation pour le dĂ©but de 2007" avec 34 tĂ©moignages au 19 juin, contre 33 pour tout 2006. Avec un fait nouveau, "la localisation de sinistres, Ă  proximitĂ© des fermes et habitations dans le piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en et au Pays basque". A la mi-juin Ă©galement, le quotidien belge Le Soir signalait "200 Vautours aperçus planant sur les Ardennes ou sur le plat pays flamand". Et le journal d'expliquer que si ces grands rapaces sont si loin de leurs bases l'Espagne est Ă  km Ă  vol d'oiseau, la faute en revient Ă  une directive sanitaire europĂ©enne adoptĂ©e, en 2003, pour lutter contre la propagation de la maladie de la vache folle. Pour s'y conformer, les autoritĂ©s ibĂ©riques ont fermĂ© les "muladares", et les charognards sont allĂ©s chercher leur pitance ailleurs. "Rien de bien nouveau, commente Denis Vincent, puisque depuis des annĂ©es sont repĂ©rĂ©es des migrations temporaires au nord, par exemple vers le MĂ©doc, oĂč ces volatiles nettoient les plages, avant de regagner leurs gĂźtes dans les falaises pyrĂ©nĂ©ennes." La faute Ă  l'Europe, la faute Ă  l'Espagne? L'association flamande de protection des oiseaux a disposĂ© des kilos de viande dans une prairie "pour que les rapaces reprennent assez de forces" et retournent dans les PyrĂ©nĂ©es. Les uns et les autres demandent Ă  l'Espagne plus de souplesse autour des "muladares". Sans doute leur ampleur a-t-elle contribuĂ© Ă  accroĂźtre les populations il y aurait 580 couples de Vautours cĂŽtĂ© français, dans les PyrĂ©nĂ©es occidentales, mais dix fois plus en Navarre et en Aragon. Toujours est-il qu'au nord des PyrĂ©nĂ©es, les autoritĂ©s entendent vĂ©rifier la thĂšse d'une adaptation conjoncturelle des rapaces "Ce qui manque, c'est une expertise scientifique basĂ©e sur une mĂ©thode. L'octroi de crĂ©dits spĂ©cifiques euros va permettre de l'organiser grĂące Ă  un rĂ©seau de vĂ©tĂ©rinaires", indique la prĂ©fecture de Pau. Sur un plus long terme d'ici Ă  la fin 2007, il faudra comprendre l'Ă©tat exact du bĂ©tail et les circonstances des dommages. "L'intervention des Vautours, prĂ©cise l'Observatoire dĂ©partemental des dĂ©gĂąts au bĂ©tail, est souvent consĂ©cutive Ă  d'autres phĂ©nomĂšnes qu'ils masquent" prĂ©dations de chiens ou de renards, infections ou accidents. Le Vautour Ă©tant un transfrontalier confirmĂ©, la LPO aimerait que ce dispositif et le dossier prennent la dimension du massif pyrĂ©nĂ©en. Auteur Michel Garicoix Source Le Monde du 17 juillet 2007 - AriĂšge AprĂšs l'ours, les Vautours Jusqu'Ă  prĂ©sent aucune attaque de Vautours sur des brebis en estive n'avait Ă©tĂ© constatĂ©e en AriĂšge. Mais des randonneurs affirment avoir assistĂ© le 14 juillet au vĂ©ritablement harcĂšlement d'un troupeau par une centaine de charognards, sur une crĂȘte qui domine l'Ă©tang Blaou, entre Aston et L'Andorre. EffrayĂ©es, sept brebis ont dĂ©valĂ© la pente avant de s'Ă©craser en contrebas. Source La DĂ©pĂȘche du Midi 20 juillet 2007 - Une attaque sous surveillance au Soulor Brebis pleine de 2 agneaux avant l'attaque Une brebis attaquĂ©e par les Vautours au Soulor le berger la dĂ©fend Ce matin, au col du Soulor, tout semblait calme... comme lundi dernier. Encore que Jean-Pierre, accompagnateur en montagne et berger, retrouvait un groupe de clients qu'il conduit Ă  travers les estives du Soulor au BazĂšs. Lundi matin, il Ă©tait fier de nous montrer une brebis photo ci-contre probablement pleine de deux agneaux."Elle mettra bas dans un ou deux jours, il faudra que je la surveille Ă  cause des Vautours. "La brebis est calme, elle reste entre les jambes du berger, les enfants peuvent la caresser. Ce matin, comme pratiquement tous les jours, il Ă©tait vers 10h, Ă  proximitĂ© du troupeau juste au-dessus du col du Soulor. La brebis allait mettre bas. Mais tout Ă  coup les Vautours sont arrivĂ©s et lĂ  c'est la bagarre pour la survie de la brebis. Aux derniĂšres nouvelles, le berger a pu sauver sa brebis qu'il faudra sans doute soigner. Nous en saurons plus dĂšs que Jean-Pierre sera joignable par tĂ©lĂ©phone et qu'un responsable de l'ASPP 65 parti sur place aura pu faire les constats. Le fait est que les estives ne sont pas aussi calmes qu'on ne l'imagine. Louis Dollo - Lourdes-Infos - Mis en ligne mercredi 1er aoĂ»t 2007 - 12h50 - Col du Soulor la brebis va bien Jean-Pierre le berger est arrivĂ© Ă  temps. Il Ă©tait sur place et a pu faire partir la vingtaine de Vautours. Il a pu aussi observer la technique des rapaces s'attaquants clairement au vivant. AprĂšs avoir mis bas de 2 agneaux en parfaite santĂ©, les Vautours sont venus piquer le pie de la brebis pour l'Ă©carter des deux agneaux. Une fois saignĂ©e, la brebis devient autant une proie que les agneaux vivants. Le berger est arrivĂ© Ă  son niveau, a pu prendre les agneaux et se prĂ©cipiter sur la brebis pour la protĂ©ger. Il a fallu l'isoler un certain temps pour que les Vautours partent. Une fois soignĂ©e, brebis et agneaux ont repris leur place dans le troupeau. La journĂ©e s'est bien passĂ©e sans retour des Vautours. Bien sĂ»r, la scĂšne n'est pas filmĂ©e. Nous ne sommes pas Ă  Hollywood. Officiellement il n'y a pas de preuve. Donc officiellement le berger sera un menteur. Ses clients le berger est aussi accompagnateur en montagne et exerce uniquement sur son estive toute la journĂ©e sont arrivĂ©s quelques minutes plus tard. Ils n'ont vu que le rĂ©sultat. Ils ont compris. Mais officiellement ils n'ont rien vu. C'est ainsi que sont traitĂ©s les bergers et Ă©leveurs pyrĂ©nĂ©ens depuis des dizaines d'annĂ©es. Louis Dollo, le 1 aoĂ»t 2007 Ă  18h30 - Une brebis attaquĂ©e au col du Soulor "On va encore prĂ©tendre que les bergers racontent des histoires, mais lĂ , avec trente touristes autour de moi?." il Ă©tait 10 heures, hier matin, quand Jean-Pierre PommiĂšs, un berger qui est Ă©galement accompagnateur en montagne, a vu une colonie de vingt Ă  trente Vautours tournoyer au-dessus de son troupeau de moutons, sur les pentes du Cap d'Aout, Ă  d'altitude, au-dessus du col du Soulor. Saisi d'un pressentiment, d'autant qu'il savait depuis la veille l'une de ses brebis sur le point de mettre bas, le berger a couru hors d'haleine jusqu'au dĂŽme oĂč paissaient ses bĂȘtes. Et lĂ  "Les Vautours faisaient courir la brebis, la piquaient au pied, en laissant de cĂŽtĂ© les deux agneaux qu'elle venait de faire naĂźtre. Elle se dĂ©battait". Selon le berger, son arrivĂ©e a fait cesser la "curĂ©e" "Les Vautours se sont enfuis dĂšs que je me suis approchĂ©, mais Ă  cinq minutes prĂšs la brebis aurait Ă©tĂ© nettoyĂ©e". Jean-Pierre PommiĂšs a fait une piqĂ»re antiseptique Ă  la bĂȘte attaquĂ©e, mais sa blessure au pied la rend inapte Ă  demeurer en estive. C'est la premiĂšre fois que le berger domiciliĂ© l'hiver Ă  Coarraze est victime d'une telle attaque. - Bien-ĂȘtre des troupeaux InformĂ© de ce nouvel incident, Jean-Louis Birou, prĂ©sident du groupement des Ă©leveurs de Bruges a indiquĂ© hier qu'il mettrait Ă  profit la visite du conseiller technique de la secrĂ©taire d'Ă©tat chargĂ©e de l'Ă©cologie, demain Ă  Pau, pour rĂ©clamer de l'Ă©tat qu'il nomme une commission d'experts constituĂ©e de vĂ©tĂ©rinaires, afin d'Ă©valuer, indĂ©pendamment des actes de prĂ©dation, l'impact qu'Ă  l'action des charognards sur le bien-ĂȘtre des troupeaux. Auteur Thomas LonguĂ© Source Sud-Ouest du 2 aoĂ»t 2007 - Ah mon bon Monsieur, mĂȘmes chez les Vautours, les nanas, c'est plus ç'que c'Ă©tait! Bon, d'accord, le Vautour est un charognard pas un prĂ©dateur. Celles et ceux qui, dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es notamment, voient ces oiseaux attaquer des bĂȘtes ont sĂ»rement Ă©tĂ© contaminĂ©s par la gentille Bernadette, Soubirous de son nom. Forme rare, mais dĂ©jĂ  signalĂ©e dans l'antiquitĂ©, de mysticisme aviaire. Pensons au cygne de LĂ©da, bien qu'Ă  propos de Soubirous le rapprochement soit incongru on sait en effet comment le grand Jupiter se transforma en cygne, aussi blanc qu'angelot, pour sĂ©duire la royale LĂ©da. Rapprochement en fait pas si incongru que ça, car l'affaire qui suit est tout Ă  fait sĂ©rieuse. VoilĂ  qu'on nous apprend en effet ceci dans les PyrĂ©nĂ©es, Mme Vautour, Fauve de son prĂ©nom c'est joli, serait en train de muter, se transformer en Messaline, coureuse de plumes, au pluriel. Jusqu'Ă  prĂ©sent universellement connue comme monogame, on a dĂ©couvert, chez nous, dans les PyrĂ©nĂ©es quelle honte, que Madame Ă©tait en train de jeter le jupon si l'on peut dire Ă  propos d'oiseaux, c'est une image aux orties, et avait dĂ©cidĂ©, pardonnez-moi le mot, de s'envoyer en l'air Ă  la chaĂźne. ActivitĂ© pour laquelle, il faut le reconnaĂźtre, elle est quand mĂȘme naturellement plus avantagĂ©e que la tortue, par exemple. Pour ĂȘtre encore plus sĂ©rieux mĂȘme si c'est quand mĂȘme drĂŽle le site qui annonce cette surprenante et intime nouvelle n'est pas connu pour sa tendance au "people" comme on dit aujourd'hui en bas, sur terre. Il s'agit de " - le Web de l'ornithologie", bien informĂ© sur tout ce qui concerne les oiseaux. Il nous apprend que Jacques Carlon et Serge Raoult ont dĂ©crit, en 2002, dans la revue "La Marie-Blanque", chez une de ces femelles pyrĂ©nĂ©ennes, le premier cas de polyandrie plusieurs mĂąles pour une mĂȘme femelle jamais signalĂ©, lĂ  aussi. J'Ă©cris "lĂ  aussi" parce que, pour le passage de charognard Ă  prĂ©dateur, on nous explique "lĂ  aussi" que cela n'a jamais Ă©tĂ© observĂ© auparavant. Une telle mutation serait scientifiquement impossible, aux dires de certains. Ils oublient au demeurant que le statut Ă©pistĂ©mologique du fait scientifique est une chose, celui du fait tout court une autre, mais c'est un problĂšme un peu compliquĂ© et, ici, hors sujet. Plus intĂ©ressante, l'analyse que font ces deux auteurs Ă  propos de cette subite excitation de Madame Vautour. Je recopie leur conclusion "Ces cas de polyandrie semblent rĂ©sulter de la convergence de deux facteurs un surplus de mĂąles et la difficultĂ© d'obtenir de la nourriture en quantitĂ© suffisante durant l'Ă©levage de la nichĂ©e. Ainsi, l'association d'une femelle avec plusieurs mĂąles permettrait d'obtenir une plus grande quantitĂ© de nourriture en vue d'Ă©lever le jeune /puisque plusieurs mĂąles dans ce cas viennent apporter leur tribu, et par consĂ©quent de limiter la mortalitĂ© dans le cas d'une Ă©ventuelle sous-alimentation. Ce pourrait ĂȘtre le cas sur le versant nord des PyrĂ©nĂ©es occidentales oĂč l'augmentation importante de la population de Vautours fauves contraindrait les individus Ă  augmenter sensiblement leur domaine vital, et Ă  les transformer en d'Ă©ventuels prĂ©dateurs, comme des cas NDLR Ă  confirmer ont Ă©tĂ© tout rĂ©cemment citĂ©s dans la presse quotidienne." Source OrnithomĂ©dia A confirmer, prĂ©cise la rĂ©daction du site, ce qui est une dĂ©marche logique et rationnelle. Or il se trouve que, hors PyrĂ©nĂ©es, des faits avĂ©rĂ©s vont dans le sens d'une confirmation. Elle ne vient pas des clones Hauts-PyrĂ©nĂ©ens de Bernadette, mais du forum de discussion d'un autre site spĂ©cialisĂ© L'un des deux tĂ©moins des frasques de Madame, Serge Raoult, y intervient d'ailleurs. La page concernĂ©e est la suivante archives de la liste de discussion "Ornithologie" Vautour fauve et Vautour percnoptĂšre C'est un Ă©change d'informations entre ornithologues reconnus, en outre passionnĂ©s, en rien suspects d'on ne sait quelle haine gĂ©nĂ©tique Ă  l'Ă©gard des espĂšces sauvages, ce serait mĂȘme plutĂŽt l'inverse. Extrait d'une discussion entre ornithologues flamands, le 7 juin 2003, on y trouve ce tĂ©moignage "la saga continue un troisiĂšme Vautour fauve a Ă©tĂ© signalĂ© dans la colonie de cigognes sise Ă  De Wijk, dans le Nord-est de la Hollande, et sept cigognaux ont dĂ©jĂ  servi de rĂ©gal aux Vautours qui les mangent dans le nid. La direction de la station des cigognes a retirĂ© les 25 autres pour les nourrir en voliĂšre afin de sauver la reproduction dans la colonie. La provenance des Vautours baguĂ©s paraĂźt-il est pour les deux premiers les Alpes rĂ©sultats de projets de rĂ©introduction tandis que le troisiĂšme a une bague espagnole. Ă  confirmer. Philippe Schepens Leader of Bird Ringing Group nr 15 "Zeebrugge" of the Bird ringing scheme of the Royal Belgian Institute for Natural Sciences. C'est peu bien sĂ»r, et il serait intĂ©ressant de contacter la direction de la station sise Ă  De Wijk, dans le Nord-est de la Hollande afin de vraiment connaĂźtre le fin mot de l'histoire. Mais que le responsable dĂ©cide de mettre Ă  l'abri les cigognaux restants, semble bien prouver l'existence d'un problĂšme. Certes, un cas ne fait pas loi, pour les cigognaux comme pour les fredaines de Madame, mais quand mĂȘme. Ce qu'on appelle un peu rapidement "une exception" en science, est aussi et d'abord un signal peut-ĂȘtre, dans mes expĂ©rimentations, quelque chose cloche-t-il? ou, dans le rĂ©el que je mesure ainsi, Ă  partir du protocole expĂ©rimental que j'ai construit, y a-t-il une rĂ©sistance, un Ă©lĂ©ment important que je n'ai pas su voir, pour lequel je n'ai pas le bon outil de mesure, pas le bon regard? Banale en laboratoire, cette interrogation devrait prĂ©valoir aussi lorsque le laboratoire est la nature entiĂšre. Si Madame peut, comme c'est le cas, soudain se dĂ©vergonder de façon jamais vue jusque lĂ , pourquoi serait-il hĂ©rĂ©tique d'envisager aussi une Ă©volution des comportements de l'animal dans sa recherche de nourriture? Surtout dans un contexte oĂč, c'est le cas de le dire, la faim pousse le loup hors du bois, et, apparemment, Madame hors des sentiers battus par PĂ©nĂ©lope. St. Girons, 3 aoĂ»t 2007 A lire La polyandrie chez les oiseaux - BientĂŽt le bilan des expertises Depuis la mi-juillet, les expertises vĂ©tĂ©rinaires rĂ©clamĂ©es par tout le monde pour Ă©valuer les dĂ©gĂąts au bĂ©tail, ont Ă©tĂ© mises en place, par l'Ă©tat Le Parc National des PyrĂ©nĂ©es et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ont mis en place depuis trois semaines le dispositif d'expertise vĂ©tĂ©rinaire rĂ©clamĂ© par l'ensemble des reprĂ©sentants socioprofessionnels et qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par le prĂ©fet des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques lors de la derniĂšre rĂ©union de l'Observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail. Cette procĂ©dure d'expertise, totalement prise en charge par l'Ă©tat, permettra de complĂ©ter les constats des agents assermentĂ©s et d'approfondir la comprĂ©hension de situations ayant donnĂ© lieu Ă  des attaques de Vautours fauves sur du bĂ©tail vivant. DifficultĂ© de faire un lien. Selon la prĂ©fecture, les premiers rĂ©sultats obtenus confirment la difficultĂ© de faire un lien direct entre la mort du bĂ©tail et la responsabilitĂ© des Vautours, sans diagnostic vĂ©tĂ©rinaire. En effet, mĂȘme s'il est maintenant confirmĂ© que des Vautours peuvent s'attaquer Ă  des animaux vivants, cela se fait toujours sur des animaux trĂšs affaiblis et/ou qui ne sont pas en pleine possession de leurs moyens. Dans un cas, les Vautours ont consommĂ© une vache paraissant en pleine santĂ© le matin mĂȘme, mais qui a Ă©tĂ© foudroyĂ©e par une maladie aiguĂ« entĂ©rotoxĂ©mie dans la journĂ©e; d'autres se sont attaquĂ©s Ă  une brebis boiteuse, mais pas Ă  l'agonie ; une brebis maigre a Ă©tĂ© retrouvĂ©e morte, avec des lĂ©sions d'Ă©ventration et des hĂ©matomes. TĂ©moignages insuffisants. Mais l'analyse histologique semble confirmer qu'elle Ă©tait morte avant d'ĂȘtre consommĂ©e ; une vache a Ă©tĂ© retrouvĂ©e morte aprĂšs vĂȘlage et prolapsus utĂ©rin, mais l'origine directe ou indirecte des Vautours n'est pas encore clarifiĂ©e. Ces premiers rĂ©sultats illustrent la complexitĂ© du phĂ©nomĂšne et montrent que les tĂ©moignages, s'ils restent intĂ©ressants, sont insuffisants pour tout expliquer. La poursuite de cette dĂ©marche devrait rapidement donner des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension sur les modalitĂ©s d'intervention des Vautours et sur la conduite Ă  tenir Ă  l'avenir. BĂącher la bĂȘte morte. La prĂ©fecture indique que pour que ces expertises vĂ©tĂ©rinaires puissent se poursuivre, les Ă©leveurs, qui auraient ce type de problĂšme, doivent couvrir immĂ©diatement la bĂȘte ou le cadavre Ă  l'aide d'une bĂąche et appeler le responsable du secteur du Parc national des PyrĂ©nĂ©es si on se trouve en zone parc ou l'ONCFS hors zone parc SD 64 ou 65 en fonction du dĂ©partement dont les numĂ©ros figurent ci-dessous. Il est indispensable que l'Ă©leveur puisse donner le maximum de dĂ©tails sur l'Ă©tat de la bĂȘte, les circonstances et le lieu prĂ©cis du sinistre. S'il apparaĂźt que des prĂ©lĂšvements de tissus ou une autopsie peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s, l'agent assermentĂ© qui se rendra sur place sera accompagnĂ© d'un vĂ©tĂ©rinaire; celui-ci effectuera une expertise selon le mĂȘme principe que celui adoptĂ© pour la foudre. Source Sud du 13 aoĂ»t 2007 - Nouvelle attaque de Vautours sur des vaches au Pays basque Un Ă©leveur du Pays basque a signalĂ© que des Vautours avaient attaquĂ© samedi une de ses vaches et tuĂ© son veau nouveau-nĂ©, a annoncĂ© lundi l'Institut patrimonial du Haut-BĂ©arn IPHB, inquiet de la "recrudescence" de ce type de cas. "Un Ă©leveur d'Ilharre PyrĂ©nĂ©es-Atlantique a assistĂ© au vĂȘlage sans problĂšme de l'une de ses vaches et a vu, revenant sur place un peu plus tard, vingt ou trente Vautours qui attaquaient la vache, le veau gisant mort avec des blessures", a affirmĂ© Ă  l'AFP Didier HervĂ©, directeur de l'IPHB. L'Ă©leveur, qui a pu sauver sa vache, n'a pu que constater le dĂ©cĂšs du veau dont les yeux avaient Ă©tĂ© crevĂ©s et qui portait des blessures profondes "notamment sur les orifices naturels", a indiquĂ© M. HervĂ©, prĂ©cisant que la gendarmerie et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ONCFS avait Ă©tĂ© alertĂ©s pour Ă©tablir des constats. Didier HervĂ© s'est dit "trĂšs prĂ©occupĂ© par la recrudescence des cas signalĂ©s d'attaques de rapaces" dans la rĂ©gion, indiquant que son institut a enregistrĂ© 75 cas depuis le dĂ©but 2007 contre 41 l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les Vautours, une espĂšce nĂ©crophage protĂ©gĂ©e depuis des dĂ©cennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repĂ©rĂ©s dans la montagne, a rappelĂ© M. HervĂ©. Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'Ă©limination des dĂ©chets animaux dans les abattoirs. Les attaques se concentrent notamment "dans la zone Bidache, Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port", selon les statistiques de l'IPHB. "Des analyses doivent ĂȘtre faites pour Ă©tablir clairement si le veau retrouvĂ© blessĂ© samedi est mort sous le bec des Vautours", a insistĂ© M. HervĂ©, qui se plaint d'un "manque total d'information officielle" sur les cas soumis Ă  analyses, alors mĂȘme que son institut collabore Ă  un"observatoire" qui a Ă©tĂ© mis en place en 2002 pour Ă©tudier le phĂ©nomĂšne. Des informations qui ont circulĂ© sur la rĂ©ouverture des charniers situĂ©s en Espagne, une dĂ©cision susceptible de faire baisser la"pression"alimentaire sur les rapaces, "n'ont pas Ă©tĂ© confirmĂ©es", selon la directeur de l'IPBH. Selon cet institut, la population totale de Vautours est Ă©valuĂ©e Ă  environ 500 couples dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de couples de Vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon. Source AFP Infos Françaises 15 octobre 2007 - Les Vautours attaquent bien des animaux vivants! VoilĂ  ce qu'il ressort des conclusions du dispositif d'expertise vĂ©tĂ©rinaire mis en place par le PNP, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ONCFS, Ă  la demande de l'Ă©tat et des Ă©leveurs. "Dans le cas oĂč la mĂšre a connu un renversement de matrice, voire expulse un veau mort, les Vautours peuvent venir consommer l'animal avant sa mort rĂ©elle et/ou occasionner des blessures graves. La responsabilitĂ© directe ou indirecte des Vautours reste difficile Ă  identifier mĂȘme s'il est reconnu que ceux-ci peuvent avoir au moins un rĂŽle indirect dans la mort de ces animaux", indique le bilan des expertises. S'agissant des bovins hors vĂȘlage, les expertises montrent que "plus de 3/4 des cas correspondent Ă  des animaux morts suite Ă  une pathologie fulgurante foudre, intoxication, etc.". "On sait maintenant que les Vautours attaquent des animaux vivants, mais affaiblis". Rouchdy Kbaier, directeur du Parc National des PyrĂ©nĂ©es, constat scientifique Ă  l'appui, a confirmĂ© l'Ă©volution de cette espĂšce jusque-lĂ  exclusivement nĂ©crophage, hier, lors du conseil d'administration du PNP. VoilĂ  ce qu'il ressort des conclusions du dispositif d'expertise vĂ©tĂ©rinaire mis en place par le PNP, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONCFS, Ă  la demande de l'Ă©tat et des Ă©leveurs. Cette mission a Ă©tĂ© confiĂ©e au Groupement technique vĂ©tĂ©rinaire des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Vingt expertises ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour un total de 120 plaintes enregistrĂ©es, Ă  la mi-novembre. Les bovins en vĂȘlage reprĂ©sentent les 2/3 des dommages, les Vautours Ă©tant friands de placenta. "Dans le cas oĂč la mĂšre a connu un renversement de matrice, voire expulse un veau mort, les Vautours peuvent venir consommer l'animal avant sa mort rĂ©elle et/ou occasionner des blessures graves. la responsabilitĂ© directe ou indirecte des Vautours reste difficile Ă  identifier mĂȘme s'il est reconnu que ceux-ci peuvent avoir au moins un rĂŽle indirect dans la mort de ces animaux", indique le bilan des expertises. "pathologie fulgurante" S'agissant des bovins hors vĂȘlage, les expertises montrent que "plus de 3/4 des cas correspondent Ă  des animaux morts suite Ă  une pathologie fulgurante foudre, intoxication, etc. ". Et de prĂ©ciser que "ces animaux n'avaient aucune chance de s'en tirer". Concernant les ovins - victimes, dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es de la majoritĂ© des "attaques" - le rapport d'expertise confie ne pas avoir eu "assez de matiĂšre" Ă  se mettre sous le bec. "La moitiĂ© des cas concerne des animaux malades ou en situation de faiblesse. Il est impossible de conclure pour l'autre moitiĂ©. Les bĂȘtes meurent et sont consommĂ©es rapidement et il est trĂšs dur de faire des diagnostics vĂ©tĂ©rinaires permettant de comprendre ce qui s'est passĂ©. Si on peut suspecter des attaques dans certains cas, d'autres situations sont totalement anormales et incomprĂ©hensibles". Afin de mieux comprendre le phĂ©nomĂšne, les expertises vont ĂȘtre multipliĂ©es par deux en 2008 et effectuĂ©es plus tĂŽt dans la saison. Par ailleurs, l'observatoire dĂ©partemental des dommages au bĂ©tail, installĂ© jusqu'alors dans le 64, va s'Ă©largir au 65. "Le pire qui puisse nous arriver, c'est d'annoncer des donnĂ©es qui soient contestables", indique, avec humilitĂ©, Georges Azavant, prĂ©sident du Parc national des PyrĂ©nĂ©es. Auteur Thierry Jouve. Source La DĂ©pĂȘche du Midi du 22 novembre 2007 - Le Vautour peut bel et bien ĂȘtre responsable de la mort de l'animal Un comitĂ© interprĂ©fectoral s'est penchĂ© sur les attaques de bĂ©tail vivant, expertises Ă  l'appui Alors, comme le climat, les charognards sont devenus fous et s'attaquent dĂ©sormais au vivant?! AprĂšs les dĂ©nonciations d'attaques de bĂ©tail par des agriculteurs d'Amikuze ce printemps, largement mĂ©diatisĂ©es, la prĂ©fecture avait mis sur pied et financĂ© en juin une nouvelle procĂ©dure pour la rĂ©alisation d'expertises vĂ©tĂ©rinaires. Mardi, la premiĂšre rĂ©union du comitĂ© interdĂ©partemental de suivi du Vautour fauve s'est tenue Ă  Pau. Experts de divers organismes publics, reprĂ©sentants d'agriculteurs, d'associations de protection de l'environnement, ont fait le point sur ces expertises vĂ©tĂ©rinaires. Les rĂ©sultats accrĂ©ditent-ils un changement de comportement du Vautour? Pas si sĂ»r. Mais tout d'abord, les informations recueillies sur l'Ă©volution de la population des Vautours en surprendront plus d'un. EspĂšce protĂ©gĂ©e depuis 1976, la population s'est largement dĂ©veloppĂ©e en 30 ans. NĂ©anmoins, les experts sont formels "comme en Navarre et en Aragon, la tendance des effectifs est Ă  la baisse en 2007 avec une baisse de 7% du nombre total de couples cĂŽtĂ© versant français et une diminution de plus de 18% du succĂšs de reproduction". Le comitĂ© de suivi explique cette diminution par la diminution des ressources alimentaires avec la fermeture des charniers outre-PyrĂ©nĂ©es, "conjuguĂ©e Ă  des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables pour le succĂšs de la reproduction". Cependant, le comitĂ© estime que la population pourrait continuer de croĂźtre en raison du taux de survie des Vautours. Tous s'accordent pour faire de ces quantitĂ©s de nourriture disponible"un facteur clĂ©". Tout comme l'Ă©ventuelle rĂ©ouverture des charniers versant sud des PyrĂ©nĂ©es. Autre point examinĂ© par le comitĂ© de suivi, l'Ă©volution des sinistres attribuĂ©s au Vautour fauve. Les chiffres sont Ă©loquents. Avant 1997, pratiquement aucun sinistre ne leur est attribuĂ©. De 1997 Ă  2002, ce sont moins de 20 cas par an qui sont signalĂ©s. A partir de 2002, le seuil de 20 est dĂ©passĂ© pour atteindre un pic de 40 signalements en 2006, et surtout en 2007 avec 120 sinistres dĂ©clarĂ©s. La plupart en Basse-Navarre, Soule et BĂ©arn. Des sinistres qui touchent principalement les bovins. 15 cas Ă©claircis Qu'est-ce qui a causĂ© la mort de ces bĂȘtes? Les informations recueillies jusque-lĂ  ne permettaient de l'Ă©tablir de façon indiscutable. Les donnĂ©es systĂ©matiques recueillies et analysĂ©es depuis cet Ă©tĂ© en revanche, fournissent des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse plus probants. La nouvelle procĂ©dure d'expertise a portĂ© depuis juillet 2007 sur 23 cas de dommages 9 ovins et 14 bovins qui ont pratiquement tous Ă©tĂ© analysĂ©s. Sur les 9 ovins expertisĂ©s, 4 attaques ont visĂ© des animaux vivants mais fragilisĂ©s, 1 animal vivant sans fragilitĂ© dĂ©tectĂ©e mais le cadavre a Ă©tĂ© partiellement consommĂ©, 1 n'est pas imputable aux Vautours cas de gale surinfectĂ©e et 3 cas ne sont pas Ă©claircis. Sur les 5 bovins hors mise bas, 2 ont Ă©tĂ© victimes d'entĂ©rotoxĂ©mies Vautour hors de cause, 1 de fulguration Vautour hors de cause, 1 d'arrĂȘt cardiaque l'analyse des tissus est encore en cours, 1 bovin est restĂ© vivant aprĂšs l'attaque. Enfin, 8 cas de bovins attaquĂ©s durant la mise bas les Vautours sont particuliĂšrement attirĂ©s par le placenta. Un cas de jeune bovin reste indĂ©terminĂ©. Sur les 15 cas Ă©claircis, 5 mettent le Vautour hors de cause la bĂȘte serait morte avec ou sans intervention du charognard. Pour les 10 autres cas, le comitĂ© conclut que "le Vautour est soit responsable de la mort de l'animal, soit il constitue un facteur aggravant". C'est que nombre d'attaques visent des animaux vivants mais fragilisĂ©s, ou durant la pĂ©riode de vĂȘlage. Et d'ajouter qu'une "pĂ©riode supplĂ©mentaire d'observation est nĂ©cessaire pour fiabiliser les conclusions" vu le nombre limitĂ© d'expertises. Rendez-vous mĂ©diatique est pris Ă  la prochaine pĂ©riode de vĂȘlage. Source Le journal du Pays Basque du 13 dĂ©cembre 2007 - Deux Vautours "plombĂ©s" en vallĂ©e d'Aspe Vendredi 4 avril 2008, nous apprenions que deux Vautours ont Ă©tĂ© "plombĂ©s" en vallĂ©e d'Aspe. L'un Ă  Borce et l'autre Ă  Bedous Louis Dollo, le 4 avril 2008 - Les Vautours affamĂ©s font moins de poussins Les attaques des rapaces ont inquiĂ©tĂ© les Ă©leveurs en 2007. Mais faute de nourriture, les oiseaux vont se rarĂ©fier. Connaissez-vous la vie rĂȘvĂ©e des Vautours? Elle ressemble parfois Ă  celle des Ă©tudiants Erasmus, qui vont accomplir leurs humanitĂ©s Ă  l'Ă©tranger. A l'adolescence, ce rapace qui a vu le jour dans les PyrĂ©nĂ©es prend la direction de l'Espagne. Et part pour un long voyage initiatique. Il va survoler les mĂ©dinas marocaines, affronter les dunes du Sahara, becqueter les carcasses de dromadaires en Mauritanie. Et puis, vers l'Ăąge de 3 ou 4 ans, ils vont revenir en Navarre ou dans le BĂ©arn, oĂč ils trouveront l'Ăąme soeur. VoilĂ  qui formera un couple fidĂšle et tendre et qui vivra heureux une bonne trentaine d'annĂ©es... C'est ce que raconte un spĂ©cialiste, Augustin MĂ©devielle, le fondateur de la Falaise aux Vautours, en vallĂ©e d'Ossau 64 qui observe ces animaux depuis des lustres. "Or, explique Augustin, en 2006, nous avions 123 couples sur la Falaise, et 72 jeunes ont pris leur envol. En 2007, il n'y avait que 105 couples. Seulement 32 petits sont partis. Mais combien reviendront?" De fait, il semble bien que les Vautours, qui avaient suscitĂ© une belle polĂ©mique l'an passĂ© en venant harceler les troupeaux, soient en train de s'autorĂ©guler... "Les Ă©tudes dĂ©mographiques montrent que ces populations d'animaux se mettent en adĂ©quation avec les ressources alimentaires, explique de son cĂŽtĂ© Jean-Luc Tronco, le sous- prĂ©fet d'Oloron Sainte-Marie, qui suit le dossier pour l'Ă©tat. Soit parce qu'il y a une mortalitĂ© des adultes. Soit part la chute du taux de reproduction. Mais le phĂ©nomĂšne va s'Ă©taler sur plusieurs annĂ©es" Elevage artificiel Car si l'an passĂ©, on a vu des rafales de Vautours fondre sur le piĂ©mont en quĂȘte de chair plus ou moins fraĂźche, c'est bien parce qu'il n'y a plus Ă  manger pour tout le monde. L'origine du phĂ©nomĂšne se situe en Espagne. Dans les annĂ©es 1980, de trĂšs nombreuses porcheries industrielles ont Ă©tĂ© créées sur le versant sud des PyrĂ©nĂ©es. Les mĂ©thodes sont musclĂ©es 5 % de mortalitĂ©. Or, qui est l'Ă©quarrisseur traditionnel de la montagne? Le Vautour, pardi! Ă  qui on a offert une nourriture en grande quantitĂ© pendant des annĂ©es et qui s'est reproduit joyeusement. "On a créé un Ă©levage artificiel!" explique Augustin MĂ©devielle. En 2002, l'Europe a fait fermer ces "muladares". Panique chez les Vautours qui se sont brutalement retrouvĂ©s Ă  jeun au point que les Espagnols ont un temps, ouvert des sites de nourrissage Moins de naissances VoilĂ  qui a considĂ©rablement dĂ©boussolĂ© nos rapaces qui ne savaient plus oĂč donner du bec au point d'aller faire les poubelles cĂŽtĂ© espagnol ou mordre les fesses des vaches cĂŽtĂ© français. Mais ce tour de vis a aussi entraĂźnĂ© une chute du taux de reproduction c'est sĂ»r, il y aura bientĂŽt bien moins de Vautours dans les PyrĂ©nĂ©es. Mais il en faudra toujours quelques-unes, ne serait-ce que pour remplir ce rĂŽle d'Ă©boueur Ă©colo, qui nettoie gratuitement la montagne des charognes. Si on le supprimait totalement, lĂ , il y aurait vraiment un os. Auteur DominiqueDelpiroux Source La DĂ©pĂȘche du Midi du 03 mai 2008 - Les Verts se positionnent pour une agriculture de montagne Un article du Sud-Ouest sous la plume de Pierre Verdet, paru le 19 Mai 2008, semble vouloir relancer la polĂ©mique sur les Vautours fauves. On peut s'interroger sur les raisons de cette relance, juste avant la montĂ©e en estive, et en une pĂ©riode calme oĂč l'on ne parle pas d'attaques de Vautours. Un constat les Vautours fauves se sont toujours, suivant l'opportunitĂ©, approchĂ©s des animaux d'Ă©levage en train de vĂȘler, car ils puisent dans le placenta une majoritĂ© d'Ă©lĂ©ments nutritifs. Avec l'augmentation du nombre de tĂȘtes de bĂ©tail 20% par an en moyenne en ce qui concerne les ovins et celle du nombre de Vautours fauves par la sauvegarde de l'espĂšce, aidĂ©e au dĂ©part par un nourrissage artificiel sur des charniers, le nombre de dĂ©gĂąts a augmentĂ© proportionnellement. Il est vrai que les Vautours fauves, cĂŽtĂ© espagnol, notamment en Aragon et en Navarre, subissent une famine due Ă  la fermeture des dĂ©charges d'Ă©levages industriels porcins, et que l'on retrouve ces oiseaux en Ă©tat de malnutrition. Cela ne semble pas ĂȘtre le cas versant français le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage "Hegalaldia", seul Centre de tout le sud de l'Aquitaine, n'a recueilli jusqu'Ă  ce jour, aucun Vautour fauve affamĂ©. La population de Vautours fauves sur le versant français se portant bien, elle se rĂ©approprie peu Ă  peu son aire de prospection gĂ©ographique d'origine qui fut Ă  une pĂ©riode beaucoup plus importante que l'actuelle. Le systĂšme d'Ă©levage moderne fait que les bĂȘtes malades, et sur le point de vĂȘler, ne sont plus sous surveillance comme autrefois. Comme le souligne Michel Terrasse, administrateur de la LPO, il serait souhaitable de rĂ©organiser un nourrissage raisonnable et contrĂŽlĂ© en Aragon et en Navarre. C'est le systĂšme de placettes mis en place en France dans les zones oĂč les Vautours ont Ă©tĂ© rĂ©introduits ces derniĂšres annĂ©es, comme la rĂ©gion des grands Causses. Le malaise dans l'Ă©levage Ă  notre Ă©poque est certain, mais ni les Vautours, ni les loups, ni les ours, ne doivent ĂȘtre pris comme bouc Ă©missaire. Les Verts se positionnent pour une agriculture de montagne crĂ©atrice d'emplois, au bĂ©nĂ©fice de l'homme et de son milieu naturel. Auteur Les Verts du Pays Basque Source Le Journal du Pays basque du 29 mai 2008 - Commentaires Les Verts ne manquent pas d'un certain culot en venant curieusement dĂ©fendre l'agriculture de montagne aprĂšs l'avoir critiquĂ© avec leurs alliĂ©s de la LPO il y a un an. Michel Terrasse ne manque pas de ventre en reconnaissant tout juste du bout des lĂšvres que les Vautours s'attaquent au vivant... affaibli aprĂšs avoir expliquĂ© l'impossibilitĂ© d'une telle situation et soupçonnĂ© Marie-Lise Broueilh sur l'antenne d'Europe 1 alors qu'elle prĂ©sentait un rĂ©cent communiquĂ© des PrĂ©fectures des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et des Hautes-PyrĂ©nĂ©es. Le mĂȘme Michel Terrasse qui annonce Ă  la PrĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques au cours d'une commission inter dĂ©partementale sur le Vautour fauve que la LPO va travailler avec les Ă©leveurs, sans prĂ©ciser lesquels, pour chercher la vĂ©ritĂ© sur les attaques de vivant alors qu'un reprĂ©sentant de l'Espagne venait de confirmer cette rĂ©alitĂ© allant jusqu'Ă  prĂ©ciser que leurs Ă©leveurs Ă©taient indemnisĂ©s. Tout ceci de la part des Verts comme de la LPO est vraiment n'importe quoi pour se faire mousser et donner l'illusion de prĂȘcher la vĂ©ritĂ©. En rĂ©alitĂ©, LPO et Verts du Pays Basque entretiennent des conflits pour pouvoir mieux exister Ă  dĂ©faut d'ĂȘtre crĂ©dibles. Pour se justifier on Ă©voque encore le discours bien rodĂ© des environnementalistes qui ne repose sur aucun fondement puisqu'ils annoncent une progression de 20% en BĂ©arn et Pays Basque le malaise dans l'Ă©levage. Louis Dollo, le 4 juin 2008 - Attaque sur une vache blessĂ©e dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es Ils sont encore nombreux ceux qui s'imaginent que les Vautours se contentent de charogne pour seule alimentation. Et pourtant, malgrĂ© les dĂ©nĂ©gations du milieu environnementaliste, notamment de la LPO mais aussi de l'administration, la rĂ©alitĂ© est bien que les Vautours s'attaquent rĂ©guliĂšrement aux animaux vivants. La vache aprĂšs avoir Ă©tĂ© attaquĂ©e par les Vautours Ph. Louis Dollo Hier matin, 4 juin, une vache lĂ©gĂšrement blessĂ©e la veille Ă  la cuisse gauche sur les estives de la vallĂ©e du Bergons EstrĂšme de Salles dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es a fait l'objet d'une attaque de plusieurs Vautours une dizaine selon les tĂ©moins. Le muscle de la bĂȘte pendait. En fin d'aprĂšs midi un vĂ©tĂ©rinaire est venu euthanasier la vache qui ne pouvait plus se dĂ©placer. Alors que la France doute des tĂ©moignages de ses Ă©leveurs et cherche, Ă  grand frais, Ă  vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© de ces faits, l'Espagne les a dĂ©jĂ  reconnus et les Ă©leveurs sont indemnisĂ©s. Mais, silence, il n'est pas politiquement correct de dire qu'un Vautour s'attaque Ă  des bĂȘtes vivantes affaiblies ou non, malade ou en bonne santĂ©... La rĂ©fĂ©rence LPO et le Dieu vivant Michel Terrasse ont sans doute encore quelques subventions Ă  soutirer du MinistĂšre de l'Ecologie pour exister en menant encore et encore des Ă©tudes et enquĂȘtes Louis Dollo, le 5 juin 2008 - Nouvelles attaques d'animaux de ferme par des Vautours dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques Les attaques d'animaux de ferme par des Vautours restent Ă  un niveau "prĂ©occupant" en 2008 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, notamment au Pays Basque, avec 33 cas dĂ©jĂ  signalĂ©s depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, a-t-on appris mercredi auprĂšs de l'Institution patrimoniale du Haut-BĂ©arn IPHB. "Les cas signalĂ©s par les fermiers concernent Ă  80% le Pays Basque, dans la rĂ©gion qui va de Saint-Jean-de-Luz Ă  Bidache", a indiquĂ© mercredi Didier HervĂ©, directeur l'IPHB, soulignant que l'on retrouve les "chiffres records de 2007 malgrĂ© des conditions de mĂ©tĂ©o qui ont Ă©tĂ© dĂ©favorables Ă  la sortie de ces rapaces". Le nombre des tĂ©moignages de "dommages sur bĂ©tail mettant en cause des Vautours", sur les cinq premiers mois de l'annĂ©e, est passĂ© de 12 en 2006 Ă  34 en 2007 puis Ă  33 pour l'annĂ©e en cours, selon les statistiques de l'Institution patrimoniale qui ne donne pas de prĂ©cision sur les cas observĂ©s. Les Vautours, une espĂšce nĂ©crophage protĂ©gĂ©e depuis des dĂ©cennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repĂ©rĂ©s dans la montagne, a rappelĂ© M. HervĂ©. Ces oiseaux seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'Ă©limination des dĂ©chets animaux dans les abattoirs. De nombreux cas d'attaques d'animaux de ferme en vie, signalĂ©s en 2007 dans la rĂ©gion, et qui concernaient aussi bien des vaches que des poulains ou des porcs, avaient Ă©tĂ© accompagnĂ©s de polĂ©miques sur la crĂ©dibilitĂ© des tĂ©moignages de fermiers. "Il y a des tĂ©moignages dont la crĂ©dibilitĂ© ne fait pas de doute", a estimĂ© M. HervĂ© Ă©voquant une "situation prĂ©occupante", ajoutant que "de nombreux fermiers renoncent Ă  apporter des tĂ©moignages car ils ne sont pas suivis d'effets". Un"observatoire" a Ă©tĂ© mis en place par son institution en 2002 pour suivre le phĂ©nomĂšne. Selon l'IPBH, la population des Vautours est Ă©valuĂ©e Ă  environ 500 couples dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y en aurait plus de couples dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon. Source afp du 4 juin 2008 - Les Vautours attaquent de nouveau A 33 reprises dĂ©jĂ  depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, des animaux de ferme ont Ă©tĂ© attaquĂ©s par des Vautours dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, notamment au Pays Basque. L'Institution Patrimoniale du Haut-BĂ©arn estime dĂ©sormais que ces attaques atteignent un niveau "prĂ©occupant". Ces rapaces seraient en fait en manque de cadavres d'animaux dont ils se nourrissent normalement. MĂȘme si la crĂ©dibilitĂ© de tous les tĂ©moignages n'est pas attestĂ©e, l'Institution patrimoniale du Haut-BĂ©arn tire la sonnette d'alarme. Selon son dĂ©compte, depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2008, 33 attaques de Vautours contre des animaux de ferme ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, notamment au Pays Basque. Un niveau jugĂ© "prĂ©occupant". En 2006, seules 12 attaques de ce type avaient Ă©tĂ© enregistrĂ©es. DĂšs 2007, le nombre avait grimpĂ© Ă  34 sur une annĂ©e entiĂšre. Des chiffres records d'autant que les conditions mĂ©tĂ©o n'avaient alors pas Ă©tĂ© favorables Ă  la sortie de ces rapaces. Parmi les explications, l'Institution Patrimoniale du Haut-BĂ©arn indique d'abord que la population globale des Vautours dans cette zone est en forte augmentation et atteint dĂ©sormais 500 couples dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Mais, autre facteur qui pourrait expliquer la recrudescence de ces attaques, les spĂ©cialistes pointent du doigt les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les Vautours, espĂšce nĂ©crophage, pour trouver leur alimentation traditionnelle des cadavres d'animaux dans la montagne. Ceux-ci seraient le plus souvent traitĂ©s dans des abattoirs. Les Vautours se tourneraient alors vers les vaches mais aussi les poulains ou les porcs Ă  proximitĂ©. Depuis 2002, un "observatoire" a Ă©tĂ© créé pour suivre ce phĂ©nomĂšne. Auteur Fannie Rascle Source Europe1 du 4 juin 2008 - Les Vautours, alliĂ©s indispensables et fragiles du pastoralisme - Les Vautours des recycleurs naturels et gratuits La nĂ©crophagie Une spĂ©cialisation Les Vautours de l'Ancien Monde ont Ă©voluĂ© conjointement avec les mammifĂšres herbivores dont ils consommaient les carcasses. Leur rĂŽle "d'Ă©boueur" de la nature les a amenĂ©s progressivement Ă  s'orienter vers ce rĂ©gime alimentaire nĂ©crophage. Trois groupes de spĂ©cialistes sont identifiĂ©s. Les Vautours dits "tireurs fouilleurs", dont fait partie le Vautour fauve et toutes les espĂšces du genre Gyps. Ils sont spĂ©cialisĂ©s dans les viscĂšres et les muscles. Ils possĂšdent un long cou dĂ©nudĂ© qui leur permet de sonder le cadavre pour en extraire les moindres morceaux. Les Vautours dits "dĂ©chireurs", affectionnent quant Ă  eux les parties plus coriaces, comme la peau, les tendons et les cartilages. Leur bec est plus fort et tranchant. En Europe, le Vautour Moine entre dans cette catĂ©gorie. Les Vautours dits "picoreurs", comme le Vautour PercnoptĂšre, qui glanent les menus morceaux. Leur rĂ©gime alimentaire est trĂšs Ă©clectique et opportuniste. Le GypaĂšte Barbu, ou "casseur d'os", est mis Ă  part dans cette classification, au regard des particularitĂ©s de son rĂ©gime, qui est essentiellement constituĂ© d'os. - Ses limites Dans certaines conditions trĂšs particuliĂšres, les Vautours sont en mesure de consommer un animal encore vivant, lorsque l'animal est trĂšs affaibli et dans l'incapacitĂ© de bouger, soit parce qu'il est immobilisĂ© dans un Ă©boulis suite Ă  un dĂ©rochement, soit prisonnier dans une clĂŽture, blessĂ© par un prĂ©dateur ou victime d'une pathologie entraĂźnant une mort rapide entĂ©rotoxĂ©mie, mĂ©tĂ©orisation. Dans certaines circonstances trĂšs particuliĂšres, les Vautours fauves sont en mesure d'aggraver des situations dĂ©jĂ  complexes. En l'occurrence, leur prĂ©sence lors de vĂȘlage peut accroĂźtre les risques de complication de la mise-bas. Dans le cas d'une naissance de veau mort nĂ© et/ou avec retournement de matrice, les Vautours peuvent s'en prendre au cadavre, voire au placenta et Ă©ventuellement accĂ©lĂ©rer la mort de la vache par hĂ©morragie. Rappelons que la race Blonde d'Aquitaine, principal bovin Ă©levĂ© pour sa viande dans l'ouest des montagnes pyrĂ©nĂ©ennes françaises, est trĂšs mal adaptĂ©e aux vĂȘlages sans une surveillance humaine. On comprend mieux, dĂšs lors, la capacitĂ© des Vautours Ă  rendre complexe une situation qui peut dĂ©jĂ  l'ĂȘtre sans leur prĂ©sence. Les Vautours des culs de sac Ă©pidĂ©miologiques Aucun virus et aucune bactĂ©rie pathogĂšne ne rĂ©sistent Ă  leur systĂšme de digestion. Leur rĂŽle sanitaire indiscutable est prouvĂ© par plusieurs thĂšses vĂ©tĂ©rinaires. Ils participent donc Ă  la salubritĂ© des Ă©cosystĂšmes de montagnes en limitant la propagation de certaines maladies vĂ©hiculĂ©es par des carcasses de mammifĂšres et en Ă©vitant la contamination des eaux de sources. CommuniquĂ© de la LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux du 21 juillet 2008 - La LPO au centre du conflit Ă©leveurs - Vautours Est-il nĂ©cessaire de rappeler que les Vautours ont toujours Ă©tĂ© les alliĂ©es du pastoralisme en participant au nettoyage de la nature et en Ă©vitant la propagation de certaines maladies.? Quant Ă  dire qu'il est l'alliĂ© du dĂ©veloppement durable, il ne faut peut ĂȘtre pas sombrer dans le dĂ©lire idĂ©ologique. Pas plus qu'il ne faut parler de crise... Le Vautour, en France, particuliĂšrement dans les PyrĂ©nĂ©es, n'est pas plus en danger aujourd'hui qu'il y a 5 ans. Mais la LPO a besoin de se justifier face Ă  ses incohĂ©rences multiples liĂ©e Ă  la fois Ă  l'incompĂ©tence de certains de ses dirigeants mais surtout Ă  sa doctrine idĂ©ologique qui refuse de voir la rĂ©alitĂ© en face comme en tĂ©moigne son communiquĂ© du 21 juillet 2008. La LPO demande de retrouver un Ă©quilibre serein entre pastoralisme et Vautours... Mais il ne tient qu'Ă  la LPO de croire ceux qui constatent tous les jours au lieu des critiquer et des humilier tout en faisant semblant de leur tendre la main. Depuis des annĂ©es il est dit par les associations Ă©cologistes espagnoles que l'Ă©olien tue des rapaces notamment des Vautours. La LPO a toujours niĂ© une telle situation. Et pourtant, l'Espagne vient de fermer deux parcs Ă©oliens aprĂšs la mort de 220 Vautours. La LPO et des ornithologues nient que les Vautours attaquent des bĂȘtes vivantes. Et pourtant les PrĂ©fectures des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et des Hautes-PyrĂ©nĂ©es ont reconnus cette rĂ©alitĂ© par un communiquĂ© commun tout en prĂ©cisant qu'il s'agissait de bĂȘtes en situation de faiblesse. Il aura fallu du temps Ă  la LPO pour accepter ces faits aprĂšs avoir humiliĂ© et arrosĂ© d'invectives en tout genre les Ă©leveurs qui prĂ©tendaient le contraire Cf. Ă©mission de radio sur Europe 1. Mais un jour viendra oĂč il faudra qu'ils admettent que les bĂȘtes attaquĂ©es ne sont pas en situation de vulnĂ©rabilitĂ© comme l'a parfaitement indiquĂ©e un reprĂ©sentant du MinistĂšre de l'Environnement espagnol au cours de la derniĂšre rĂ©union de la commission interdĂ©partementale sur les Vautours Ă  laquelle participait la LPO le 4 avril 2008 Ă  la PrĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Mais tout ceci est bien sĂ»r faux et ne parait mĂȘme pas dans le compte rendu prĂ©fectoral. A l'issue de cette rĂ©union, la LPO dĂ©clarait vouloir travailler avec les Ă©leveurs. Mais lesquels a demandĂ© le reprĂ©sentant de l'ASPP 65? Apparemment cela ne marche pas. En fait, le problĂšme n'est pas un conflit entre pastoralisme et Vautours mais entre pastoralisme et surtout Ă©leveurs d'un cĂŽtĂ© et LPO de l'autre. En s'obstinant dans ses certitudes, en utilisant des rĂ©fĂ©rences "scientifiques" douteuses et en refusant d'accepter le point de vue et surtout les observations des autres, la LPO entretient un conflit fictif. Conflit qui, comme pour l'ours, est devenu indispensable pour justifier son existence et ses subventions pour rĂ©munĂ©rer son petit monde. Lorsque nous savons qu'en plus, les liens entre certains services de l'Etat et la LPO sont tels qu'on ne sait plus qui travaille pour qui, nous comprendrons facilement que le conflit n'est pas prĂȘt de se calmer. Mais dans tout ceci, ceux qui en font les frais sont les Ă©leveurs et les Vautours, c'est-Ă -dire les deux "alliĂ©s indispensables". Louis Dollo, le 22 juillet 2008 - Attaque de Vautours au-dessus d'HĂ©as Samedi 19 juillet 2008, pas moins de 25 brebis ont fait l'objet d'une attaque sur l'estive de Camplong au-dessus d'HĂ©as dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es. Selon des tĂ©moins les Vautours ont affolĂ© les bĂȘtes jusqu'Ă  ce qu'elles de prĂ©cipitent dans la pente et se tuent. Cette technique est connu des Ă©leveurs et a Ă©tĂ© souvent constatĂ©e sans pour autant ĂȘtre reconnue par les autoritĂ©s officielles et encore moins par la LPO et autres associations environnementalistes qui nient systĂ©matiquement les faits. Le troupeau appartient Ă  Michel Jouanoulou de BĂ©nac, membre actif de la coordination rurale. - Les Attaques de Vautours fauves inquiĂštent les Ă©leveurs pyrĂ©nĂ©ens Les Vautours fauves Gyps fulvus des PyrĂ©nĂ©es françaises provoquent, depuis deux ans, une vĂ©ritable psychose chez les Ă©leveurs de la rĂ©gion, notamment dans la partie occidentale de la chaĂźne. Ces oiseaux nĂ©crophages auraient changĂ© de comportement, et des charognards opportunistes se nourrissant de bĂȘtes mortes se seraient transformĂ©s en rapaces tueurs de brebis et de vaches. On accuse mĂȘme ces volatiles, Ă  l'envergure impressionnante de 2,60 mĂštres, pesant de 9 Ă  11 kg, d'enlever des brebis avec leurs serres, qui ne sont pourtant pas prĂ©hensiles. ConfrontĂ©s Ă  un risque de rejet de cette population d'oiseaux qui a failli disparaĂźtre au dĂ©but du XXe siĂšcle, avec les autres Vautours, tels le gypaĂšte et le Vautour percnoptĂšre, et qui a survĂ©cu grĂące Ă  des mesures de protection, les spĂ©cialistes de la faune ont voulu clarifier la situation. Selon la Ligue de protection des oiseaux LPO, les responsables de parcs nationaux et les vĂ©tĂ©rinaires locaux, les Vautours peuvent s'attaquer Ă  des animaux vivants affaiblis ou incapables de bouger, mais ils n'agressent jamais une bĂȘte en bonne santĂ©. Tous sont unanimes pour rejeter les responsabilitĂ©s de la situation sur le voisin espagnol, qui "a jouĂ© Ă  l'apprenti sorcier". L'Espagne abrite la plus grande population de Vautours fauves d'Europe occidentale, loin devant la France, oĂč l'on dĂ©nombre environ deux mille individus. Longtemps, ces rapaces se sont nourris de maniĂšre traditionnelle, grĂące aux muladares, les dĂ©charges oĂč les Ă©leveurs dĂ©posaient leurs animaux morts. Puis de gros Ă©levages porcins se sont mis en place dans les PyrĂ©nĂ©es espagnoles, ce qui a augmentĂ© la quantitĂ© de nourriture disponible pour les oiseaux, dont les effectifs sont passĂ©s de 7 529 couples, en 1989, Ă  plus de en 1999. Mais, Ă  partir de 2003, l'Espagne a appliquĂ© de maniĂšre trĂšs stricte une dĂ©cision de la Commission europĂ©enne imposant aux Etats membres un dĂ©pistage systĂ©matique de tous les animaux morts en exploitation. Cela par crainte de l'expansion de la maladie de la vache folle. L'Aragon oĂč vivent 5 000 couples, la Castille-LĂ©on et la Navarre ont alors fermĂ© leurs muladares, et mis en place un systĂšme d'Ă©quarrissage industriel fort lucratif. "On a remplacĂ© le rĂŽle d'Ă©boueur naturel et indispensable des Vautours par du chiffre d'affaires", s'emporte Michel Terrasse, vice-prĂ©sident de la LPO et grand dĂ©fenseur des Vautours. Les carcasses ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des dĂ©chets d'abattoirs, des viscĂšres dĂ©posĂ©s en tas et des poissons. Sous la pression de spĂ©cialistes de la faune, l'Union europĂ©enne a assoupli la rĂ©glementation, en 2005, n'imposant plus un dĂ©pistage que sur 4 % des animaux morts en exploitation. Cela n'a pas suffi Ă  rĂ©tablir la situation. En surnombre et ne trouvant plus leur nourriture traditionnelle, les Vautours, affamĂ©s, ont traversĂ© en masse les PyrĂ©nĂ©es pour arriver du cĂŽtĂ© français. Certains ont atteint le Massif central, et mĂȘme l'Allemagne ou les Pays-Bas. Beaucoup sont morts de faim, mĂȘme si certains Ă©leveurs dĂ©posent des carcasses Ă  leur intention, de maniĂšre officieuse, pendant l'hiver et le printemps. Mais des attaques de bĂ©tail attribuĂ©es aux Vautours ont entraĂźnĂ© de nombreuses plaintes Ă  partir de 2006. "Dans le Parc National des PyrĂ©nĂ©es, elles s'Ă©lĂšvent, depuis 1993, Ă  350, dont 90% dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, qui possĂšdent un Ă©levage ovin et bovin important, prĂ©cise Christian Arthur, responsable faune du Parc national. Cela montre qu'il existe un problĂšme rĂ©el, important pour les exploitants, mĂȘme si sa dimension Ă©conomique est faible." Le spĂ©cialiste note aussi un changement d'attitude des oiseaux au lieu de rester en altitude, ils descendent dĂ©sormais sur le piĂ©mont, prĂšs de fermes oĂč l'on n'Ă©tait pas habituĂ© Ă  les voir. Et ils ne craignent plus l'homme. Afin de vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des attaques menĂ©es par les Vautours sur le bĂ©tail, un corps de vĂ©tĂ©rinaires experts a Ă©tĂ© créé en 2007. Il intervient dans les vingt-quatre heures, sur les animaux vivants et les cadavres. "L'expertise n'est pas toujours aisĂ©e, car il ne reste souvent pas grand-chose des carcasses", explique VĂ©ronique Zenoni, vĂ©tĂ©rinaire chargĂ©e des expertises pour les dĂ©partements des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. En 2007, 23 expertises ont eu lieu, dont 78 % au Pays basque ; en 2008, 22 expertises ont Ă©tĂ© recensĂ©es, dont 21 correspondaient Ă  des dommages provoquĂ©s par les Vautours. Les vĂ©tĂ©rinaires constatent que les charognards s'attaquent de prĂ©fĂ©rence Ă  des brebis coincĂ©es dans un creux de rocher ou dans des barbelĂ©s, ou blessĂ©es par un chien errant. Chez les bovins, les oiseaux sont notamment attirĂ©s par des vaches connaissant un vĂȘlage difficile. Ils provoquent, en passant, la panique dans les troupeaux. Auteur Christiane Galus Source Le Monde du 29 juillet 2008 - Commentaires Nous voyons dans cet article la "patte" de la notamment de Michel Terrasse qui n'hĂ©site jamais Ă  tenir des propos manipulateurs et de dĂ©sinformations pour discrĂ©diter les Ă©leveurs. Par le passĂ©, nous avons connu la mĂȘme technique avec aujourd'hui concernant l'ours. Critiquer, nier, dĂ©sinformer, faire porter la responsabilitĂ© sur les Ă©leveurs qui deviennent des boucs Ă©missaires alors qu'ils sont victimes, utiliser le mensonge et la technique de l'amalgame, tels sont les seuls arguments de cette association dont la proximitĂ© avec le milieu de l'Ă©levage est assez peu garantie. Non seulement il n'y a pas de "psychose chez les Ă©leveurs" mais ils n'ont jamais accusĂ© ce rapace "d'enlever des brebis avec leurs serres." Mais le dire dans un article de presse lu essentiellement dans un milieu citadin qui ne connaĂźt rien au milieu fait bien. S'il est vrai que cet animal a failli disparaĂźtre ce n'est pas parce qu'il faisait l'objet d'attaques spĂ©cifiques tel que la chasse. Mais le phĂ©nomĂšne Ă©tait beaucoup plus la consĂ©quence d'autres situations tel que le poison dĂšs lors que la chasse fut interdite pour sĂ©lectionner la destruction de prĂ©dateurs devenus encombrant. Ce phĂ©nomĂšne vient de rĂ©apparaĂźtre dans le massif des Cantabrique en Espagne, en Italie notamment dans les Abruzzes et dans las Alpes françaises. Il ne pourra que se dĂ©velopper face Ă  l'obscurantisme idĂ©ologique dĂ©veloppĂ© par les associations environnementalistes particuliĂšrement extrĂ©mistes et sectaires. L'unanimitĂ© pour rejeter la responsabilitĂ© sur le voisin espagnol est facile lorsqu'on refuse de faire sa propre critique sur ces propres errements. Le Parc National des PyrĂ©nĂ©es n'est pas une oie blanche dans ce domaine. Il conviendrait qu'il fasse aussi l'analyse de son passĂ© et admette que l'accroissement de la colonie de Vautours, notamment en vallĂ©e d'Ossau, l'a Ă©tĂ© grĂące Ă  des nourrissages pour "fixer"les volatile Ă  la falaise aux Vautours. Ce procĂ©dĂ© n'existe plus aujourd'hui mais il a existĂ© et a perdurĂ© un peu plus en Espagne y compris dans les Asturies. Il faut donc relativiser la responsabilitĂ© des uns et des autres et que chacun admette ses erreurs passĂ©es. Il faut aussi noter que la LPO, grande dispensatrice de bons et mauvais points, perpĂ©tue ces errements de nourrissage et d'Ă©levage dans les CĂ©vennes et les Alpes sous la haute autoritĂ© de Michel Terrasse. Venir donner des leçons aux pyrĂ©nĂ©ens et espagnols est un peu fort de cafĂ© et manque pour le moins d'honnĂȘtetĂ© intellectuelle. Alors que l'Espagne reconnaĂźt qu'il y a des attaques sur des animaux vivants sous des formes diverses attaques directes ou suit Ă  affolement organisĂ©, la France en est au stade de l'expertise. Au lieu de se servir de l'expĂ©rience des autres, beaucoup plus malin, le français Ă©tudie l'Ă©vidence. Question de faire durer. Ou volontĂ© de mĂ©nager la chĂšvre et le choux face Ă  des associations particuliĂšrement obtus dans leurs obsessions idĂ©ologiques? Le fait que des experts sont dĂ©pĂȘchĂ©s sur place non pas dans les 24 heures mais lorsque cela est possible et encore faut-il insister et parfois tomber sur la bonne personne au tĂ©lĂ©phone. Car, ne nous y trompons pas, il existe des dĂ©pliants expliquant la procĂ©dure d'appel tĂ©lĂ©phonique mais ils ne sont pas distribuĂ©s. Peut-ĂȘtre de peur d'avoir trop de plainte? Car, comme pour l'ours, il faut toujours minimiser la rĂ©alitĂ©. Quant aux causes d'attaques, ce n'est pas avec seulement une vingtaine d'expertises que l'on peut valablement en tirer des conclusions. Le vrai problĂšme dans cette affaire c'est la volontĂ© des services publics et des associations environnementalistes de vouloir Ă  tout prix minimiser les phĂ©nomĂšnes. Comme me disait un agent de l' "on ne peut pas ĂȘtre partout, alors on fait ce qu'on peut." Et oui, il a raison. L'agent de l'Ă©tat est soumis aux 35 heures par semaine alors que le paysan et son troupeau c'est 24h/24 et 7j/7 toute l'annĂ©e. C'est peut-ĂȘtre lĂ  le vrai problĂšme un problĂšme culturel et l'impossibilitĂ© de se faire entendre et comprendre. Louis Dollo, le 29 juillet 2008 - Rappel.... Contrairement Ă  d'autres rĂ©gions de France, les PyrĂ©nĂ©es n'ont pas fait l'objet de rĂ©introduction de rapaces venus d'ailleurs tel que c'est le cas dans le Massif Central / CĂ©vennes ou dans les Alpes notamment dans le Verdon oĂč nous pouvons dĂ©plorer une certaine mise en scĂ©ne mĂ©diatique Voir l'Ă©levage et la rĂ©introduction de Vautours moines Un Vautour chez les flamants roses Le rapace a fait irruption sur la place du village des Saintes-Maries-de-la-Mer DĂ©cidĂ©ment, il y a comme un air de Far-West en Camargue. Cette semaine, c'est carrĂ©ment un Vautour, digne des bandes-dessinĂ©es de Lucky Luke, qui s'y est laissĂ© prendre. Ce gyps fulvus Ă  l'envergure impressionnante de 2,80mĂštres, a fait irruption sur la place du village des Saintes-Maries-de-la-Mer, mardi matin. Les habitants, plus habituĂ©s aux flamants roses, n'en ont pas cru leurs yeux et se sont massĂ©ssur la place, chacun cherchant Ă  apercevoir cet animal hors du commun. Charognard immature "Les gens Ă©taient trĂšs curieux mais ils n'ont pas eu peur, tout le monde rigolait. C'Ă©tait dĂ©jĂ  arrivĂ© il y a une dizaine d'annĂ©es", raconte Roland Chassain, le maire de la commune, qui avait recommandĂ© Ă  ses administrĂ©s de ne pas s'approcher. Les chasseurs camarguais, "habituĂ©s Ă  respecter les espĂšces protĂ©gĂ©es", n'ont pas cherchĂ© Ă  abattre la bĂȘte et la municipalitĂ© a fait appel aux spĂ©cialistes locaux, Ă  savoir le parc ornithologique de Pont de Gau, qui hĂ©berge le Centre de sauvegarde de la faune sauvage. En deux minutes, l'ornithologue Benjamin Vollot a rĂ©ussi Ă  attraper le Vautour avec une Ă©puisette et Ă  le ramener dans une voliĂšre du centre. "La population ne risquait rien car le Vautour est un charognard. Il n'a pas bonne image car il mange la tĂȘte dans le sang, mais ses griffes ne sont pas pointues il ne peut pas s'attaquer Ă des proies vivantes", explique le spĂ©cialiste qui a immĂ©diatement pu identifier l'animal grĂące Ă  la bague qu'il porte Ă  la patte. "Il s'appelle CRG. Il est nĂ© cette annĂ©e dans le Massif Central mais comme tous les Vautours immatures, il se balade pour tenter de coloniser d'autres territoires. Il a pu ĂȘtre poussĂ© vers la Camargue par le mistral des derniers jours et c'est la faim qui l'a obligĂ© Ă  entrer en ville." Mais impossible d'identifier le sexe de cet animal de presque 10kilos tant qu'il ne s'est pas reproduit. Ce qu'il devrait faire prochainement avec ses congĂ©nĂšres massĂ©s dans la DrĂŽme, prĂšs de Nyons, dans les Baronnies oĂč une association oeuvre depuis une quinzaine d'annĂ©es pour rĂ©introduire cette espĂšce protĂ©gĂ©e dans son milieu naturel. "Il y a une belle colonie d'environ 200tĂȘtes, certains viennent d'Espagne et mĂȘme de Croatie. Mais nous ne le suivrons pas Ă  la trace l'oiseau vivra sa vie et choisira d'aller oĂč il veut", annonçait Benjamin Vollot. EmmenĂ© hier, le Vautour devrait ĂȘtre relĂąchĂ© aujourd'hui. Mais il y a peu de chances qu'il ose Ă  nouveau s'aventurer en Camargue. Auteur Aveline Luc Source La Provence du jeudi 18 septembre 2008 - Observation Il est faux de dire que les Vautours fauves ne s'attaquent pas au vivant. MalgrĂšs les propos de la et de nombreux ornithologue, il est prouvĂ© qu'en France et en Espagne les Vautours s'attaquent bien au vivant. - La Mongie Attaque de Vautours Lors d'une randonnĂ©e dans le secteur de La Mongie, une touriste belge a Ă©tĂ© tĂ©moin d'une attaque de gros Vautours sur un veau qui venait de naĂźtre. "Ils ont commencĂ© dit-elle, par lui crever les yeux, puis lui arracher la langue. Je n'ai pu rien faire car lorsque j'ai voulu intervenir, ils ont Ă©tĂ© menaçants. Je sais que les Vautours sont protĂ©gĂ©s mais les veaux ne doivent-ils pas l'ĂȘtre aussi. Je suis encore sous le choc". Source Tarbes-Infos du samedi 20 septembre 2008-8h16 - Le Vautour change de RĂ©gime Alimentaire En Couserans, pendant qu'on cherche le ou les ours qui tracassent les abeilles, au cap de Gauch, sur l'estive de Barestet, on crie "sus, aux Vautours fauves!". Le rapace pyrĂ©nĂ©en, casseur d'os, nĂ©crophage que l'on connaĂźt bien par ici pour nettoyer la montagne des cadavres de bĂȘtes, s'est attaquĂ© en fin d'Ă©tĂ©, pour la premiĂšre fois, Ă  des animaux vivants. "Les Vautours m'ont mangĂ© des agneaux nouveau-nĂ©s", affirme Julien, un berger du Volvestre qui passe l'Ă©tĂ© avec ses troupeaux au Barastet. Le cas n'est pas isolĂ© Michel EstrĂ©mĂ©, prĂ©sident du Groupement pastoral de Sentein qui s'apprĂȘte Ă  recevoir les premiĂšres Rencontres des Transhumants d'Europe, confirme "Chez moi aussi, les Vautours sont venus se servir en chair fraĂźche". Depuis que les PyrĂ©nĂ©es espagnoles ont supprimĂ© les charniers oĂč ils s'alimentaient en masse, les Vautours qui passent sans visa la frontiĂšre, se sont mis Ă  manger aussi des animaux vivants pour apaiser leur faim. Auteur Bernadette Faget Source La DĂ©pĂȘche du Midi du 12 octobre 2008
populationreproductrice pyrĂ©nĂ©enne entre 2006 et 2007, plus marquĂ©e en BĂ©arn (13,9%) qu’au Pays basque (4,8%). Nous verrons par la suite que ces rĂ©sultats sont contestables. En rĂ©alitĂ©, la population reproductrice de Vautour fauve du Pays basque fĂ»t certainement stable ou en lĂ©gĂšre augmentation entre 2006 et 2007. En dĂ©cembre 2011

Suivi tĂ©lĂ©mĂ©trique des vautours percnoptĂšres des dortoirs du Pays Basque Le vautour percnoptĂšre est un rapace nĂ©crophage emblĂ©matique de l’écosystĂšme agro-pastoral et un bon indicateur Ă©cologique. Sa rĂ©partition en France se limite aux PyrĂ©nĂ©es, au sud du Massif Central et aux Alpes du sud. C’est un rapace migrateur qui hiverne habituellement en Afrique sub-saharienne. Le vautour percnoptĂšre est classĂ© dans les espĂšces menacĂ©es son statut de conservation en France, en Europe et au niveau mondial est considĂ©rĂ© comme en danger d’extinction EN » en raison d’un dĂ©clin rapide >50 % sur les 3 derniĂšres gĂ©nĂ©rations. Il est l’objet d’un nouveau plan national d’actions PNA 2015-2024 Ă  l’initiative du MinistĂšre de l’Environnement, mis en Ɠuvre par la DREAL Nouvelle Aquitaine et dont l’association Saiak est partenaire. Le Pays Basque abrite une des plus fortes densitĂ©s de vautours percnoptĂšres et les deux seuls dortoirs connus en France les rassemblements en dortoirs collectifs correspondent au caractĂšre grĂ©gaire de l’espĂšce, ont un rĂŽle important dans la dynamique de l’espĂšce et reprĂ©sentent un potentiel lieu d’échanges entre les deux versants des PyrĂ©nĂ©es. Cette situation est en relation avec l’importance de l’élevage et la dynamique du pastoralisme et confĂšre au Pays Basque une responsabilitĂ© dans la conservation d’une espĂšce par ailleurs peu connue. L’association Saiak a archivĂ© l’historique des recensements et des suivis de reproduction de plusieurs espĂšces de grands rapaces dont le Vautour percnoptĂšre depuis 1979 et des contrĂŽles rĂ©guliers des dortoirs. Le Suivi tĂ©lĂ©mĂ©trique des vautours percnoptĂšres des dortoirs du Pays Basque est un projet qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© par Saiak le 13 dĂ©cembre 2017 au ComitĂ© de programmation Leader Montagne projet comporte un triple objectif dĂ©ployĂ© sur 3 annĂ©es Un objectif scientifique amĂ©liorer la connaissance de la biologie d’une espĂšce encore peu connue Un objectif de conservation contribuer Ă  amĂ©liorer sa protection Un objectif de partage de connaissance et de sensibilisation. Ce projet a Ă©tĂ© validĂ© et financĂ© par Leader montagne basque / CommunautĂ© d’agglomĂ©ration Pays Basque, le ComitĂ© dĂ©partemental 64, le ComitĂ© de massif PyrĂ©nĂ©es / CGET, la RĂ©gion Nouvelle Aquitaine. En savoir plus Affiche de prĂ©sentation du projet PDF Newsletter n°1 de SAIAK DĂ©cembre 2019 – PDF Newsletter n°2 de SAIAK Mars 2020 – PDF Newsletter n°3 de SAIAK Novembre 2020 – PDF

Envous promenant ou en faisant du vélo dans ce parc, vous pourriez apercevoir des animaux rares tels que des vautours, des sangliers et des cerfs rouges. Séjournez dans une maison de vacances au Pays Basque, au milieu des montagnes, et détendez-vous dans un cadre verdoyant. La culture du Pays Basque. Pendant vos vacances au Pays Basque, visitez des
ï»żBaptiste Mougey Texte Bertrand LapĂšgue Photos C'est lĂ©tĂ© Dans les hauteurs d’Itxassou, les montagnes sĂ©parant la France de l’Espagne accueillent une multitude de rapaces, se nichant Ă  flanc de falaise. Intouchables. En vol, les vautours caressent le ciel avec virtuositĂ©. Dans leur nid, ils sur-plombent les collines abruptes, perchĂ©s sur leur roche en bord de prĂ©cipice. Sur cette frontiĂšre naturelle avec la pĂ©ninsule ibĂ©rique, les rapaces sont approchables de prĂšs. Au dĂ©part du col de MĂ©hatchĂ©, au-dessus du village d’Itxassou, la balade des Peñas d’Itsusi permet de contempler ces charognards dans leur milieu naturel, un panorama captivant sur l’intĂ©rieur du Pays basque. Casquette visiĂšre, lunettes de soleil et sac de marche, Bertrand a tout du parfait randonneur. Ce cinquantenaire au physique sec a le teint hĂąlĂ©. Cela fait vingt-cinq ans qu’il est guide en montagne. Je suis un passionnĂ© de montagne qui en a fait sa vie», raconte-t-il. Ce bourlingueur, qui travaillait avec des agences de voyages, a dĂ©cidĂ© de s’installer au Pays basque, conquis par son espace naturel et sa vĂ©gĂ©tation. Celui qui accompagne des marcheurs Ă  la dĂ©couverte des sommets basques propose aussi des sĂ©ances de yoga en altitude. Un grand bol d’air Ces montagnes, ce sont mon bu-reau. C’est une chance inouĂŻe de pouvoir vivre dans cet espace. La puretĂ© de l’air est exceptionnelle.» Pour cette sortie sur le chemin des vautours-fauves, Bertrand prend en charge une dizaine de personnes pour une balade de six kilomĂštres qui durera toute l’aprĂšs-midi. L’herbe est encore trĂšs verte malgrĂ© la canicule en cette journĂ©e du mois d’aoĂ»t. Le groupe monte en voiture de la mairie d’Itxassou jusqu’à s’approcher du pic de l’Artzamendi, aprĂšs avoir parcouru les routes Ă©troites et sinueuses autour des villages du cƓur du Pays basque. C’est une randonnĂ©e plutĂŽt facile de moyenne montagne. Sportif ou non, il est ac-cessible de venir voir les vau-tours par ce chemin», analyse le guide. Son public du jour, avec qui il va emprunter des parties du GR10 sentiers de grandes randonnĂ©es, n’est pas constituĂ© de montagnards avertis c’est la premiĂšre sortie en montagne de la vie de Gransy SoumarĂ© et sa fille ZĂ©nap, une famille parisienne en vacances Ă  Biarritz. SĂ©verine, 32 ans, elle aussi originaire d’Île-de-France, ne connaissait que La Rhune». Au fil de la randonnĂ©e, Bertrand dĂ©tient plusieurs casquettes. Le guide touristique devient historien lorsqu’il prĂ©sente Ă  ses clients les bornes placĂ©es autrefois pour marquer la frontiĂšre franco-espagnole. Elles ont Ă©tĂ© installĂ©es au XIXe siĂšcle par NapolĂ©on III qui, par ailleurs, aimait beaucoup la ville de Biarritz», narre-t-il. IntĂ©ressĂ©s, Katia et Quentin, touristes eux aussi, se disent heureux de dĂ©couvrir une histoire et un paysage moins rĂ©putĂ©s sur leur lieu de vacances, tout en prenant un grand bol d’air. On en avait besoin aprĂšs le confine-ment. Cela fait du bien de voir autre chose que les immeubles et le bitume parisien.» Alors que le groupe s’enfonce dans les arbres et la vĂ©gĂ©tation montagneuse, les estivants confessent Les paysages sont magnifiques. Ce serait encore mieux si on voyait des animaux.» Au bord des prĂ©cipices Le couple est servi. Sur sa route, il trouve des pottoks et des moutons dont Bertrand leur fait la prĂ©sentation et l’historique, dans des conditions de marche parfaites. Les quelques nuages protĂšgent les pro-meneurs du soleil et la chaleur n’est pas trop forte cet aprĂšs-midi. Pour l’observation des vautours, la pĂ©riode n’est, en revanche, pas la meilleure. De fĂ©vrier Ă  dĂ©but juillet, c’est la pĂ©riode oĂč les petits restent dans le nid et sont en croissance. Il y a donc beaucoup d’oiseaux puisque les parents nourris-sent les bĂ©bĂ©s», avance le guide, qui se dit pourtant confiant Ă  l’idĂ©e de croiser les quelque 300 couples de vautours qui vivent en aval du col de MĂ©hatchĂ©. À l’approche de pics rocheux escarpĂ©s, on remarque des taches blanches sur la pierre. La magie va opĂ©rer. On entend les cris stridents des animaux nĂ©crophages qui rĂ©-sonnent sur les parois raides de la montagne. Entre ces murs de pierre, les vautours-fauves plongent Ă  la verticale dans le prĂ©cipice. D’autres flottent au-dessus des tĂȘtes des randonneurs Ă©bahis par l’envergure de l’oiseau ancestral. Il peut y avoir prĂšs de deux mĂštres d’une aile Ă  une autre, quand elles sont dĂ©pliĂ©es», explique Bertrand. Les vautours crient quand ils se chamaillent ou bien quand ils se sentent en danger.» PostĂ©e au bout d’une roche, une quinzaine de vau-tours est immobile. Le groupe de randonneurs, Ă  une vingtaine de mĂštres de lĂ , comme captivĂ© par le rapace, ne fait plus un bruit. D’un coup, l’un des ovipares s’élance dans le creux. Avec Ă©lĂ©gance, il quitte brusquement la terre ferme jusqu’à ce qu’on le perde de vue.
\n \n \n ou voir des vautours au pays basque

NichĂ©sdans la rĂ©serve naturelle d'Ossau, au cƓur du petit village bĂ©arnais d'Aste BĂ©on, la Falaise aux Vautours offre un observatoire unique sur les grands rapaces pyrĂ©nĂ©ens et la vie des bergers. Assistez en direct Ă  l'Ă©closion et au premier envol des jeunes en passant par les nourrissages et l'entraĂźnement au vol grĂące aux camĂ©ras installĂ©es sur la falaise.

PubliĂ© il y a 4 ans La gorge de Lumbier est un canyon situĂ©e Ă  l’est de la province de Navarre en Espagne. Et plus prĂ©cisĂ©ment dans la localitĂ© de Lumbier Ă  35 km environ de Pampelune. Les Gorge de Lumbier, site naturel au Pays Basque dont vous vous souviendrez ! Vous dĂ©couvrirez le temps de votre journĂ©e des colonies de vautours fauves survolant la falaise ainsi que d’impressionnants escarpements oĂč nidifient les rapaces locaux. Plus bas, vous y verrez le fameux torrent aux eaux fraĂźches voir un peu trop. Ce qui nous a le plus interpellĂ© c’est surtout sa clartĂ© impressionnante. Son eau limpide qui creuse la roche d’entailles Ă©troites et capricieuses. Les vestiges d’un pont qui, selon la lĂ©gende, fut construit avec l’aide du diable, deux tunnels empruntĂ©s autrefois par le premier train Ă©lectrique d’Espagne, l’Irati. IsolĂ©e pendant des siĂšcles et dotĂ©e d’une gĂ©ologie spectaculaire, elle a conservĂ© une vĂ©gĂ©tation unique qui tapisse les rochers escarpĂ©s et sert de refuge aux grands rapaces. Un spectacle hors pair de gros murs rougeĂątres dont les fissures sont percĂ©es d’arbres et d’arbustes sur lesquels se posent des grands rapaces. D’ailleurs, la particularitĂ© de cette gorge, c’est que ses 1300 m de longueur qui peuvent ĂȘtre parcourus en empruntant un sentier local balisĂ© qui longe la riviĂšre au pied des falaises, annonçant les premiers contreforts des PyrĂ©nĂ©es orientales de Navarre. Écoutez la rumeur des eaux et les cris des craves, tout en admirant la beautĂ© de cette enclave naturelle. Le rĂ©sultat un paysage sauvage que vous pourrez admirer si vous venez Ă  la gorge de Lumbier, un Ă©troit dĂ©filĂ© creusĂ© par la riviĂšre Irati et classĂ© rĂ©serve naturelle. Que faire au Pays Basque, qu’est ce c’est ? De l’actu, des idĂ©es balades, des restos, des hĂ©bergements et activitĂ©s sportives et culturelles ! Nous sommes aussi prĂ©sents sur les rĂ©seaux sociaux comme Facebook ou Instagram !
TrouverĂ  faire une activitĂ© en famille au Pays basque peut s’avĂ©rer complexe tellement il y a de choses Ă  faire !. Organisez vos sorties selon vos envies, avec des ados ou avec bĂ©bĂ© dans le dos, tout est possible !. Que voir, que faire ? Suivez le guide Ă  travers les incontournables Ă  faire en FAMILLE ! Ne choisissez plus la mer ou la montagne, faites les deux !

Par le 20/10/2012 Ă  0h00 Les crĂȘtes d'Iparla sont le paradis des vautours, des gypaĂštes et des randonneurs. Habituellement, elles se font en traversĂ©e GR 10, Ă  partir de Bidarray, Baigorri ou du col d'Ispegui, mais avec l'obligation de faire l'aller-retour ou de pouvoir utiliser deux vĂ©hicules. Pour les amoureux des boucles, il suffit de faire ce beau petit circuit en passant par les cols de GalarzĂ© et Harrieta. Le pic d'Iparla offre par temps clair un immense panorama Ă  couper le souffle jusqu'au pic du midi de Bigorre. À partir de la ferme Bordozar, prendre la piste qui monte Ă  gauche vers le Sud-Ouest. Le sentier est bien indiquĂ© jusqu'au col de Galarze puis d'Idokolepoa oĂč une petite bergerie d'altitude 714 m vous attend pour une pause bien mĂ©ritĂ©e. Il faudra ensuite poursuivre la randonnĂ©e en suivant une sente Ă  flanc vers le Nord-Ouest, sente qui survole un ravinement avec une barre rocheuse. C'est le passage le plus technique mais la plupart des randonneurs du dimanche n'Ă©prouveront aucune apprĂ©hension. Continuer jusqu'aux pierriers. Une grosse montĂ©e vous attend jusqu'au col d'Iparla. Les bĂątons sont trĂšs utiles quand l'herbe est humide et donc glissante, mais si non, il n'y a aucun danger par temps sec. Les marches naturelles et les blocs de pierre sont trĂšs utiles pour ne pas glisser. Les crĂȘtes d'Iparla, situĂ©es sur le GR 10, s'Ă©tendent sur 2,3 kilomĂštres. 2 300 mĂštres de bonheur quand les nuages ne viennent pas gĂącher l'ambiance. La vue sur l'ocĂ©an et les sommets bĂ©arnais est splendide. Le sommet est situĂ© Ă  1044 mĂštres d' les crĂȘtes vous trouverez quelques abris pour dĂ©gainer baguette, saucisson et Opinel. Les vautours viendront Ă©gayer votre casse-croĂ»te Ă  coup sĂ»r. Le retour par le col d'Harrieta se fait en suivant la crĂȘte sud-ouest d'Iparla. Le sentier le plus proche de la falaise est Ă  privilĂ©gier Ă  coup sĂ»r. Depuis le col d'Harrieta 808 m, descendre Ă  flanc le sentier dans le bois vers l'Est Urdos sur le panneau. Suivre le sentier qui remonte un peu et s'en va en direction du sommet de l'Huberleta 720 m. À l'altitude 440 m, continuer Ă  suivre la piste en laissant le sentier de droite allant Ă  Urdos. Quelques centaines de mĂštres plus loin, la boucle est bouclĂ©e. Vous retrouverez le sentier de l'aller tapissĂ© de bogues de chĂątaignes. En cas de beau temps, cette randonnĂ©e est une des plus belles du Pays basque. DĂ©nivelĂ© positif 900 mĂštres. DurĂ©e approximative 4 h 30. Distance 11,7 km. Niveau Randonneur un ou deux passages techniques. DĂ©part Ferme Bordozar Berroa 310 m, au-dessus de la zone d'activitĂ© situĂ©e entre Bidarray et Saint-Martin d'Arrosa. Pour rĂ©cupĂ©rer les traces GPS de cette randonnĂ©e, une adresse trĂšs efficace

3 Les plus beaux villages de France du Pays Basque Ă  visiter. Que vous sĂ©journiez 3 jours ou une semaine au Pays Basque, vous ne pouvez pas passer Ă  cĂŽtĂ© des villages pittoresques de la rĂ©gion! Ainhoa, Sare, Saint-Jean-Pied-de-Port et La Bastide-Clairence ont Ă©tĂ© labellisĂ©s « plus beaux villages de France ». Sentier de dĂ©couverte des porcs basques PrĂ©sentation Tarifs Situer Au cƓur de la montagne basque, dans la VallĂ©e des Aldudes, prenez le temps de vous balader sur le sentier pĂ©dagogique du porc basque, de la maternitĂ© aux flancs des montagnes. Durant une heure et demi en visite libre, vous pourrez voir de prĂšs, vautours, chĂšvres, porcs basques, pottoks et flore locale... De bonnes chaussures et un bĂąton sont recommandĂ©s pour cette balade. AprĂšs l’effort, le rĂ©confort ! Rejoignez les tables de la terrasse devant la maternitĂ© des cochons et savourez nos assiettes gourmandes et nos talos galettes garnies avec nos jambons de Kintoa AOP, jambon de la VallĂ©e des Aldudes, charcuteries, pĂątĂ©s, fromages de brebis Ossau Iraty et petits lĂ©gumes. Le saviez-vous Le jambon de Kintoa a obtenu l'AOP en janvier 2019. Ouverture Ouvert toute l'annĂ©e sauf le 25 dĂ©cembre et le 1er janvier. Fermeture les dimanches de janvier. Gel hydroalcoolique Ă  disposition et respect des prĂ©conisations sanitaires pour la partie restauration. Tarifs Tarif Min Max ComplĂ©ment Gratuit - - Visite libre Sentier pĂ©dagogique sur l'Ă©levage du porc basque, accessible toute Tarif de groupe 5,00 € 5,00 € Visite guidĂ©e de la ferme Groupe 15 personnes min. / 150 personnes max. 5€ par Tarif rĂ©duit 1,00 € 2,00 € Visite guidĂ©e de la ferme de 1€ Ă  2€ selon l'Ăąge. Âge minimum 3 ans pour les DĂ©tails sur l'activitĂ© RandonnĂ©e pĂ©destre Pratique libre ActivitĂ© Ă  0km Groupes Groupes acceptĂ©s Minimum 15 - Maximum 100 Situation AccĂšs Route nationale/dĂ©part. - D 948 0,1km Localisation A la campagne Venir VallĂ©e des Aldudes, route de Pampelune. CoordonnĂ©es GPS / CoordonnĂ©es GPS Latitude Longitude Quelquesspots oĂč il est facile de les voir. RĂ©muzat - DrĂŽme Provençale. La Palud-sur-Verdon - Territoire du Verdon. Le Rozier - Gorges du Tarn. Col du Soulor - Chaine des PyrĂ©nĂ©es. Pays-Basque - Chaine des PyrĂ©nĂ©es. Chamaloc - Haut Diois.
Prix90,00€ 1 jours 90 €/personne. OPTIONS SĂ©jour public Groupe fonction des inscriptions, dates fixĂ©es, 5 personnes maxi. SĂ©jour privĂ© De 2 et 5 personnes. Sans sur-coĂ»t. Pour votre groupe, Ă  vos dates, dĂ©part garanti. > 5 personnes. Forfait 450 €/jour + Option pension complĂšte » si dĂ©sirĂ©e ci-dessus. Nous contacter. Rando vautours et rapaces dĂ©diĂ©e aux personnes souhaitant intĂ©grer un groupe pour effectuer cette sortie Ă  une date fixĂ©e. Entre le Pays Basque espagnol et français, dans un milieu naturel des plus remarquables, nous dĂ©couvrirons les Penas Itsusi ». Le patrimoine culturel, la flore et la faune, notamment l’une des plus grandes colonies de vautours fauves d’Europe, seront nous offrir un Ă©tonnant spectacle. Nous observerons avec une longue-vue les jeunes vautours fauves dans leurs nids. Groupe > 90,00€ Inclus Acheter - RĂ©server - Options -
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Organisateur: Office de Tourisme Pays Basque et Mendi Gaiak Sur un sentier en crĂȘte au dessus des vallĂ©es verdoyantes du Pays Basque. Promontoire privilĂ©giĂ© pour observer l'un des plus grands rapaces d'Europe, posĂ©s ou bien en vol, ce magnifique planeur dĂ©fie les vents. RandowelcheBlog consacrĂ© Ă  mes loisirs, mes randos et voyages Accueil Contact 16 avr. Studio Pays Basque Une photo de la location oĂč j'ai passĂ© 15 jours de rĂȘve au Pays Basque. Lire la suite 16 avr. Saint-Etienne-de-BaĂŻgorry Pays Basque L"Ă©glise Saint-Etienne Le chĂąteau d"Etxauz La Nive des Aldudes L'orgue de l'Ă©glise Saint-Etienne Lire la suite 16 avr. Porc Basque des Aldudes Le sentier de dĂ©couverte de l'Ă©levage du porc Basque dans la vallĂ©e des Aldudes. Chez Pierre Oteiza Le village d'Aldudes Lire la suite 16 avr. La venta Baztan Pays Basque Lire la suite 16 avr. Au Col d'IspĂ©guy Pays Basque Lire la suite 16 avr. Pic de Behorlegi Pays Basque Lire la suite 16 avr. Tour d'Urkulu Pays Basque Des vautours La croix Thibault La tour d'Urkulu Lire la suite 16 avr. Sur la route entre ArnĂ©guy et l'Urkulu Pays Basque Lire la suite 16 avr. Le Col de Roncevaux Pays Basque Au col de Roncevaux Puerto de Ibaneta. La chapelle San Salvador Lire la suite 16 avr. Abbaye de Roncevaux Pays Basque Abbaye de Roncevaux Roncesvalles situĂ© au Pays Basque Espagnol. Lire la suite 1 2 > >> Ila construit son logement de rĂȘve Ă  la verdure luxuriante : une villa immense inspirĂ©e des fermes basques, entourĂ©e de magnifiques Ă  l’anglaise et Ă  la française, oĂč l’on peut admirer plusieurs Ɠuvres d’art : photographies, peintures, dessins, etc. Il existe encore de nombreux lieux Ă  voir dans le Pays basque.
Plusieurs Ă©leveurs du Pays basque ont mis en ligne une pĂ©tition sur pour demander aux services de l'Etat la mise en place d'un charnier dans la montagne. C'est pour eux le seul moyen de limiter les attaques de vautours qui se multiplient depuis quelques mois dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques sur des vaches et des pĂ©tition a Ă©tĂ© lancĂ©e par SĂ©bastien Brandeau, berger Ă  Hasparren, une commune situĂ©e Ă  une vingtaine de kilomĂštres de la derniĂšre victime en date de ces attaques dont il a Ă©tĂ© le tĂ©moin direct avec sa compagne Fabienne Nous avons vu tournoyer plus de 130 rapaces. Ils se sont acharnĂ©s sur une brebis qui venait de mettre bas et sur l'agneau. Nous n'avons rien pu faire avant qu'ils ne soient rassasiĂ©s. » C'Ă©tait comme dans un film d'horreur », ajoute Fabienne qui avoue avoir peur maintenant de sortir son troupeau de la un exemple Ă  suivre ?Un mois auparavant, Xaby Eyrats, un Ă©leveur voisin, a subi la mĂȘme chose avec une vache et son veau Nous avons fait des photos pour prouver la violence des attaques et surtout que les vautours s'en prennent dĂ©sormais aux animaux vivants quoi qu'en disent les spĂ©cialistes pour qui ce sont uniquement des charognards. »Les Ă©leveurs demandent donc la crĂ©ation d'un charnier dans une zone de montage pour que les vautours puissent disposer de nourriture dans leur milieu naturel sans faire des dizaines de kilomĂštres jusqu'au piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en en quĂȘte de proies. Une pratique largement utilisĂ©e de l'autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre, en Espagne, mais qui semble difficile Ă  gĂ©nĂ©raliser en France. Je crois que certains d'entre nous, exaspĂ©rĂ©s, vont un jour sortir les fusils pour effrayer les vautours, mĂȘme si c'est une espĂšce protĂ©gĂ©e ! », alerte SĂ©bastien Brandeau. En quelques jours, la pĂ©tition a dĂ©jĂ  recueilli prĂšs de 300 signatures.
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  • ou voir des vautours au pays basque